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EAN : 9782070361878
224 pages
Gallimard (08/05/1973)
3.67/5   411 notes
Résumé :
"Il n'y a pas de vacances à l'amour, dit-il, ça n'existe pas. L'amour, il faut le vivre complètement avec son ennui et tout, il n'y a pas de vacances possibles à ça. Il parlait sans la regarder, face au fleuve." Et c'est ça l'amour. S'y soustraire, on ne peut pas. Marguerite Duras Perso - L'Italie et les rapports familiaux "Les petits chevaux de Tarquinia", c'est le roman de vacances passées en Italie, au bord de la mer. Au bout d’une route, au pied d’une montagne, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 411 notes
La chaleur écrase d'emblée. Anesthésie des sentiments. L'action sédative des vapeurs d'alcool imbibant les pages achève l'abattement du lecteur.

Cet engourdissement fait de Duras une lecture immersive. La mort, l'adultère, le drame paraissent en apesanteur. On croit bien que quelque chose se passe, mais on ne peut pas vraiment réagir, l'action est inhibée. Pour le personnage comme pour le lecteur. Une sorte de nivellement des évènements.

« Qu'est-ce qu'on ne fait pas trop tard dans la vie ? Et qu'est-ce que ça veut dire se lever à l'heure ? »

Les petits chevaux, c'est la chaleur, “égale à elle-même”, du matin jusqu'à dix heures et demi du soir en été. La chaleur est un personnage du roman, l'été un adjuvant. C'est le désir en tension, la lassitude des couples qui s'aiment. Inextricable. Ils rient de ça. de cet ennui-là. le rire chez Duras rend toute dramatisation convenue, exagérée, impossible. Pas de guimauve. le rire est résilience chez Duras. Il est recul, il est dépassionné, fatalité ou rédemption. On rit pour parler. Pour pas parler.

« Si tu n'aimes faire l'amour qu'avec un seul homme, alors c'est que tu n'aimes pas faire l'amour.” Liberté tranquille des moeurs, sans militantisme, « la littérature doit être scandaleuse, représenter l'interdit » disait Marguerite Duras. L'interdit (très relatif) de l'adultère confine au plaisir quasi-avoué du partage de l'être aimé. Il y a une connaissance de ça. du désir de l'autre. Comme une anesthésie locale de la jalousie. Une acceptation, une anticipation. L'envie d'être l'amie du désir de lui. Comme un avant-goût de ce que sera le fameux ravissement de Lol V. Stein.

« Les couples sont fatigants à vivre. Tous ». La villégiature de Sara, Jacques, Diana, Ludi et Gina en Italie, juste après l'accident mortel d'un jeune homme, semble insupportable à ce groupe d'inséparables. Ils voudraient être ailleurs, partir à Pointa Bianca ou Tarquinia. Duras déploie une mythologie des vacances bourgeoises, ces moments arrachés au travail, où tout peut basculer, les jours, si peu nombreux, qui passent avec leur programme sans cesse reporté, la tentative d'instaurer une routine éphémère, les boules à telle heure, l'apéro à tel endroit.
« Pourquoi on est tous méchants comme ça ? » Gina et Ludi s'adressent tous les reproches du monde et une assiette de vongoles suffit à créer l'étincelle, Sara aussi voit s'allumer l'étincelle dans les yeux de l'homme au bâteau, sous le regard de Jacques.
« Nous arrivons chargés d'encombrants paquets de vie » écrivait Tristan Tzara. En réalité, le groupe peut bien être en congés estival, “il n'y a pas de vacances à l'amour. Ça n'existe pas. L'amour, il faut le vivre complètement avec son ennui et tout, Il n'y a pas de vacances possibles à ça.”

« Ce n'était pas si grave, dit-elle, des vacances que je voulais prendre de toi. - je sais. Tu es libre de les prendre.” quelques mots, quelques caresses esquissent un autre avenir possible, mais on ne peut pas vivre toutes les vies ensembles. On ne saura pas ce qui aurait pu être, si après la partie de pétanque, on va à l'autre bal, sur l'autre rive. On ne saura pas non plus si le « macadam a jamais tué aucun arbre ».

« C'est ceux qui se plaignent le plus de leur vie qui en changent le moins volontiers ». Un livre presque scénaristique. Les dialogues avant tout. Tantôt brumeux, tantôt obsessionnels, martelés, comme un rythme implacable, un jour, deuxième jour, la ritournelle des vieux sur la colline, avec l'épicier, de la vieille qui ne signera pas, elle refuse ça encore à la douane. La moindre banalité revêt, par sa solennité impromptue, le caractère d'acmé du livre.

« Si dure qu'elle eut été, chacun tenait à son existence et était prêt à la justifier comme étant la moins mauvaise » Les personnages sont comme filmés. le lecteur n'accède pas davantage à leurs pensées que le spectateur dans une salle de cinéma, tout au plus quelques traits qu'en projection nous lirions aisément sur un visage nous sont retranscrits. C'est formidable pour le lecteur, la liberté que ça lui laisse de construire son décor, sa chaleur, son désir.

“Avant tout, c'est contre la vie qu'elle en a ou... contre leur fidélité, c'est pareil. -est ce qu'il y a des fidélités qui ont un sens ? (...) - je crois que oui (...) celles-là précisément, auxquelles on ne peut se soustraire.” Ressemblances dans l'architecture avec « dix heures et demi du soir en été », écrit 7 ans plus tard. le décor est toujours la sueur de l'été, dans un pays sec, comme l'Espagne ou l'Italie. On retrouve certains tropismes de la romancière : le triangle amoureux, les vacances, l'enfant unique, l'alcool, un drame : l'accident du démineur ou le meurtre par Rodrigo Paestra.

“Il faut toujours se mêler des histoires des autres”. Ce ne sont pas seulement les camparis bitter qui causent l'ivresse littéraire que l'on ressent face à Tarquinia, publié en 1953, si la jeune romancière de trente-neuf ans n'a pas encore l'économie de mots et de moyens de ses derniers livres, elle impose déjà son style, reconnaissable entre tous.

Bel été,
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Vacances en Italie, entre la plage et les montagnes. Sara, Jacques, l'enfant, Ludi, Gina, Diana et l'homme au bateau passent leurs journées écrasés par le soleil, sans cesse indécis quant au programme de la journée. « Il n'y avait rien à faire, ici, les livres fondaient dans les mains. Et les histoires tombaient en pièces sous les coups sombres et silencieux des frelons à l'affût. Oui, la chaleur lacérait le coeur. Et seule lui résistait, entière, vierge, l'envie de la mer. » (p. 18) du lever au coucher, la chaleur est discutée, haïe et fuie. Les journées s'écoulent mollement entre deux verres de bitter campari, une partie de boules et l'espoir de la pluie. L'indolence saisit chacun et en même temps la haine de cette indolence. « le mal vient de ce qu'on fait tout trop tard, on dîne trop tard, on joue aux boules trop tard. Alors le matin on ne peut pas se lever et on se baigne trop tard, tout ça recommence... » (p. 204)

À se côtoyer de si près et à ne rien faire, les esprits s'échauffent et les disputes éclatent au sein des couples. Il n'y a guère que le projet d'un voyage jusqu'à Tarquinia, pour voir les chevaux sur les tombes étrusques, qui donne une perspective à ce séjour étouffant. Il y a aussi l'ébauche d'une histoire d'amour, les continuels reproches de la bonne, les caprices de l'enfant et l'histoire des deux vieux qui ont entassé dans une caisse à savon les morceaux du corps de leur fils, sauté sur une bombe de la dernière guerre.

La chaleur omniprésente et étourdissante se pose comme moteur de la non-action ou comme anti-moteur de l'action. Elle enraye toutes les volontés et retarde tous les projets. D'elle naissent la lassitude et l'écoeurement. On perçoit une violence latente et un drame en suspend, comme un ressort qui se ramasse et attend le bon moment pour se détendre. Mais ce n'est pas dans ces pages qu'il sautera, tel le diable hors de sa boîte.

Dans le genre lent, chaud et contemplatif, j'ai de loin préféré le désert des Tartares de Dino Buzatti. Voilà le premier roman de Marguerite Duras qui me déplaît. Les pages se tournent finalement sans difficulté, mais quel ennui ! C'était peut-être le but recherché, faire partager au lecteur l'indolence assommée des personnages. Mais ce n'est pas ce que je recherche dans un roman. J'attends d'une oeuvre qu'elle m'éveille à un ailleurs et à un autre que je ne connais pas, pas qu'elle me renvoie à la vacuité d'une existence dont j'ai suffisamment conscience.
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Retour de lecture sur "Les petits chevaux de Tarquinia" écrit par Marguerite Duras et publié en 1953. Ce roman qui préfigure la Nouvelle Vague était d'une grande modernité en son temps, il est maintenant un peu daté et doit être remis dans le contexte social de l'époque. Il raconte l'histoire d'un couple avec un enfant, qui passe ses vacances dans une villa d'un village isolé d'Italie, en bord de mer, sous une chaleur de plomb, en compagnie d'autres personnes notamment d'un autre couple d'amis et d'un étrange inconnu. Comme souvent dans son oeuvre, Duras s'intéresse avant tout aux relations amoureuses dans ces couples, et à la difficulté de les vivre. le tout se passe sous une chaleur de plomb, et Marguerite Duras nous fait ressentir tout au long du roman cette torpeur qui écrase tout. Une torpeur qui rend tout plus compliqué, comme peut le faire quelquefois la vie elle-même. Elle nous expose avec beaucoup de maîtrise la complexité des relations, en insistant bien sur tout ce qui n'est pas exprimé clairement, sur les non-dits. Duras nous parle de routine, de passion, d'ennui, d'usure du couple, de tentations. Elle ne veut rien démontrer, elle veut juste en exposer la complexité avec beaucoup de sentiments et d'émotions, cela avec une écriture au style très simple. Les infos données par Duras sont toujours très minimalistes, on sait à peine à quoi ressemblent les protagonistes, et il n'est pas toujours évident de la suivre, de comprendre de qui ou de quoi il s'agit. On s'attache à ces personnages, à leurs histoires, malgré tout, et malgré leurs contradictions. On retrouve dans ce roman l'illustration d'une des idées de base de l'auteure qui considère que l'amour absolu est à la fois nécessaire et impossible. C'est un livre au rythme très calme, lent, avec une atmosphère très pesante. Un très bon roman d'amour, profond et réaliste, d'une puissance diffuse.
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L'impossible vacance de l'amour. Il n'y a pas de repos à ça. La torpeur voilà peut être le lieu de la douleur.
La fresque de l'« être ensemble ». Dont la cohérence ne peut être maintenue que par un savant dosage des tensions qui relient les êtres entre eux, ces atomes d'humains.
Le groupe, le couple, la famille. Leur crépitement électrique qui annonce tous les orages.
Ce crépitement qui n'est que le cri de nos mémoires. L'instant de nos rencontres.
La torpeur, cette chose établie, qui enraye la mécanique des passions à leur faire perdre leur temps.
Le temps, c'est le fleuve. le possible, c'est l'océan. L'amour, c'est l'enfant. La mort, c'est l'enfant également. le risque, c'est la traversée du fleuve, la peur, c'est de savoir déjà l'autre rive du fleuve. C'est l'amitié chez Duras qui est le grand passeur des sentiments. le maître de la barque et le gardien des rives,
Qu'il soit continu ou alternatif, le sens du courant, chez Duras, c'est toujours l'achèvement, jamais le renoncement. L'amour chez Duras n'est pas un sentiment, c'est une force. On peut ressentir de l'amour, le voir, le presque toucher, mais l'amour on le vit. Entre celui qui connaît le fleuve et celui qui le sait, demeure l'océan.

Astrid Shriqui Garain
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Les petits chevaux de Tarquinia, voilà le premier Duras que j'ai lu pour entrer dans l'univers Durassien. Et je n'ai pas été déçue, conseillée par une amie pour commencer et découvrir cette auteure.

Cette lecture m'a envoûtée, j'étais à Malte en août 1999, je n'étais pas en Italie mais la torpeur y était bien de même intensité, la faute au Sirocco, obligée de placer un paréo autour du volant de la voiture brûlant à chacune de nos étapes ! Bref je m'égare.

Quel plaisir que cette lecture qui m'a enveloppée, bercée et invitée au farniente après nos escapades parfois étouffantes sous un soleil de plomb, ravie de découvrir cette île ravissante mais si peu ombragée.
Je me suis sentie happée par cette atmosphère estivale et atone. Je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec certains films de Rohmer, que pourtant je n'apprécie que modestement, mais il y a du Rohmer dans cette lenteur, et la paresse des personnages de ce roman dont les activités sont paralysées par la chaleur mais arrosées de nombreux Campari.

Moi à Malte je me suis désaltérée avec des « sparkling water » (très coûteuses par ailleurs, par absence d'eau douce, Malte doit désaliniser l'eau de mer), or bien qu'aimant le Campari, il aurait eu raison de mes efforts pour découvrir l'île.
Pour une analyse plus fine de cette oeuvre, je renvoie les lecteurs à la très belle chronique de Fabinou7 sur ce roman. Et d'autres lecteurs encore tout aussi intéressantes.
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
– En somme, il suffit de vouloir se rattraper, dit l'homme, tout le monde se rattrape d'une quelconque façon, non ?
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C'est les gens qui ont le plus peur de tout qui en même temps pourraient faire les choses les plus risquées. Peut-être même les choses que les autres n'oseraient pas faire.
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Il y avait des choses comme ça, qu'on n'aimait pas les premiers jours et auxquelles ensuite on s'habituait jusqu'au plaisir et même parfois jusqu'à la nécessité.
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Il y avait deux jours, le matin, à la même heure, alors qu'elle arrivait de la villa, il s'était aperçu qu'elle existait, brutalement. Elle l'avait compris à son regard. Et depuis deux jours, le matin, à cette même heure, elle avait avec lui des conversations de ce genre.
[...]
Il la regarda, comme deux jours avant, avec une surprise pourtant moins contenue. Ils étaient seuls sous la tonnelle et entre leurs paroles le silence était presque aussi intense que dans la campagne.
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Au fond, tu vois, la littérature, c'est une fatalité comme une autre, on n'en sort pas.
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Vidéo de Marguerite Duras
En librairie, les albums pour enfants et romans pour ados continuent de pousser comme des champignons, mais sur des sujets inattendus : injustice sociale, luttes contre les stéréotypes, sexisme, racisme… remplacent les histoires de nounours et de princesses. La littérature jeunesse devient-elle politique ? Est-ce récent ? Et si oui, est-ce grave ? Quel rôle peut,jouer la fiction dans l'éveil des consciences des jeunes et des tout petits ? Et comment cette littérature engagée est-elle reçue et lue ? Charles Knappek, journaliste à Livres Hebdo, revient sur ce phénomène venu d'éditeurs spécialisés, qui gagne peu à peu les maisons des grands groupes. Dans la deuxième partie de l'épisode, Lauren Malka nous emmène au coeur du quartier de la Croix Rousse à Lyon, à la rencontre de Gabriel Pflieger, responsable de la littérature de la  librairie Vivement dimanche et de Maya Flandin, directrice et fondatrice de la librairie, et membre du directoire du Syndicat de la Librairie Française.Enfin, les critiques de Livres Hebdo se réunissent autour de la table pour partager leurs coups de coeur et annoncer la météo éditoriale de cet été ! Au programme : le poulpe et l'abeille, un abécédaire de la librairie livre collectif dirigé par Jean-Marie Laclavetine et publié chez Gallimard ; Butcher and Blackbird, une killer romance de Brynne Weaver, publiée chez Verso, nouveau label du Seuil créé par Glenn Tavennec ; L'inconnue du portrait, roman multi-primé de Camille de Peretti, publié chez Calmann-Lévy ; La fabrique du prince charmant, un roman-photo à l'ancienne cosigné par Ovidie et Sophie-Marie Larrouy, publié au Seuil dans une série de livres inattendus publiés par l'éditrice Nathalie Fiszman.Un podcast réalisé en partenariat avec les éditions DUNOD, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.Cet épisode est réalisé en partenariat avec les éditions On ne compte pas pour du beurre, maison d'édition jeunesse qui fête son troisième anniversaire cette année. "Rendre visible, c'est faire exister", annonce leur ligne éditoriale inclusive, soucieuse de produire des représentations plus diverses et évitant les stéréotypes pour la jeunesse. Ont participé à cet épisode :Charles Knappek, Pauline Gabinari, Sean Rose, Jacques BraunsteinSont mentionnés dans cet épisode :Talents HautsSlalomDidier JeunesseLa Martinière jeunesse / collection AltHachette RomansMilanRageotClémentine BeauvaisLibrairie de la petite Egypte (Paris)Librairie Vivement dimanche (Lyon)L'École de la librairieSeuil / label VersoCalmann-LévyCrédits de l'épisode :"Marguerite Duras dialogue avec des enfants" diffusé sur France Culture le 28 août 2022 :https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/marguerite-duras-j-ai-ecrit-pour-mon-enfant-des-contes-qui-ne-sont-pas-publies-4190989 (https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/marguerite-duras-j-ai-ecrit-pour-mon-enfant-des-contes-qui-ne-sont-pas-publies-4190989) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1:04 La littérature jeunesse devient-elle politique ? (https://podcast.ausha.co/les-voix-du-livre/episode-8-la-litterature-jeunesse-devient-elle-politique) 12:41 A la rencontre de la librairie Vivement dimanche à Lyon (https://podcast.ausha.co/les-voix-du-livre/episode-8-la-litterature-jeunesse-devient-elle-politique) 22:56 L'équipe critique de Livres Hebdo (https://podcast.ausha.co/les-voix-du-livre/episode-8-la-litterature-jeunesse-devient-elle-politique)
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