Le commissaire
Maigret, tout comme son créateur
Georges Simenon, aimaient bien manger.
Le commissaire ne se contente pas de "faire passer à table" ceux sur qui il enquête mais aime aussi passer à table. Sans chichis, sans fioriture, sans prétention. Pas de dîners mondains pour
Maigret, pas de cocktails de vernissages ou de restaurants 3 étoiles au Michelin.
Maigret est un terrien, un fils de paysans, qui savoure la bonne nourriture solide, roborative, cette cuisine qu'on appelle souvent, avec un rien de dédain, la cuisine bourgeoise.
Madame
Maigret mitonne pour son mari des boeufs bourguigons "ce plat à la fois solide et raffiné" qu'on aimerait dévorer à belles dents. Au détour d'une phrase, d'une discussion, les personnages parlent cuisine, sans prétention.
Quand il est sur le terrain
Maigret commande souvent un demi et des harengs-pommes à l'huile. Ça tient bien au corps de ce grand gaillard.
Il y a quelques années j'avais emprunté ce livre à la bibliothèque municipale. Puis j'avais recopié sur quelques feuilles des recettes proposées dans ce recueil original, et inspirées par les romans dont
Maigret est le héros.
Ces recettes de cuisine recopiées me servent souvent de marque-page. Et, je dois l'avouer, alors que ces recettes ne demandent pas un grand tour de main culinaire, je n'ai jamais tenté de les cuisiner, alors qu'elles mettent l'eau à la bouche.
Mea culpa, mea maxima culpa, Commissaire
Maigret.
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