Merci à
Aurélien Clappe de m'avoir une nouvelle fois permis de lire ce roman en avant première. Je trouve qu'il décrit extrêmement bien les doutes et les errances que l'on peut traverser.
Le personnage principal, Siméon, est un berger attentif à ses moutons et à son fils qui, suite à une évènement dramatique, perd le goût de la vie et se met à douter de tout.
Heureusement le titre, et le prologue plein d'espérance nous annoncent un cheminement (au sens propre) vers la lumière et cette fameuse "consolation".
C'est avec une écriture pleine de poésie et de belles images que l'auteur aborde le thème de la différence d'un enfant, de son acceptation ou non, et du poids qui repose sur les parents (jugement, responsabilité, culpabilité).
Tout comme dans "
Joseph et l'enfant",
Aurélien Clappe s'inspire de l'époque et de personnages bibliques, mais ce n'est que pour mieux raconter une histoire qui touche à l'universalité. Que ce soit la paternité pour Joseph ou le mal-être pour Siméon, les questionnements comme les réflexions sont d'actualité.
Le dernier chapitre m'a beaucoup touchée, à l'image de la formule de la quatrième de couverture : "nous pouvons traverser des moments d'angoisse. Mais nous oublions souvent que c'est à travers leurs fêlures que passe la lumière. Et la consolation." Je crois profondément que c'est notre fragilité qui nous rend humains.