N.E.O., tome 4 : Les Moulins de Pandore

Lorsqu'on m'a gentiment offert le premier tome dans un épisode de masse critique jeunesse, je m'étais engagé moralement à aller au bout de ce que je soupçonnais être un feuilleton : trilogie, pentalogie, heptalogie...
Donc ici, je considère que mon engagement est clos.
Ce roman jeunesse à vocation universaliste occidental (pléonasme?) est l'occasion d'un affrontement entre résistance et pouvoir impérial, entre bien et mal. On retrouve donc tous les ingrédients classiques du genre : trahison, amitié, amours, bravoure, batailles perdues puis gagnées ou gagnées puis perdues etc...
Ce tome quatre est mené à un train d'enfer.
Les prophéties s'accomplissent : l'un règne, l'autre part et le troisième meurt, c'est presque religieux.
Le principal écueil vient sans doute du public auquel il s'adresse et qui a peu changé malgré le vieillissement des héros. Les attitudes des gamins du premier tome ont peu évoluées alors qu'ils sont franchement adultes.
Je conseille donc la lecture de l'ensemble de la tétralogie à des jeunes d'une douzaine d'années. Au delà, cela pourrait paraître un peu mièvre.
Ainsi les quelques incohérences inévitables au genre dystopie fiction grand public pour maintenir un fil narratif captivant (ça l'est) seront balayées par la fougue de la jeunesse.
Attention néanmoins, M. Bussi en homme d'affaires averti, à l'instar de nos modèles plateformés étasuniens, s'est laissé une porte de sortie, peut être pour une saison 2.
Je parierais bien là-dessus mais je ne suis plus concerné. Je vieillis trop vite.

Voici enfin la fin de cette saga avec laquelle j'aurais passé de très bons moments.
Dans ce dernier tome, nos petits héros ont maintenant 18 ans. Ils sont presque adultes et se débattent toujours pour faire tourner le nouveau monde.
Sur la table, nous retrouvons des sujets qui nous préoccupent dans le quotidien de notre époque : la dictature, la liberté, les combats pour vivre et pour conserver un avenir. Zyzo et Alixe tente tant bien que mal de ne pas reproduire les erreurs du passé. Mais quand on n'a jamais vraiment eu d'autre modèle, quand le passé reste obscur, enterré sous un tas de non-dits, ce n'est pas simple de voir très loin. J'aime bien la manière dont sont traités tous ces sujets compliqués. Ça donne matière à débattre pour les jeunes lecteurs, et les moins jeunes.
J'ai aussi aimé l'évolution des personnages sur ces 4 tomes. Même si l'enchaînement des évènements et leurs réaction sont de moins en moins crédibles, je me suis attachée à eux. Il faut reconnaître que ça devient de plus en plus manichéen. Ce nouveau monde réserve quand même un combat de supers méchants face à de gentils héros, au milieu d'un peuple innocent sacrifié. Au final, ce n'est pas très grave. Je me suis prise au jeu et me suis laissée guider par l'auteur.
Malgré tout, ce tome est pour moi le moins bon de la saga. Pour la simple et bonne raison que je l'ai trouvé beaucoup plus court que les autres, mais avec pourtant beaucoup plus d'évènements. J'ai ressenti une sorte de hâte pour terminer cette série qui m'a donné un goût de trop peu. Un certains nombre d'épisodes aurait pu être racontés avec un peu moins de précipitation.
L'ensemble de cette série jeunesse reste néanmoins une très bonne lecture. Et j'avoue que j'apprécierai de retrouver ces héros ou ce nouveau monde dans une suite ou bien une nouvelle série.
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Dès que j'ai découvert la saga N.E.O. avec le premier Tome sélectionné dans le PLIB, j'ai été instantanément captivé. Cette série m'a transporté dans un Paris post-apocalyptique et m'a fait vivre des aventures palpitantes. Alors, quand j'ai eu la chance de pouvoir lire le dernier tome, “Les Moulins de Pandore” de Michel Bussi, l'excitation était à son comble. En tant que fervent amateur de dystopie, j'attendais avec impatience de voir comment l'auteur clôturerait cette épopée épique.

Je tiens à remercier chaleureusement Netgalley pour m'avoir offert l'opportunité de découvrir ce livre en Service de presse, ainsi que les éditions Pocket Jeunesse pour avoir accepté ma demande.

Dans ce dernier opus, l'empire dirigé par Ogénor règne en maître sur une société divisée en castes. Bill, Chrysanthe, Alixe, Zyzo, et d'autres sont traqués pour avoir révélé les sombres desseins du tyran et tentent désespérément de sauver ce qui reste de l'humanité.

Ce tome final de N.E.O. m'a impressionné par la manière dont il a traité des thèmes politiques et sociaux complexes de manière accessible aux lecteurs de tous âges. Michel Bussi dénonce une société corrompue à travers le regard des jeunes protagonistes, offrant une réflexion approfondie sur la dystopie. Les personnages, ayant évolué de manière mature tout au long de la série, présentent une psychologie profonde qui montre à quel point la situation les a transformés.

J'ai particulièrement apprécié la façon dont l'auteur a maintenu le suspense jusqu'à la fin tout en explorant des thèmes tels que la rébellion, la guerre, et la quête de vérité. Les rebondissements et les révélations étaient nombreux, ce qui a rendu la lecture palpitante.

Un aspect notable de cette série est la manière dont elle aborde des sujets de société importants, tels que la corruption, la loyauté, et les conséquences de l'obéissance aveugle à des ordres incohérents. de plus, l'univers post-apocalyptique de Paris est décrit de manière immersive, permettant aux lecteurs de s'immerger pleinement dans l'histoire.

En conclusion, “Les Moulins de Pandore” clôture magistralement la saga N.E.O. de Michel Bussi. C'est un voyage fascinant qui m'a tenu en haleine du début à la fin. L'auteur a su créer un univers dystopique riche en réflexions sur la société et l'avenir de l'humanité, tout en maintenant un suspense haletant.

Cependant, je suis ravi de constater que l'auteur a laissé quelques questions sans réponse à la fin. Cela ouvre la porte à de nouvelles possibilités, et je serais plus qu'enchanté de voir un “Spin Off” pour explorer davantage ce monde complexe et ces personnages fascinants. J'espère que Michel Bussi continuera à nous surprendre avec de nouvelles aventures dans l'univers de N.E.O. !

De plus, si le format roman ne vous attire pas, sachez que la saga N.E.O. existe également en version audio, offrant une expérience de narration tout aussi immersive. de plus, une adaptation en bande dessinée a été réalisée avec succès, permettant aux fans de découvrir l'univers visuellement.

J'ai entamé cette saga en étant dubitative car je n'avais pas trop accroché au style de Michel bussi. N.E.O m'a fait changer d'avis, les personnages sont attachants et parfois détestables mais leur histoire est tellement captivante. Même si ce tome est annoncé comme le dernier, je ne dirais pas non à un spin-off car j'ai encore quelques questions sans réponses.

3,5/5

Ce fut un tome de conclusions très bien écrit comme tous les précédent.
Ici on est vraiment accès politique, enfin plutôt la rébellion, la guerre et surtout la dictature qui est très développé dans ce roman.
Une fin de saga assez ouverte qui laisse place à d'autres mystères mais également à l'imagination.

L'écriture est toujours très juste mais surtout très dur.
L'auteur dénonce une société corrompu, comme un réécriture des fait passés mais sous un points de vue plus enfantin (avec des enfants) pour que tout publique puisse comprendre mais entre nous, tout adultes ou adolescent pourrait aimer cette dystopie.
Une dystopie française qui touche beaucoup de sujet problématique et surtout très TW pour certain.

Les personnages ayant appris à vivre seuls sont tous très mature pour leur âges avec des reflection très profonde et très développé mais en même temps certain comportement notamment en moment de stress, ou le côté enfant revient, comme une protection.
J'ai beaucoup aimé toute la psychologie qui a été développé dans cette saga, les voire évoluer d'enfant qui essaye de construire un monde nouveaux à un monde nouveau complètement détraqué.

En bref ce fut une très bonne fin de saga très palpitante et plein de retournement de situation tous plus mystérieux et mystique les uns que les autres et surtout un roman et une saga futuriste qui nous mets face à tous les défauts de la société.