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4,14

sur 4725 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La planète des singes ( apes ) est un petit roman de SF populaire qui gagne à être connu et lu .
Il est superbement bien ficelé . La trame narrative est souvent au bord ou en plein , tragique ou encore au bord du drame plus ou moins spectaculaire .
L'action est très bien amenée et elle est constamment au coeur de ce récit assez court qui trouvera encore le temps malgré tout , de nous parler un peu et utilement , d'amours impossibles .
La manière dont l'histoire globale de cet univers par exemple , est amenée dans ce bref récit exigeant et dans ce récit magistral est hallucinante d'éloquence , simplement de par la force brute et économe , de certaines des images employées .
Je prends la liberté d'en citer une ou deux , une poupée d'apparence humaine , usée par le temps , qui parle et qui est habillée , qui vient inopinément bousculer des certitudes , ou bien encore des milliers de singes anthropoïdes au bas d'une rampe d'atterrissages , qui calment et douche le lecteur , à point nommé .
Si une guenon , pas bête , courageuse , assez sensible à sa manière et femelle primate de son état , aux responsabilités appréciables en recherche ( d'éthologie , zoologie ) parvient à établir le contact avec un homme et à entretenir avec lui une relation privilégiée faite de compréhension mutuelle et d'amour impossible. Un amour avec lui , l'homme , qui est subtilement non déclaré , déclarable ( et presque réciproque ) .
Vous comprendrez alors le caractère encore plus scandaleux de ce texte , avec le parallèle qu'il tisse indirectement mais clairement , avec celui de la négation du droit au mariage , entre des noirs et blancs ( pourtant misérables humains supérieur de leur état ) . Ce qui évoque clairement la ségrégation aux states et l'apartheid en Afrique du Sud , mai qui développe aussi la vision trop idéaliste que l'on pouvait se faire des sociétés créoles , réputés à tort historiquement plus ouvertes .
Des découvertes archéologiques percutantes rendent très vivantes , la remémoration des évènements qui permirent la montée des singes et la mise en place d'une société simiesque assez créoles finalement , plusieurs castes , en fonction des espèces simiesques , qui sont dans cet univers enfermés dans une typologie qui assortie race et aptitudes professionnelles , ça encore c'est une idée qui planait chez d'autres grands anthropoïdes à l'époque où ce roman a paru , à savoir : les hommes , qui ne manquaient pas non plus de préjugés " simiesques "....
Bref , la planète des singes est un petit texte de qualité qui vient certes dénoncer ce monde de singes , imparfait , raciste , à la limite de l'obscurantisme et largement perfectible démocratie , imparfaite .
Tout vient mettre en lumière le fait que notre monde est lui aussi loin d'être le meilleur des mondes possibles .
Un petit bijou de roman populaire , une caractérisation parfaite , de l' action soutenue , des descriptions percutantes avec des moments poignants qui peuvent laisser des traces inoubliables sur les rétines du lecteur , tel que cette épique et époustouflante chasse à l'homme au début du roman , qui est un des sommets tragiques du genre et dont l'éloquence est aussi abrupte que la violence idéologique qu'elle sous-tend , et qui se déploie impitoyablement , intensément et spectaculairement , pendant et aussi bien que après la chasse .
Un roman à découvrir , car souvent , un texte que l'on croit à tort connaître , à cause de tous ces films qui sans véritablement le trahir , viennent , le trahir néanmoins .
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Vous êtes-vous déjà demandé ce que ressentent les animaux tenus en laisse, parqués dans des conteneurs, chassés, mis en cage et exhibés dans des zoos, observés et soumis à des expériences sondant leurs instincts, leur cerveau ou leur comportement sexuel ? L'un des arguments principaux mobilisés pour justifier ces pratiques met en avant une différence fondamentale entre humains et animaux qui seraient, contrairement à nous, dépourvus de dignité personnelle, de raison, voire de sensibilité. Mais qu'est-ce qui fonderait, précisément, cette démarcation ? Prenez par exemple nos cousins les plus proches, les singes : que leur manque-t-il, à part la parole (et encore…) pour accéder à la suprématie que les humains se sont octroyée sur les autres espèces ? Qu'adviendrait-il alors de nous ?

Ce roman célébrissime nous invite à explorer un tel scénario. En l'an 2500, trois humains explorant l'environnement de la supergéante rouge Bételgeuse découvrent une planète semblable en tout point à la nôtre, à un détail près : les singes y règnent en maîtres, tandis que les hommes sont réduits à la condition de bêtes. Les mésaventures sidérantes de l'explorateur Ulysse Mérou nous font découvrir une société simiesque avec ses normes, ses hiérarchies et même ses sociétés savantes - un monde qui nous tend un miroir sur le mode d'un conte voltairien.

C'est mon aîné qui m'a énergiquement pressée de lire ce roman (oui, c'est de plus en plus souvent le cas, je commence à avoir du mal à suivre le rythme des recommandations enthousiastes des deux fistons !). le récit est effectivement prenant et se dévore jusqu'à un final qui nous a laissés tous les deux abasourdis – chapeau ! Nous avons aussi apprécié l'ironie et l'autodérision du ton, ainsi que la réflexion à laquelle la fable nous invite. Certaines parties ont tout de même mal vieilli, comme la façon dont les explorateurs parlent des « peuplades primitives » de Nouvelle-Guinée et d'Afrique, qui évoque plus le 20ème siècle que l'an 2500 ; la trajectoire du professeur Antelle m'a également laissée un peu perplexe, je ne vois pas comment elle pourrait s'expliquer. Et surtout, j'ai été heurtée par l'invraisemblance avec laquelle la planète Soror ressemble à la Terre : à 300 années-lumière, mêmes villes, mêmes forêts, mêmes commerces, mêmes véhicules, mêmes vêtements, mêmes armes, mêmes pipes et mêmes montres. Avec un peu d'imagination, on aurait pu concevoir une société singulière qui susciterait des parallèles plus subtils avec la nôtre.

Malgré ces bémols, j'ai passé un très bon moment avec La planète des singes. L'occasion aussi de découvrir l'incroyable biographie de Pierre Boulle !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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C'est durant leurs vacances interplanétaires que Jinn et Phyllis recueillent une bouteille contenant un récit étrange qui pourrait s'avérer comme un appel à l'aide. Ils découvrent alors l'épopée d'une expédition partie de la Terre pour explorer Bételgeuse, menée par trois hommes, le Professeur Antelle, Arthur Levain, un physicien prometteur et enfin Ulysse Mérou, un journaliste auteur du récit. Arrivés sur une planète qui ressemble comme une soeur à la Terre, et qu'ils baptisent Soror, ils découvrent des créatures humaines, dénuées de paroles, entièrement nues, et qui semblent effrayées, difficiles à approcher...Mais très rapidement les trois hommes sont attaqués par les habitants dominants à Soror des singes. Lors de la capture, le professeur disparait et le jeune physicien est assassiné. Seul Ulysse Mérou est ramené et devient captif, enfermé dans une cage. Il reçoit bientôt la visite de plusieurs singes, doués de parole, vêtus avec élégance, faisant preuve d'une intelligence remarquable. La société de Soror est très hiérarchisée, dominée par les gorilles, disciplinés et responsables de l'ordre, les orangs-outans qui s'approprient le savoir et la science et les chimpanzés, organisateurs et particulièrement intelligents...,

La planète des singes, un grand classique du roman d'anticipation, nous entraîne dans un récit qui remet en cause le modèle civilisationnel des humains. Comme le négatif d'une photo, il propose une société où l'homme est considéré comme un animal sans intelligence et ce sont les singes qui dirigent la société et, en appliquant une totale inversion dans le fonctionnement de cette civilisation, c'est une réflexion sur la supériorité de l'homme et un questionnement de cette supériorité de la race humaine sur le règne animal, qui, sur Soror est complètement inversée, l'homme étant utilisé comme rat de laboratoire.
Une découverte intéressante et une vision du monde qui, même si elle date un peu, m'a entraînée dans cette civilisation simienne, grâce à un récit intelligent de Pierre Boulle qui fait réfléchir sur la pseudo supériorité de l'homme sur le monde.
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Qui n'a jamais entendu parler de la planète des singes (soit le film, soit le roman) ? Peu de monde. J'ai été un tout petit peu, juste un tout petit peu déçue. Pas parce que j'ai grand-chose à reprocher à ce roman, de bonne facture, facile à lire, etc...mais il n'est pas du tout à la hauteur de sa célébrité. Sans spoiler le début, ainsi que la fin, qui donnent le contexte général, sont absolument excellents, et en plus très différents du film, ce qui fait que le lecteur reste surpris, même si la fin du film est plus forte encore. C'est plein d'humour, y compris l'improbable éprouvette pour ramasser les messages jetés dans l'espace !
Par contre la partie centrale, le coeur du récit, le message cueillie par l'éprouvette, est terriblement vieillotte, j'ai eu l'impression de lire un texte écrit au XIXème siècle, tant par le style, que par la mentalité du narrateur. Les similitudes entre l'univers simiesque et l'univers terrestre d'Ulysse sont caricaturales et invraisemblables, l'évolution du professeur Antelle est une caricature tout aussi invraisemblable, la condescendance d'Ulysse pour les humains de la planète des singes est imbuvable. Pourtant il y a aussi des trouvailles : la découverte d'une poupée à l'image d'un humain, les parallèles, nombreux, avec la ségrégation raciale chez les hommes. Au moins cela a-t-il l'intérêt d'obliger le lecteur à déplacer son regard : les débats entre singes ont des airs de controverse de Valladolid simiesque, les expérimentations animales sont remises en question. Mais quelle écriture vieillotte, à un point que je me suis demandée si c'était volontaire, pour rendre compte du décalage temporel entre émission et réception du message. C'est possible, mais cet aspect a plutôt mal vieilli.
Evidemment on peut y voir juste (c'est déjà pas mal) une critique de notre univers, façon Voltaire ou Montesquieu, très réussie, mais en même temps, il cherche à être encore plus que cela. Peut-être que c'était trop ambitieux pour un livre si court.
Un livre intéressant, très riche, mais pas un coup de coeur, ni, j'en ai peur, un vrai classique. Je lui souhaite quand même de rester toujours aussi populaire, et lu, il le mérite.
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Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur "La planète des singes" et lisez le livre. Rien à voir avec les films. Et il faut les oublier avant de tourner la 1ere page pour ne pas être pollué par les images et les interprétations libres des différents scenarii.
C'est en fait un livre qui se déguste. Une vraie réussite pour l'époque à laquelle il a été écrit. Bien-sur, il y a des points critiquables comme la technologie décrite pour les voyages interstellaires ou les réflexions du héros qui sont parfois trop ancrées dans l'époque de l'écriture. Mais si on fait abstraction de cela, on peut dire que c'est une véritable réussite.
L'aventure est particulièrement originale, les scènes d'action et les plus calmes s'enchainent parfaitement, les rebondissements sont à couper le souffle. Ce qui est troublant surtout, c'est que cette lecture fait vraiment réfléchir sur la condition animale.
Je ne peux donc qu'encourager à lire ce livre original et assez dérangeant au final. Un très bon livre de SF français !
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À quelques mois de la sortie en salles de la Planète des Singes : L'Affrontement, je me suis dit qu'il était plus que temps de lire le roman de Pierre Boulle qui est à l'origine de tous ces films simiesques plus ou moins réussis que l'on découvre périodiquement sur nos écrans depuis plus de quarante ans.

La Planète des singes débute par une bouteille jetée dans l'espace contenant le manuscrit de Ulysse Mérou, journaliste de son état, ayant participé à une expédition scientifique. Véritable appel au secours pour sauver la race humaine, le manuscrit relate la terrible aventure vécue par Ulysse et ses compagnons d'infortune. Accompagné par le professeur Antelle et par Arthur Levain, Ulysse part en expédition afin de trouver des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie. Ils débarquent sur une planète faisant partie du système de Bételgeuse qu'ils baptisent Soror. Rapidement, ils découvrent que la planète est habitée par des êtres intelligents : des singes. Devenu captif de ces créatures, Ulysse devra se battre pour prouver son humanité et son intelligence.

L'histoire de la Planète des singes est culte mais davantage pour les adaptations cinématographiques que pour le livre et je trouve cela bien dommage. Même si j'aime ces films (et surtout celui de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston), il faut reconnaître qu'ils dénaturent complètement le récit de Pierre Boulle.

Reposant sur les thèses darwinistes, le roman n'est rien d'autre que l'analyse de notre société par la voie de la décalcomanie. En plaçant un homme dans un univers où les singes dominent le monde et où les hommes sont des animaux asservis, Pierre Boulle nous renvoie une image peu glorieuse de l'Humanité.

En effet, Ulysse découvre des singes vivant comme des Hommes et aux moeurs semblables. Les singes sont sûrs de leur supériorité, traitent les hommes comme du menu fretin, régissent leur société en fonction de leurs origines (chimpanzé, orang-outan, gorille), utilisent les hommes pour leurs expériences scientifiques... Ulysse est choqué par ces comportements qu'il trouve ignoble. C'est hilarant puisque c'est ainsi que les Hommes agissent sur Terre ! Ils sont arrogants, méprisent la Nature, occultent leur nature animale, martyrisent les animaux, n'interagissent entre eux qu'en fonction de leur classe sociale, etc. Grâce à la société simienne, Pierre Boulle pointe du doigts les défauts de l'espèce humaine.

L'auteur traite ici de plusieurs sujets majeurs : le respect des classes sociales, le racisme, la religion, l'imperfection des systèmes démocratiques, l'éthique scientifique (ou en l'occurrence le manque d'éthique), l'évolution humaine, la civilisation... Des thématiques denses traitées de façon intelligente dans cette brève histoire à mi-chemin entre le conte philosophique et le roman d'anticipation.

J'ai trouvé la lecture agréable car le style de l'auteur est vif et le vocabulaire recherché sans être pompeux. Les thèses évoquées sont très intéressantes et habilement construites. En outre, il y a suffisamment de rebondissements et de scènes grandioses comme celle de la chasse pour tenir en haleine. Pour autant La Planète des singes n'est pas qu'un roman d'aventures mais un récit poignant dont la fin dramatique ne peut laisser indifférent.

Avec La Planète des singes, Pierre Boulle signe un roman populaire qui donne autant à se distraire qu'à réfléchir.
À mettre entre toutes les mains des amateurs du genre.
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Dans ce livre, on voit de grands singes civilisés qui font des atrocités sur des hommes sauvages, au nom de la science : je respecte encore plus les animaux depuis que j'ai lu cet écrit !

En 2500, les progrès scientifiques permettent au professeur Antelle, Ulysse Mérou et un jeune homme d'atteindre Betelgeuse, une étoile éloignée. Ils y arrivent en trois ans. Ils "atterrissent" sur un de ses satellites dont la composition de l'atmosphère est identique à la notre, et découvrent des hommes nus et sauvages, ne parlant pas. Tout-à-coup, des singes chasseurs, bottés, habillés, la plume au chapeau, le fusil en bandoulière, parlent un langage articulé, épaulent et massacrent les hommes. Hélius est un docteur Mengele qui pratique d'horribles ablations sur les hommes capturés.
"Que sont ces valeurs inversées ici ?" pense Ulysse, traqué comme les autres humains, et affolé.
.
Ce roman de SF a le mérite de nous questionner : qu'est ce qu'un être supérieur ( pas si supérieur que ça, je l'ai furieusement montré dans L'homme cardinal ) ?
Qu'est ce que l'âme ? la conscience ? la parole est-elle un critère de civilisation ? qu'est ce que le raisonnable ? la sagesse ? l'esprit ? le sens critique ? Au nom de quoi avons-nous le droit de martyriser d'autres êtres ?
Toutes ces questions, qui ne sont pas développées, mais qui me travaillent depuis que j'ai lu le merveilleux "La controverse de Valladolid" de Jean-Claude Carrière, font de ce livre quelque chose d'assez philosophique, quoi qu'on en dise.

Ulysse tombe amoureux d'une belle sauvageonne humaine dont il a un bébé : parlera-t-il ?
Ce n'est pas tout ça, mais Ulysse, le professeur Antelle et le jeune homme finiront-ils par s'en sortir et regagner la Terre ?
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Un vrai plaisir que de se replonger dans cette fabe d'anticipation archi-connue par le(s) film(s), mais jamais lue!
Plaisir plutôt masochiste ceci dit, le monde proposé dans lequel l'humanité aurait régressé au profit des singes qui se sont eux développé en une civilisation évoluée et dominante, étant assez flippant.
La réflexion n'en est pas moins intéressante quant aux limites de l'évolution, les processus de l'apprentissage, le sentiment d'hyperpuissance de l'homo sapiens et la place de ce dernier dans la chaîne de la vie. le tout servi dans une intrigue trépidante et bien troussée.
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Une agréable surprise pour ce roman. Je ne suis pas fan de science-fiction mais là je me suis mise à stresser avec le personnage principal Ulysse Mérou et à me poser des questions sur la condition des animaux et l'évolution de la race humaine. Chapeau l'auteur.
L'histoire, un couple d'astronaute trouve en 2500 une bouteille dans l'espace qui raconte les périples d'Ulysse Mérou journaliste qui s'est retrouvé bloque sur la planète Soror peuplés par des singes plus intelligents que les humains. Donc nous suivons son aventure.
Je m'arrêterais là pour la synopsis. J'ai été emballé par l'histoire que je connaissais en grande partie car je suis fan des films qu'ils ont sortis. Mais le roman est différent donc je n'ai pas eu l'impression de connaitre déjà l'histoire.
Tout au long de ma lecture, je me suis posée beaucoup de questions : comment va-t-il s'en sortir, comment les humains vont redevenir normaux sur la planète Soror, comment les singes sont-ils devenus plus évolués que l'homme mais aussi est –ce possible qu'un jour on assiste à ce phénomène. On peut me prendre pour une naïve mais le roman est tellement bien écrit et qu'il prend le lecteur à parti qu'on est obligé de se poser la question. Pourquoi les singes doivent rester nus et pas l'homme sur Terre? Les singes sont-ils traités dans de bonne condition sur Terre ? On nous apprend à l'école l'homme descend du singe, mais l'inverse ne peut-il pas arriver un jour sur Terre ? Ulysse, je trouve met en avant que l'homme se repose sur ses acquis et du coup le singe par ses prouesses d'imitation a su le dépasser sur la planète Soror.
Pour moi la différence entre les films et le livre, c'est que l'auteur nous fait réfléchir et nous montre que les singes n'ont pas usurpés leur évolution. Tandis que dans les films, le singe a profité d'une faiblesse de l'homme pour voler sa place. le singe est décrit comme vengeur que dans le livre les singes sont plus réfléchis et sont ouvert à la discussion.
Merci à PatPepette de m'avoir conseillé ce livre. Ce n'est peut-être pas encore un coup de coeur mais on y est presque.
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Qui n'a pas vu un des films de la saga « la planète des singes » ? Lire le livre de Pierre Boulle est un peu un retour aux sources. Je l'avais lu pendant mon adolescence puis oublié depuis, parasité par les différentes adaptations cinéma. Petit souvenir : la pochette de l'exemplaire de poche que j'ai lu présente un plan du film avec Charlton Heston. Souvenir presque aussi ancien que celui du livre. Alors l'histoire ? Tout le monde la connaît. Les singes sont devenus plus évolués que les humains et ont, de ce fait, pris le pouvoir. On se retrouve dans un récit de SF, à la française, avec beaucoup d'incohérences et d'imaginaire façon années 60. Mais quel plaisir, justement, de relire ce petit chef d'oeuvre. Comment ne pas s'identifier à Ulysse Mérou ? L'intrigue est bien ficelée même si quelques rebondissements s'enchaînent un peu trop facilement à mon goût. Par ailleurs, j'aime bien cette idée que les singes, nos proches cousins qui nous ressemblent et que nous exterminons allègrement, prennent le pouvoir. Dans quelques siècles, millénaires… l'humanité, de toute manière, n'existera plus.
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