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Le club des voleurs de pianos tome 1 sur 2

Paul Beaupère (Autre)
EAN : 9782215174431
287 pages
Editions Fleurus (11/09/2020)
4.08/5   30 notes
Résumé :
« Les toits de Paris sont magnifiques et magiques, mais quand on est poursuivi par la moitié des policiers de la ville, étrangement, ce n'est ni magique ni magnifique... C'est juste très glissant, très étroit, très sombre, très dangereux, très fatigant, et cette histoire est partie pour très mal finir... »

Nous sommes un groupe de musiciens. Il y a l'oncle Andreï, pianiste, tante Mary, trompettiste, oncle Lucien, batteur, Ethy, ma mère, chanteuse, et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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: Les débuts du roman sont amusants, on se demande les raisons qui ont pu réunir un groupe de personnages sur les toits de Paris avec un piano.
Attention, couvrez-vous, solidement, car il peut pleuvoir du piano.

Nous sommes en 1919, Ils forment presque une famille et viennent tous de différents horizons, c'est la passion de la musique et l'après-guerre qui vont les réunir à une même adresse, dans un café.
C'est John, 12 ans, qui racontera cette drôle d'aventure, avec sa maman, une américaine, veuve livrée à elle-même qui comme beaucoup d'autres dans le monde et sans doute à cette époque, tenteront de recommencer un peu leur vie ailleurs, loin des mauvais souvenirs.
Pour le jeune John, Lucien- l'ancien militaire français manchot-, Lady Mary -l'anglaise très indépendante- et Dimitri -le paysan russe- seront ses tontons et sa tata.
Ils se trouveront les uns les autres autour d'une annonce qui cherchera un orchestre de guinguette.
Les uns au piano, d'autres aux percussions et une à la trompette, le cafetier s'accordera bien que ce ne sera pas le genre musical de la maison attendu.
Nous, nous comprendrons bien qu'avec eux arrivera dans ce petit coin les élans du jazz.
Mais alors pourquoi tout ce petit monde s'est-il trouvé sur les toits à voler des pianos? Oui, voler des pianos.

L'aventure ressemblera à une petite comédie enlevée. de fil en aiguille et parce qu'il faudra apporter un peu de beurre sur les patates, le groupe tentera de trouver des idées ingénieuses pour gagner un peu plus d'argent et travailler le jour: et pourquoi ne pas donner des cours de musique?
Leur bon coeur les mènera vers le danger attendu, avec une autre idée: pourquoi ne pas profiter des instruments en excellent état et inutilisé des familles favorisés pour les "prêtés" à des élèves défavorisés?
Prêtés, prêtés, mais par la trompette de mon grand-père, mais c'est du vol?
Vous découvrirez dans quelle circonstance ce projet fera son chemin et pourquoi il ne sera pas possible de rendre le piano qu'ils ont emprunté.
Le ton de l'aventure sera léger-même dans le Paris d'après-guerre-  , l'atmosphère sera conviviale.
John racontera mais nous ne le sentirons pas vraiment dans une candeur des paroles, il sera plutôt l'excuse pour raconter le reste du groupe, des gens qui auront le coeur sur la main et surtout la musique dans la tête.
L'auteur Paul Beaupère posera très tôt le danger à se faire remarquer dans ce quartier, pour des étrangers, ou à voler des instruments, toute souris aura son chat et il s'appelle le Commissaire Bachelet.
Et ce policier n'est pas commode, il déteste la musique.

C'est une lecture agréable avec son paris d'une vieille époque en fond, un Paris de carte postal, avec l'argot de Lucien le "manchot", très proche de l'ambiance qui swing de l'animé français " Un monstre à Paris" de Bibo Bergeron, qui lui se passait en 1910.
C'est à découvrir.
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Le club des voleurs de pianos est une petite merveille, plume agréable, fluide, imagée, humoristique , mais surtout verve sans fin, permettant une utilisation pédagogique de l'ouvrage, et non seulement sa lecture, qui est avant tout un bonheur. L'histoire se situe en 1920 à Paris. Conte pour enfants, lecture jeunesse mais pas que!!!
Croiser dans une même histoire le voisin des Romanov, poursuivit par la soeur de Lénine (Anna Ielizarova-Oulianova), retrouver comme autre personnage Mary Grantham ( tout droit sortie de Downton Abbey), poursuivie par Lord Carnarvon ( qui dans le conte a juste changé de prénom), Retrouver le nom du Boxeur Joe Gans, comme vainqueur d'un match en 4 rounds contre Raoul tenancier du Café "quatrième round". Voir passer Gustave Eiffel et un dirigeable, et évoquer les entrepôts de dirigeables aux alentours de paris, poursuivre sur le nom du dirigeable *le redoutable" qui en fait deviendra le nom d'un sous marin célèbre, 1er sous marin nucléaire construit en France. Une tête empaillée d'hippopotame qui en 2012 a été retrouvée et présentée dans un musée vert de la ville du Mans, mais qui je pense aura sa part d'aventures dans le second tome de cette histoire. le flair redoutable d'un journaliste du nom d'Alfred Lourdes ( Albert Londres tiens toi bien tu as de la concurrence). le tout situé dans la rue Pernety, nom d'un homme politique qui avait pour épouse la fille du Baron Haussmann dont l'architecture des bâtiments est élogieusement célébrée par l'histoire. Je n'ai pas réussi a identifier clairement le négociant en cochonnailles ( Bronshült), mais je pense qu'il y a un rapport avec Feltman l'inventeur du Hot dog. Quant au commaissaire Bachelet, je pense qu'il doit y avoir un rapport avec le préfet Lépine ( inventeur du concours du même nom),qui créera la *brigade du chef, qui deviendra plus tard la brigade criminelle, pour débarrasser Paris des Apaches et de la Bande à Bonnot. Entre la musique et les instruments, l'histoire qui colle aux pieds des personnages, ce livre est magnifique.. Rocambolesque comme le livre de Jonas Jonasson "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", un peu moins capillotracté, mais tout aussi humoristique. J'attends le tome 2 avec impatience.
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Quelle belle aventure ! Une petite plongée historique dans les années 20, avec la musique comme fil conducteur, ça ne pouvait que me plaire !

C'est l'histoire de 5 personnes, dont un enfant, qui se retrouvent, grâce au fruit du hasard, au bar de Raoul. Des musiciens. Oui, mais pas n'importe lesquels ! Raoul, il ne s'attendait pas à ça. Lui, il voulait de la guinguette ! Mais finalement, cette fine équipe réussira à le convaincre...en musique. Et il les recueillera chez lui, en échange de concerts endiablés, tous les week-end.

Soudés par la musique et l'adversité, ils formèrent une vraie famille.
Soudés par l'amour de la musique, ils créèrent une école... un peu particulière... à leur image !
Soudés par l'envie de transmettre, ils décidèrent de donner toute leur chance aux enfants, qui n'avaient pas les moyens de jouer sur un instrument à la mesure de leur talent.
D'un côté, y'en a un qui prend la poussière. de l'autre, un enfant qui n'a qu'un modeste instrument. En ni une, ni deux, les voici tels des Robins des Bois, en train d'échafauder des plans pour les échanger. Des justiciers au service de la beauté de la musique !

J'ai pris plaisir à suivre cette équipe haute en couleur. Je ne me suis pas du tout ennuyée car, bien sûr, ce n'est pas si simple que ça de jouer les Robins des Bois. C'est une vraie aventure, avec du suspens, de l'humour... même des coups de feu... Gustave Eiffel... et de l'argot parisien.
Je trouve d'ailleurs intéressant pour les enfants de lire ce type de vocabulaire... même s'il est assez fleuri... car ce sont des mots qui se perdent. Et moi, ça m'a bien fait rire !
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Farfelu : c'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour ce roman qui s'adresse à des enfants d'une dizaine d'années. L'action se passe à Paris dans les années 1920. Premier décalage avec les lecteurs. L'histoire est racontée par John, jeune américain de 12 ans qui débarque à Paris avec sa mère, professeur de piano. Ils rencontrent trois autres musiciens, une trompettiste anglaise, un géant russe pianiste et un pur parigot percussionniste manchot. Grâce à Raoul, patron de bistrot atypique, ils vont former un orchestre qui déménage. L'histoire aurait pu se terminer là. Ils forment un orchestre et ils jouent dans le meilleur des mondes. Mais...Il y a des idées bizarres, des passifs un peu ténébreux...
J'ai aimé ce joyeux délire , les différents niveaux de langage, les nombreuses références qui vont des Tontons flingueurs à Gustave Eiffel, de la gare d'Orsay à la guerre 14, de l'histoire russe à l'aristocratie anglaise, j'en passe et des meilleures. Je ne suis pas sûre d'avoir vu toutes les allusions.
Ce livre est un premier tome. Si la suite est de la même eau, je la lirai avec plaisir.
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Vous avez déjà fait vos achats pour Noël ? Quel dommage ! Vous auriez pu ajouter ce formidable club des voleurs de piano à votre panier. Remarquez, il peut être acheté et lu en toute saison, ce serait vraiment dommage de se priver d'un tel ouvrage.
Que dire ? Si ce n'est que les personnages sont totalement barrés, que l'humour est omniprésent, et que l'incroyable créativité de l'intrigue entraîne un très grand plaisir de lecture.
Interressons-nous d'abord à ce magnifique groupe de musiciens, venu d'horizon très divers et très varié. Nous avons un pianiste russe – et son piano – une trompettiste anglais – les femmes aussi peuvent jouer de la trompette, même quand elles sont d'authentiques ladies – un batteur français et une chanteuse américaine, accessoirement ex-professeure de piano, muni d'un fils de douze ans qui adore la musique lui aussi, mais pas forcément certaines idées loufoques.
Oui, ces voleurs de pianos ont en effet un projet simple : emprunter des instruments de musique dont les propriétaires ne se servent pas, pour les prêter à de jeunes musiciens qui en ont besoin. Insistons bien sur le terme « emprunter » : il ne s'agit absolument pas de vol ! Reconnaissons simplement que, si voler un triangle ne me semble pas trop difficile, emprunter un piano peut s'avérer des plus compliqués. Ce n'est pas le gentil ingénieur rencontré au cours de leur pérégrination nocturne, un certain monsieur Eiffel, qui dira le contraire.
L'intrigue est déjà pleine d'inattendu avec la nécessité d'organiser la bonne gestion des emprunts, sans que leur hôte, Raoul, ne s'aperçoive de l'étendue de leurs activités musicales. Ils devront aussi s'occuper d'ennemis actifs. Non, je ne parle pas du commissaire Bachelet, plus sympathique que son désamour de la musique ne le laisse supposer de prime abord. Je parle simplement d'ennemis bien plus coriaces, de personnes qui n'ont pas l'habitude qu'on leur dise non – peut-être parce que personne n'a jamais osé. Si le rythme de l'intrigue était déjà trépident, c'est bien pire quand ces trois personnages entrent en scène sur le grand théâtre des nuits parisiennes. Et ce n'est ici que le premier tome d'une série qui, je l'espère, ne s'arrêtera pas en si bon chemin.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Voilà ma vie parisienne, le jour je vole des instruments, Robin des Bois du hautbois, la nuit je les distribue, père Noël des violoncelles.
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C’est avec un piano qu’il raconte les champs de blé où il a grandi, l’eau des rivières qui coule au printemps et gèle en hiver, les joies, les peines, et même la guerre.
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Monter discrètement sur le toit d'un immeuble qui n'est pas le sien, ce n'est pas une chose facile. En redescendre avec un individu délirant qui parle à toutes les poignées de porte ou aux marches de l'escalier en leur demandant comment elles vont, ça, c'est vraiment difficile !
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Il est 5 heures, Paris s'éveille, je n'ai pas sommeil. Je m'endors en concluant qu'une langue où violon veut aussi dire prison est une chose au moins aussi étrange qu'un pays où les gens pleurent quand ils sont heureux et rient quand ils sont tristes.
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Tante Mary est anglaise (nulle n'est parfaite), fille d'un lord (tout le monde ne peut pas être la fille du roi), très belle (ce qui n'est ni un défaut ni de sa faute) et formidablement bien élevée (mais ça, quand on est fille de lord, c'est le minimum).
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