Sous son air enjoué, Cristina est rongée d’inquiétude. Sa belle sérénité s’est envolée, ses yeux sont ternis, creusés de cernes. Les gardes reviendront, elle le sent. Ils trouveront Juan…
Alors elle attend, elle vit aux aguet, piégée dans cette ferme isolée avec pour seule issue les arbres serrés des vergers.