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4,18

sur 1967 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pourquoi ce roman qui bénéficie de tant d'étoiles, et qui parle de chats, d'amitié et de moult sujets que j'affectionne habituellement ne m'a pas plu ? Mystère ! le style, la lenteur de l'intrigue ?
Ou alors j'en attendais trop, et je suis restée sur ma faim.
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Amateurs de chatons trop mignons, amoureux des ronrons, fuyez ce billet ! J'ai l'intention de m'y livrer à un dépeçage que même les férus de zombies éructant trouveront excessif. (Musa, accroche-toi, les cannetons, à côté, c'est de la gnogotte.)
Vous êtes encore là ? Je vous aurai prévenus.
Je suis pourtant, je le confesse bien volontiers, sensible au pouvoir lénifiant d'une silhouette abandonnée à la volupté du soleil, aux oreilles toute douces qui tapent contre le doigt, aux coussinets peluche et à la tendre chaleur d'un pelage endormi. D'ailleurs, comme le disent ces initiés avec un air mi- fier mi- coupable, j'habite chez mon chat.

Et là, j'ai l'impression que mon préambule façon onctueuse captatio benevolentiae s'apparente à celui de ces types des années 80 qui n'étaient pas encore décomplexés et qui prenaient la précaution de préciser qu'ils avaient de très bons amis noirs avant de lâcher une bonne bombe bien puante…
Allons, trêve de précaution : Ce livre est un hold-up ! Vendu comme les mémoires d'un chat, c'est en fait un mélange infâme de mièvrerie, de récit initiatique et de réflexions pseudo philosophiques. La vie, la mort emballées à la sauce ronron.
L'idée, originale mais est-ce une raison ?, consiste à raconter l'histoire du point de vue de l'animal. Ce qui ne va pas sans quelques nécessités : la vraisemblance aurait imposé que ce félin diariste ne connaisse pas la notion de « monospace », pas plus que de « vingt minutes ». On aurait pu espérer aussi qu'il ne regarde pas le paysage comme le ferait votre mamie derrière la vitre d'un train ou qu'il ne soit pas à même de réciter la composition exacte de ses croquettes, argument marketing inclus.
Mais soit, soit. Allons-y pour le chat mémorialiste. Ne croyez pour autant pas que vous aurez le récit de ses aventures à lui. Non, le chat est prétexte pour nous raconter la vie de son maître Satoru. Ses amitiés, ses problèmes de santé et tout son passé douloureux.
Ce qui continue de dévier l'objet initial vers quelque chose d'assez peu identifié et vaguement dangereux : les mémoires d'un chat qui parlerait d'un humain… à la manière d'un humain mais avec assez de petites allusions rigolotes à sa passion pour les souris ou son envie de faire ses griffes partout pour qu'on essuie une larme attendrie toutes les trois pages. Outch !
Mais ne soyons pas trop durs, peut-être que de cet improbable naîtra du bon et que la narration justifiera ce dérapage. Quelles sont donc les aventures de ce gentil Satoru, trentenaire bien sous tous rapports ?


Alors évidemment, mélanger du tout mignon à tant d'horreurs, ça fait pleurer dans les chaumières. Mais on n'était pas obligés ! Il aurait pu arriver deux ou trois trucs un peu plus sympathiques à notre Satoru et on se serait contentés d'une vague allusion au matou qui laissait ses poils sur la moquette de son appartement.
Mais c'est qu'autre chose se joue. Il faut que l'extrême légèreté rencontre la gravité la plus sombre. C'est une leçon de vie toute orientale que nous prenons là : face aux deuils, face à l'absence, à l'abandon ou à la lâcheté, qu'y a-t-il de plus essentiel que la beauté d'un champ de fleurs (violet et jaunes, pouahhh !) ou la présence d'un petit chat ? Voilà, voilà.
Et pour renforcer la chose, puisque ce n'est pas la subtilité qui nous étouffe, on va mignoniser la bête. de mammifère quadrupède, elle devient allégorie du « kawaï », incarnation de la joie de vivre et de la résilience. Figure tutélaire du foyer, elle se dote de l'aura qu'avaient nos runes, réunissant en un seul animal toute la pop culture du manga et le prêt à consommer de la philosophie orientale.
Alors non seulement l'existence de Nana (c'est le nom du chat) a été détournée pour servir d'écrin à celle de son maître, non seulement on l'a transformé en une sorte d'alien anthropomorphisé mais en plus on l'a plongé dans des tonnes de sirop de sucre gluant. Et maintenant, faudrait qu'on gagatise ! Je le redis, ce livre est un hold-up avec pour otages ses personnages, félin compris, et ses lecteurs !
Ce sera sans moi. Il faut croire que je goûte davantage le haïku que le kawaï…
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"Cette famille m'avait au moins donné une personne, une vieille personne, tolérante et bonne. C'était déjà suffisant pour en être reconnaissant pour toute la vie à ses parents, même si ces derniers ne s'étaient jamais beaucoup préoccupés de leur fils."

J'avais envie d'une lecture naïve et légère dont le sujet était les chats… et bien ce fut une lecture à tiroirs, bien moins naïve qu'elle n'y paraît et j'y ai trouvé des histoires d'enfants. J'ai voyagé au Japon en partant de Tokyo vers le sud, en passant par des villes de Province au milieu des rizières et des cultures, admiré le mont Fuji … 3776 mètres de splendeur, en passant par Hokkaido pour terminer à Sapporo. C'est le voyage émouvant d'un chat et de son maître, ce lien ténu qui unit l'homme et l'animal, être là, ensemble, à cet instant précis, et pour toujours quoi qu'il advienne. 

Le chat de l'histoire est un chat errant de 5 ans, lorsqu'il rencontre son futur maître Satoru Miyawaki qui lui offre un repas par jour sous son monospace.

Se passe alors un événement qui fera que Satoru Miyawaki le recueille. Ils vivront un bon nombre d'années ensemble. 

C'est le début de l'histoire.

Jusqu'au jour où pour une raison gardée secrète, Satoru est obligé de se séparer de son chat, qu'il a nommé Nana, le chiffre 7, car sa queue à la forme du chiffre.

C'est parmi ses connaissances qu'il va rechercher activement un nouveau maître qui s'occupera bien de lui.

L'occasion de revoir des personnes qui lui sont chères, de voyager, de voir défiler les paysages, se remémorer, revivre des sensations lointaines… 

C'est un roman choral et sont intégrées dand chaque chapitre, des parties où nous sommes, lectrices et lecteurs, dans les pensées immédiates du chat intelligent, impertinent, pragmatique et un peu prétentieux qu'est Nana et qui réagit sur chaque personnage rencontré.

Satoru reverra au cours de sa quête, ses anciens camarades de classe et ils se remémoreront leurs vies qui ont commencées avec de sacrés chocs, ou manque : orphelins, enfants du divorce, enfant incompris… et ce que la vie leur a donné pour faire corps, et ce que leur amitié leur a apporté de réconfort, de force, de courage. le lien :  nos animaux de compagnie, qui nous renvoient à l'enfance, aux liens qui unissent et qui construisent.

La fin, je m'en doutais depuis le début, même si le secret est bien gardé… ce livre m'a apporté son petit lot d'émotions. Il se lit rapidement. 

Je suis entrain de me constituer une petite liste sur les romans sur les chats, n'hésitez pas à y contribuer pour l'allonger. 

Je suis un chat de Natsume Soseki

20 ans avec mon chat de Inaba Mayumi (je l'ai!)

Abandonner un chat : Souvenirs de mon père de Haruki Murakami (lu)

Je suis un chat de Tirel Cobato d'après le roman de Soseki

Le chat qui venait du ciel de Hiraide Takashi

Lettre à ma chatte de Marina de Van

Nosaka aime les chats de Nosaka Akiyuki 

Et si les chats disparaissaient du monde de Kayamoura

Elle et son chat de makoto 

Moune, Petit-Lulu, Gros-Mimi de Philippe Ragueneau [ Sophie 93077, Merci ; ) ]

Les chats de hasard de Duperey

La trilogie des chats de Werber

Anima de Wadji Mouawad

Chi, une vie de chat (manga)
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Je dois avouer que j'ai pris ce livre à la bibliothèque car il répondait à l'un des items proposés du défi multi-challenge et j'avoue être assez déçue. L'intention de raconter la vie du personnage principal à travers les yeux de son chat aurait pu être intéressante. Cependant, je ne sais pas si c'est un problème de traduction, mais j'ai trouvé ce livre plutôt mal écrit et assez fatigant à lire. le niveau de narration est très simpliste, les émotions décrites ressemblent à celles d'un enfant alors que le personnage est un adulte (peut-être une volonté de personnifier ainsi le chat). Pas convaincant.
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Je ne comprends pas que ce livre ait obtenu une note aussi haute, sauf si les amoureux des chats en sont devenus complétement gagas. Personnellement, j'aime beaucoup les animaux, chats et chiens en particulier, mais je ne les considère pas de manière anthropomorphe. Ce qui ne m'a vraiment pas plu dans ce livre, c'est l'écriture sommaire, non travaillée, sans le moindre intérêt, et la manière infantile d'aborder ce sujet.
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L'amitié entre Satoru et Nana est émouvante, de même que le voyage de Satoru pour lui trouver un nouveau foyer: ce sont les rencontres avec ses amis qui nous apprenent le parcours difficile de Satoru. Je n'ai en revanche pas accroché à l'écriture (ou sa traduction?), que j'ai trouvée trop littérale et limite simpliste. Ce facteur a freiné ma lecture, qui restera donc une histoire sympathique, mais sans plus pour moi.
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Ce roman est très facile et très rapide à lire. Lu en quelques heures d'une après-midi pluvieuse...Comme le titre l'indique ce roman raconte les mémoires d'un chat. Je pense que les personnes qui aiment et possèdent un chat vont aimer ce livre mais j'avoue que pour moi il y a eu quelques passages que j'ai trouvé un peu ridicules. Notamment l'attachement du propriétaire du chat qui va jusqu'à faire un long voyage en voiture pour éviter à son chat de  prendre l'avion. J'ai trouvé la première partie du livre,où c'est principalement le chat qui s'exprime, un peu plate. J'avais en tête "le journal d'un chat assassin" qui de ce côté là a plus d'humour et est beaucoup plus percutant. La deuxième partie s'étend plus sur la vie du propriétaire du chat, Saturo. Il va à la rencontre d'amis de longue date afin de donner son chat et ce faisant on découvre qui il est, ce que fut  sa vie et aussi pourquoi il cherche a donner ce chat qu'il aime tant. Est ce que j'ai aimé ce livre ? Je suis partagée. J'ai beaucoup pleuré dans la 2eme partie mais est ce que l'on peut considérer que le livre est bon si l'auteur arrive à vous faire pleurer ? Peut être... ou peut être que ce n'est pas important. Je n'ai pas retrouvé la délicatesse et l'élégance de certains romans japonais. C'est peut être pour cela que j'ai été un peu déçue. Bref je vous le conseille même s'il ne me laissera pas un grand souvenir.
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Comme cela m'arrive pourtant rarement, je sors complètement refroidie de cette lecture – je remarque dans tous les cas que cela m'arrive surtout avec la littérature japonaise – . Je suis restée hermétique face à l'histoire de Satoru et de Nana, alors que celle-ci aurait dû me  toucher, que ce soit quant à Satoru lui-même ou par rapport à l'attachement qu'éprouve en fin de compte son chat pour lui.
Ce qui, je pense, m'a gênée, c'est d'abord que je m'attendais aux vraies mémoires d'un chat, pas à seulement quelques passages où Nana s'exprime. La majorité du temps, le narrateur, qui n'est alors pas le chat, nous raconte le passé de Satoru, au fur et à mesure des rencontres avec ses anciens  camarades de classe, et ne laisse que peu de place à Nana, qui est pour moi un prétexte plus qu'autre chose pour créer un fil conducteur artificiel à l'histoire. Et ce passé n'est pas vraiment trépidant, tellement bateau que j'ai l'impression d'avoir déjà lu et relu ce roman des dizaines de fois. En plus, je n'ai pas vraiment vu l'intérêt de faire s'exprimer le chat à la manière d'un jeune en pleine crise d'adolescence, je l'ai trouvé souvent ridicule, et tout sauf drôle ou attachant. Ce qui partait d'une bonne idée, faire s'exprimer un chat, est pour moi parti complètement à vau-l'eau pour ces raisons, le roman qui aurait pu être original devenant on ne peut plus banal.

Un petit point positif : certains passages poétiques en pleine nature sont sympathiques, et bien plus agréables à lire, mais ils sont malheureusement trop peu nombreux – et assez convenus – pour sauver le reste, que j'ai trouvé assez ennuyeux.

Une lecture que j'oublierai donc très vite, et qui me fait encore une fois douter de ma capacité à apprécier la littérature japonaise. J'y suis presque toujours restée extérieure, excepté avec Kafka sur le rivage, que j'avais au contraire trouvé magnifique. Il est vraiment temps que j'arrête le massacre, ce n'est pas fait pour moi !
Lien : https://lartetletreblog.word..
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je me suis encore une fois laissée influencer par un enthousiasme ambiant autour de ce livre gentillet…
certes il y a une atmosphère féline mais je suis déçue… je m'attendais à autre chose…
et je suis déçue de ne pas avoir été à mon tour enthousiaste…
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Le joli petit chachat malicieux de la couverture indique bien le but commercial du livre. Gentillet voire niaiseux, assez mal écrit (traduit ?). Miaou fait le chat qui parle et pense comme un deux-pattes. Rrron pch zzzzzzzz fait le lecteur.
Bof
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