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D'être seul et de se taire, on voit les choses autrement qu'en société ; en même temps qu'elles gardent plus de flou elles frappent davantage l'esprit ; les pensées en deviennent plus graves, elles tendent à se déformer et toujours se teintent de mélancolie. Ce que vous voyez, ce que vous percevez, ce dont en société vous vous seriez débarrassé en échangeant un regard, un rire, un jugement, vous occupe plus qu'il ne convient, et par le silence s'approfondit, prend de la signification, devient évènement, aventure, émotion. De la solitude nait l'originalité, la beauté en ce qu'elle a d'osé et d'étrange, le poème. Et de la solitude aussi, les choses à rebours, désordonnées, absurdes, coupables.
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Quand nous n'écoutons pas notre intuition, nous abandonnons nos âmes. Nous abandonnons nos âmes car nous craignons que, sinon, les autres ne nous abandonnent. Nous avons été élevées à douter de ce que nous savons, à ignorer et à sous-estimer l'autorité de notre instinct.
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Un détachement de soldats vint à passer, ils venaient d'une caserne proche, et marchaient en chantant, enveloppés dans leur propre atmosphère. Un deuxième voiture venant de la ville s'en allait tout deoucement au village voisin. Le cocher dormait. Il n'y avait pas de chien. Cette voiture n'offrait donc aucun intérêt. Survivant deux apprentis, l'un bossu, l'autre de taille gigantesque. Ils marchaient pieds nus, leurs souliers suspendus sur leur dos. Ils apostrophèrent gaiement le cocher endormi et passèrent leur chemin. La circulation était modérée, n'offrait ni encombrement ni accidents.
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Le monde regorge de ce que j’appelle le ”type inconscient” : et je ne puis les supporter, tous ces type inconscient ! je ne puis supporter toute cette vie et cette activité vague, ignorante et dénuée d’intelligence, ce monde d’agaçante naïveté qui m’entoure ! une force douloureuse et irrésistible me pousse - autant que mes forces me le permettent - à expliquer, à exprimer et à rendre conscient d’eux mêmes tous les êtres qui m’entourent, - peu m’importe qu’il en résulte avance ou régression, qu’il en émane consolation et soulagement ou qu’il en coûte de la douleur.
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Qu'on se marie réellement... Quelle serait la différence avec notre mariage blanc ? Va savoir, ça ne changerait peut-être pas notre quotidien. On partagerait joyeusement nos repas, on jouerait avec Marimo, on sortirait parfois... C'est clair que ça ne changerait rien, alors. Et sinon on ferait plus de choses ensemble.
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Déjà, Auguste descendait l'échelle avec Léone sur son épaule, Marcelline se lamentait. "Oh, mon Dieu ! Mon Dieu ! Comment c'est possible !" Parvenu au sol, le vieux se mit en colère. "Ferme-la donc ! Passe plutôt devant préparer ce qu'il faut !" Ils allongèrent Léone sur la table de la cuisine. Elle respirait. C'était l'essentiel ! Marcelline lui déboutonna son chemisier et retira les balles de blé qui lui emplissaient la bouche, Julia arriva quelques instants plus tard avec Anna et René. Ces derniers crurent que leur soeur était morte et se mirent à pleurer. "Foutez-les-moi dehors ! tonna Auguste, je veux rien entendre !" Marcelline lui prit le bras. "Calme-toi ! C'est pas ça qui va la faire revenir !" Julia s'approcha de Léone.
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Une excitation le gagnait maintenant tout entier, associée à la colère, une grande clameur d'impatience qui couvrait tous les conseils de prudence que son esprit lui murmurait mécaniquement. D'habitude, leschoses ne se passaient pas de cette matière, d'habitude, il fallait trimer des semaines ou des mois. Cette aubaine inattendue, l'idée de ce dénouement soudain d'une traque à peine commencée libérait en lui une énergie sauvage, faisait peser son pied sur la pédale d'accélérateur. Ses mains étaient serrées sur le volant. Il conduisait avec une imprudence qui auraiet valu une procè-verbal à un civil, louvoyant au milieu de la circulation, jouant de l'avertisseur et du frein, les mains et les pieds faisant corps avec la machine qui fonçait sans 'arrêter vers l'adresse qui figurait dans le petit carnet de voyage
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Quand la cadillac explosa, l'horloge du tableau de bord indiquait neuf heures moins le quart.



La bombe était puissante.



L'explosion, qui se produisit sour le capot, expédia des éclats d'acier à l'intérieur de l'habitacle, déchira le toit comme du papier et projeta les portières sur la route. Abandonnée à elle-même, la Cadillac fit une violente embardée à elle-même, traversa deux voiex, se coucha sur le flanc comme une monstre de fer blessé et prit soudain feu.



Un cabriolet qui arrivait braqua brutalement pour tenter d'éviter la Cadillac en flammes. Il y eut une seconde explosion. Le cabriolet bondit sauvagement et alle s'écraser contre le parapet du fleuve.



Quand la police arriva sur les lieux, la seule survivantes des deux voitures était une jeune fille de dix-sept ans qui était passée à travers le pare-brise du cabriolet.
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Un roulement de tambour s'éleva, enfla, persista, lan­cinant. Bul Isome tenta de ruer, mais le nœud coulant se resserra autour de son cou et il se tint tranquille. Sur l'esplanade, la foule était muette et immobile. Seul le roulement de tambour se faisait entendre, et Jato Salor sut qu'il emporterait dans la mort ce dernier son, car il était clair que l'instant du supplice approchait.



— Mourir ici, maugréa Bul, dans une galaxie Inconnue et loin d' Obicera, ce n'est pas ce dont j'avais rêvé...



— II faut bien mourir un jour, souffla Nadu Onela.



Ils regardèrent Jato Salor, le virent statufié, œil écarquillé vers le ciel que le couchant enflammait, sui­virent machinalement ce regard que l'espoir illuminait.



Par-desus les toits plats de Welhhu, le vaisseau spatial « Itanamo » arrivait rapidement, canons désintégrateurs braqués...
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Je me dis que Léonard Cohen aurait aimé le ciel fermé, gris,bas, le petit crachin qui vous pénètre la peau, les gens qui vont quelque part, le nez dans leur écharpe. De quoi chanter le désespoir d’un amour perdu.
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Les chasseurs d'Afrique demandent des renforts. La cavalerie disponible et les poneys attelés du génie, tirant des charrettes bourrées de pelles et de pioches, les suivent au petit trot. Les deux compagnies du commandant Mazière se mettent en marche. Un cavlier posté en sentinelle pointe son bras en direction de la banque de Salonique et des bâtiments alentour qui sont aussi la proie des flammes. Les soldtas français se joignent aux pompiers grecs pour combattre l'incendie.
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On n’a pas besoin de raison pour être fatigué. Le repos, le confort, on n’a pas besoin de les avoir mérités. On a le droit d’être, point final.
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Mallory acquiesça. C'était un renseignement utile pour son enquête, ce qui parut réjouir Charles. N'import qi pouvait voir qu'il était amoureux de cette fille. Tant mieux, il était heureux au moins. Du bon travail... Cora commençait à épreuver de la sympathie pour cet homme.



Elle se leva en annonçant qu'il fallait qu'elle rentre. Charles l'escorta dans l'ascenseur et la conduisit jusqu'à un taxi. Il insista pour payer sa course. La vieille dame lui serra la main en disant :



- Vous n'êtes pas né dans le siècle qu vous méritez, cher ami...
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Hannah s'approcha et s'agenouilla près d'Archie qui pleurait. C'est lui qui avait raison : à quoi bon savoir tout ça ?



L'homme qu'elle avait devant lui n'était plus celui qu'elle avait aimé au début. Qu'avait-il de commun avec celui qui était parti en mer, fier, confiant, l'ambition chevillée au corps ? Aujourg'hui, elle se tenait face à un homme vieilli, en même temps plus fort et plus vulnérable, à une sorte d'étranger qui s'était glissé dans la peau de son mari, un étranger qui s'était glissé dans la peau de son mari, un étranger qu'elle voulait à tout pris connaître. Elle souhaitait tout recommencer, sans préjugé. Elle posa sa main délicatement sur celle d'Archie.
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L'alcool le faisait parler au plus près de ses vrais sentiments. D'habitude il déguisait mieux. La magie poudroyait sur ses mots d'approche. Il s'entendait aux platitudes inspirées dont elles ont besoin, toutes, pour s'estimer dûment conquises et baisables à volonté.



Il rebut au goulot. Mona se dégagea quantd il avança la main.
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Le genre d'histoire qui vous fait vous demander à quoi ça sert qu'un néonazi apprenne à considérer qu'une personne noire est un être humain, s'il doit crever dix-huit mois plus tard : ou la morale de ladite histoire est peut-être que les seuls blancs qui sont disposés à considérer les noirs comme des êtres humains sont aussi ceux qui, de toute façon se préparent à mourir.
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Colchester ne prit pas mal cet avis un peu brutal, il fera soigneusement sa porte et se mit à secouer ses vêtements couverts de neige.



On était dans la nuit du 24 décembre et il faisait un temps épouvantable. Le froid était beaucoup plus vif qu'il ne l'est en général en Irlande du bord du canal Saint-George
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Je ne veux pas être celle que l'on case dans le vide laissé par une autre.
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D’ailleurs à ton échelle, tu fais dans l’extinction animale…

Ha, ne commence pas à me rouler des yeux comme ça !

La pâte, les biscuits, toutes les saloperies que tu t’enfiles pour soulager ton stress, pour donner du volume à ton cul. Pense qu’à chaque fois que tu t’enfiles une de ces merdes, tu crames un orang-outan…
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Tu as compris le bordel ? C’est déjà la smala…Au départ des petites arnaques pour en arriver à dépecer des éléphants et des rhinos à la tronçonneuse dans la brousse. Pas de haut-le-coeur s’il te plait, c’est comme ça que cela se passe pour que tu aies un beau pendentif en ivoire autour du cou.
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