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Citations de Valentin Musso (606)


Tout être humain est un abime. On a le vertige quand on regarde dedans.
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Quand on se tait, on a toujours l'air intelligent. Dès qu'on ouvre la bouche, on s'expose.
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C'est une absurdité de croire que les sentiments seuls ont le pouvoir d'effacer les mensonges et les trahisons.
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La véritable histoire d’un être n’est pas dans ce qu’il a fait, mais dans ce qu’il a voulu faire.
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Nous vivions à la campagne et les enfants à l’époque se faisaient parfois corriger violemment. Alors nous enfermer dans une pièce, même froide et sombre, ce n’était pas le pire des châtiments croyez-moi.
Aujourd’hui, évidemment, si des parents agissent de la sorte, ils se retrouveraient immédiatement au poste. On voudrait même interdire la fessée. C’est d’un ridicule !
Pour ça, elle n’avait pas tort. Il s’en était pris, des torgnoles, gamin, et ça ne l’avait pas traumatisé…
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C'est le grand drame des handicapés des sentiments : Ils ont l'impression constante de se faire violence et de dépasser leurs propres limites dans l'indifférence la plus totale, sans que personne ne leur sache gré de leurs efforts.
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Derrière la vitre du véhicule, elle t’a fait un petit signe de la main. Tu l’as vue sourire, d’un sourire triste qui t’a fait culpabiliser. Tu as songé qu’il y avait une certaine cruauté à se montrer aimable et poli à longueur de journée avec des quasi-inconnus et si dur avec ceux qu’on aime.
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Parfois, nous fuyons le bonheur parce qu'il nous semble une chose trop simple, et, en provoquant notre propre échec, nous voulons nous donner raison d'y avoir renoncé. (p398)
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Assister à une autopsie, dans ces salles carrelées, totalement aseptisées et baignées d'une lumière trop artificielle était un moment difficile à passer: on pouvait supporter, mais on ne se blindait jamais.
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J'ai davantage l'impression d'agir de manière égoïste, pour nous préserver, ceux qui me sont chers et moi. Car, au fond, j'ai appris que la vérité faisait mal une bonne fois pour toutes, alors que la douleur du mensonge ne s'éteint qu'avec lui.
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Pour la première fois depuis la mort de mon frère et avec une sorte de gêne déplacée ,une soirée que qualifierais de < normale > , comme si nous avions réussi à faire abstraction des événements et à nous isoler dans une bulle .
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Les secrets ont leur rhétorique fallacieuse. Un secret n’est pas un mensonge par omission – conception trop facile et rassurante. Il est un négatif photographique, une réalité en creux ayant sa propre existence et qui le jour où elle est mise à jour peut tout dévaster, là où, révélée à temps, elle aurait sans doute blessé, mais de ces blessures dont on guérit. Sa force destructrice réside dans la dissimulation, plus que dans le contenu dissimulé. C’est ce qu’avaient refusé de comprendre mes grands-parents.
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Tu faisais l'expérience de cette banalité qu'on ne se sent pas toujours plus fort de découvrir la faiblesse de l'autre.
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Je pris soudain conscience que j'appartenais à la dernière génération qui entretînt encore un vrai rapport de proximité avec la Seconde Guerre mondiale. A l'époque où j'étais lycéen, des résistants et des victimes des camps venaient nous voir dans les classes. Nous leur avions parlé, nous avions appris de vive voix "l'expérience de l'extrême" dont ils avaient été victimes. L'unicité de la Shoah ne faisait pour nous aucun doute. Je me rendais compte que dans quinze ou vingt ans, il ne resterait pratiquement plus aucun témoin direct de l'horreur de cette guerre et que, sans doute, ce conflit finirait par devenir dans les esprits semblable à tous les autres.
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- Ce qui rend ces tueurs inhumains à nos yeux, c'est leur absence totale d'empathie. Ils n'ont presque jamais la moindre sensibilité. Dans le cas qui nous occupe, l'assassin ne voit pas des enfants qui souffrent ou qui paniquent mais des victimes potentielles qui peuvent pour un temps annihiler ses propres angoisses. Crf enfants sont exécutés, sacrifiés à sa violence prédatrice. Ils n'ont d'autre avenir que celui de périr parce qu'il l'a décidé.
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Dans moins de trente secondes, elle sera morte.
Son corps sera tellement méconnaissable que ses parents, à la morgue, parviendront à peine à l’identifier. Seul un petit tatouage sur sa cheville droite ne leur laissera aucun doute. Un papillon tribal qu’elle s’était fait tatouer à 18 ans.
« Elle ne méritait pas ça… », « À son âge… », « Elle avait tout pour elle… ». Voilà le genre de banalités que l’on entendra à l’annonce de sa mort, parce qu’il faut bien dire quelque chose dans de pareilles circonstances.
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Car,au fond,j'ai appris que la vérité faisait mal une bonne fois pour toutes, alors que la douleur du mensonge ne s'éteint qu'avec lui.
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Le sens de ses paroles n'a pas franchi la barrière de ton cerveau. Tu étais encore dans le coaltar, vaseux.
Plus tard, tu devrais songer que la mort par téléphone a quelque chose d'irréel - l'éloignement physique, la voix retranscrite pas de simples ondes donnent l'impression d'un mauvais canular.
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Qu'est-ce que Claire pouvait penser de lui en ce moment ? Rien, strictement rien, parce qu'elle était morte et que toutes les histoires qu'on raconte aux gosses - le paradis, les âmes qui montent au ciel et continuent de veiller sur les vivants - n’étaient qu'un beau ramassis de conneries. Il n'y avait rien après la mort, Claire avait disparu. Elle n’était plus qu'un corps enveloppé dans une house qui attendait d’être charcuté par un médecin légiste. Voila la stricte vérité.
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Les choses ne disparaissent pas si on les ignore; une leçon d'apprise. Peut-être les leçons doivent-elles parfois faire mal pour qu'on les retienne pour de bon.
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