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3.77/5 (sur 126 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) : 1988
Biographie :

Sue Rainsford est une romancière et critique d'art irlandaise.
Diplômée d’un MFA en écriture et littérature de Bennington College dans le Vermont, États-Unis.
Lauréate de la résidence d’artistes MacDowell Fellowship en 2019.
Son premier roman Jusque dans la terre est encensé par le New York Times, le Guardian et The Irish Times. Et obtient de nombreux prix dont le Kate O'Brien Award.9 août 2022..

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Bibliographie de Sue Rainsford   (2)Voir plus

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Le livre devient-il le nouvel accessoire du luxe ? Rendez-vous littéraires Chanel, Exposition de livres au Bon Marché, galeries de livres à Saint Laurent Babylone ou chez Ruptures, de Paris à Tanger en passant par Marseille. Est-ce une lubie ? Pourquoi le luxe continue-t-il de s'accrocher à l'édition, marché a priori si peu rentable ? Sean Rose, journaliste à Livres Hebdo, nous raconte les coulisses de son enquête sur les liens discrets voire secrets entre le luxe et l'édition. Dans la deuxième partie de l'épisode, Lauren Malka nous emmène à la librairie La fleur qui pousse à l'intérieur à Dijon, ville de gastronomie et de culture, à la rencontre de Clémentine, Clémence et Audrey, qui goûtent les livres comme autant de gourmandises. Enfin, les journalistes de Livres Hebdo se réunissent pour présenter leurs coups de coeur littéraires et les tendances fortes de la saison. Au programme : Vallée du Silicium, d'Alain Damasio publié au Seuil ; Amy pour la vie, de Sophian Fanen, coédité par Novice et Les Jours ; La fermière tuée par sa vache, de Christophe Boltanski, coédité par Autrement et Zadig ; Parfois l'homme, de Sébastien Bailly, publié aux éditions du Tripode ; Jours de sang, de Sue Rainsford, publié aux Forges de Vulcain.Un podcast réalisé en partenariat avec les éditions DUNOD, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.Cet épisode est réalisé en partenariat avec les éditions Gallimard Jeunesse, qui publient ce mois-ci le grand final de la saga romanesque Alma, une trilogie magistrale de Timothée de Fombelle sur l'esclavage et le combat pour l'abolition. En librairie, vous pouvez déjà découvrir les deux premiers tomes d'Alma, plébiscités par la critique et les lecteurs : Prix Gulli, France Télévisions, Meilleur livre jeunesse selon le magazine Lire en 2020 et Prix Sorcières en 2021 ! Dans le grand final à paraître le 30 mai, vous retrouverez Alma et Joseph, happés par la tornade de la Révolution, alors que Paris bouillonne dans la chaleur de Juillet 1789.Ont participé à cet épisode :Sean Rose, Marie Fouquet, Pauline Gabinari, Jacques BraunsteinSont mentionnés dans cet épisode :ArléaLVMH“Vallée du silicium” d'Alain Damasio Editions du Seuil, (12 avril 2024) “La Horde du Contrevent” d'Alain Damasio, éditions La Volte (2004)“La zone du dehors” d'Alain Damasio, La Volte (2007)"La fermière tuée par sa vache", de Christophe Boltanski premier livre de la collection Zadig (revue fondée par Eric Fottorino) - Autrement, le 15 mai et "Amy pour la vie" de Sophian Fanen publié par Les Jours et les éditions Novice.“Parfois l'homme” de Sébastien Bailly, Tripode, (paru le 8 février 2024 et lauréat du prix RTBF La première 2024)Le Tripode, dirigé par Frédéric Martin, a reçu plusieurs prix les dernières années : le Prix RTBF La première en 2021 pour "Le Démon de la Colline aux Loups” de Dimitri Rouchon-Borie, puis à nouveau en 2022 pour “Watergang” de Mario Alonso. Mathieu Belezi a aussi obtenu le prix du Livre inter 2023 avec “

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Après un certain temps, les oiseaux avaient compris et ne s'approchaient plus de moi.
C'est difficile à exprimer, à décrire, une solitude aussi absolue.
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Et parfois, même si elle est nuisible, une maladie est trop profondément enracinée, et le corps ne peut même plus envisager de s'en débarrasser.
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Solitude. Solitude. Il faut avoir un coeur, pour se sentir seul.
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Et ses seins, masse fluide emplissant les bonnets de son soutien-gorge comme des feuilles mortes humides qui bloquent l'entrée d'une canalisation.
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Essayer de ne pas être vu, ça ralentit le temps.
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Quand on vit dans la terreur, la terreur s'infiltre partout.
Les choses les plus simples deviennent tordues, à cause d'elle.
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Toute tempête est cruelle, quelle que soit sa puissance ou son origine ; elle ne souhaite rien, n'espère rien, ne veut pas se venger, n'obéit pas à la raison.
Si la tempête vous détruit, c'est parce que vous vous trouviez sur son chemin.
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Toute tempête est cruelle, quelle que soit sa puissance ou son origine ; elle ne souhaite rien, n'espère rien, ne veut pas se venger, n'obéit pas à la raison. Si la tempête vous détruit, c'est parce que vous vous trouviez sur son chemin.
Bref, nous ne pouvions rien faire, nous ne pouvions que nous résigner.
Nous ne pouvions que forcer nos peurs et nos croyances à s'en accommoder. (10)
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Père a toujours été plus bestial que moi.
Certaines nuits, il laissait son échine s’affaisser, il se mettait à quatre pattes, il abandonnait raison et langage, et il courait de par la forêt.
Il revenait à l’aube, la gorge, la poitrine et le ventre rouges, entrait par la porte de derrière, se redressait et se mettait debout dans la cuisine. Les os qui craquent, les épaules qui se remettent en place, disait-il.
– Pourquoi tu ne viens jamais à la chasse avec moi, Ada ?
Je riais et je répondais que j’avais mes propres loisirs.
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Les étés, par ici, se composent de longues herbes négligées, d’une uniforme lumière de citron, de chaleur qui cuit la terre et qui fait vibrer l’air. Les ombres sont si noires, si profondes qu’elles semblent aussi solides, aussi vivantes que les corps qui les projettent.
Par ici, l’été, même les matins brûlent d’une ardeur acérée, et tous les matins, quand je me lève, je laisse la chaude confusion de mes draps pour aller dehors, sur les pavés du patio, et j’examine la grille de la bouche d’évacuation.
Entaille, petit trou, petit ravin.
Même par ce temps, une moiteur secrète y scintille.
Moi, elle me fait peur.
Cette canalisation.
Elle me fait peur parce que, tout longs et secs que soient nos étés, des limaces en ressortent, rampent sur leurs ventres de serpent, errent partout sur le patio afin de s’introduire dans la maison. J’ai toujours détesté les limaces, depuis que je suis toute petite. Une fois, j’en ai pris une et je l’ai coincée entre mon index et mon pouce, et je les ai frottés l’un contre l’autre jusqu’à ce que la bête, minuscule, un bébé, de la taille d’une fève, soit écrasée.
La nuit, j’entends leur lente procession. Toutes ces limaces qui vivent sous la maison, je les entends se traîner sur les cailloux et dans la poussière, se ratatiner comme la peau de vieux fruits. Aveuglément, de ci de là, sur la pelouse, leurs yeux-tentacules aux aguets.
Et maintenant, à la lumière du jour, le jardin bruisse et soupire, m’empêchant de percevoir les murmures souples de leurs ventres.
J’en vois une, petit mufle aveugle, serpent noir de la taille d’un pouce, qui sort de la grille fissurée. Elle se dirige vers l’herbe jaune, sorte de croûte carbonisée qui recouvre les entrailles luxuriantes de la pelouse.
Si Père était là, il épandrait du sel.
Il en verserait dans la bouche d’évacuation.
Si je pouvais entendre craquer leurs mille cadavres, si je pouvais supporter leur odeur sans nausée, je ferais la même chose.
Père ne détestait pas les limaces, mais il s’en méfiait.
À la fois liquides et solides, ni l’un ni l’autre pourtant, et si lentes.
Il est juste, je suppose, que j’en suive une aujourd’hui, car ce jour est celui où une longue attente s’achève enfin. Car la Terre bouge.
Pour la première fois depuis tant et tant de pâles années. Elle bouge.
Tout est terminé.
Tout près, le plant touffu de lavande ne répand presque plus de parfum.
C’est la chaleur.
Rien n’y résiste.
Enfin, rien n’y résiste qui n’est pas sous terre.
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