Citations de Olivier Bocquet (180)
Mon père pardonne toujours tout à sa fille chérie. Je te rappelle que c'est un homme. Et tu sais comment sont les hommes : désarmés par notre fragilité.
Dans ma branche, la pitié est une faute professionnelle.
Toute logique et toute conscience éventuelle des conséquences avaient été effacées au profit de l'instinct et du désir d'agir.
[Les hommes] ne doivent jamais savoir que tu as besoin d'eux. Et tu dois leur faire sentir que, quoiqu'ils fassent, ce n'est pas assez.
KENZA : Tiens, goûte.
FRANCK : On dirait du vomi.
KENZA : Le vomi c’est plus amer. Là, ça se rapproche de la cervelle de taupe, je trouve. Avec un petit goût de banane en plus.
Je les trouve tous les deux assez attendrissants de se cacher comme ça, mais d'après A ..., pour être élu il faut être hétéro ... Je n'en suis pas certaine : on est au XXI siècle quand même !
Pourtant ... j'ai encore le souvenir d'une conversation entre mes parents et leurs amis un soir de réveillon, durant laquelle une dinde autre que celle qui était dans nos assiettes a dit quelque chose comme « Oh non, surtout pas Delanoë à la mairie de Paris ! Il nous faut un vrai homme à la tête de la ville !», et tout le monde avait l'air d'accord.
Sur le moment, c'est surtout le « nous » qui m'avait étonnée : comme si Paris était Fontainebleau. Ce n'est que plus tard, en apprenant que Delanoë était homo, que i'ai compris que j'avais manqué l'essentiel...
Je n'ai aucun ami ... pas d'amant non plus et ça ne me manque pas. Les quelques personnes avec qui j ai eu des rapprochements sont passées comme des comètes. Sitôt arrivées, sitôt reparties.
Je finis toujours par les trouver encombrantes. Elles posent des questions, elles s'inquiètent, elles forcent l'intimité en déroulant toute leur vie sous mes yeux, en espérant sans doute que je me confie à mon tour. Mais qu'y aurait-il à raconter ? Une vie solitaire et sans éclat ... Faudrait-il que j'invente des alibis pour justifier de ceci ou de cela ? Que je mente pour rendre mon existence plus présentable, plus conforme ? ...
"Tu n'es vraiment pas comme tout le monde" me répétait sans cesse Sophia... Elle est morte d'un cancer foudroyant. Une pierre tombale parmi tant d'autres.
Une chose est sûre : je finirai comme elle. Comme tout le monde.
Comme dit le proverbe : ce n’est pas parce qu’on devient super qu’on est super.
J’ai beaucoup travaillé pour ne jamais rien avoir à porter. D’ailleurs, je n’ai pas les bons habits. Et puis ça abîmerait mes ongles.
Frnck _ Comment je vais rentrer chez moi ?
_ Si je reste ici, je vais crever de froid, de faim, de maladie,de blessure, d'un simple rhume ! Je vais mourir écrasé, broyé, intoxiqué, brûlé, noyé, digéré, dépecé...
Ou pire je vais survivre !
FRANCK : Oui non mais d’accord, mais comment tu peux manger ça …
KENZA : Ah ! Ben j’me force … Regarde les autres ! Tu crois que l’on mange par plsr ? On mange parce qu’on est obligés ! On a bien essayé d’arrêter mais on s ‘est rendu compte qu’au bout d’un moment on mourait.
Vous savez m’am… À l’Ouest, la vie n’est pas tendre avec les femmes seules. Vous avez besoin d’une protection. Je peux m’assurer qu’on vous respecte, qu’on vous traite comme une lady. Et… J’ai entendu dire que feu vot’ mari avait acheté une concession minière en Californie. Je peux vous aider avec ça aussi.
- C'est moi !
- Ah ! Enfin ! J'étais morte inquiétude ! Tu as vu les informations ?
Ils s'attaquent les pasteurs !
- Ne t'inquiètes pas Ils exagérent tout à la télé
- Quand même j'ai vu des images...
- Tout va bien je te dis je suis là !
- Dis moi tu n'aurais pas vu ma croix ? Celle que je porte là ...
- Quelqu'un te l'a arrachée ? Tu as été agressé ?
- Mais non ! Je l'ai juste perdu.
- Ne me mens pas ! Ils t'ont attaqué c'est ça ?
- Arrête de dire n'importe quoi ! Aide moi à plutôt chercher ce crucifix !
- Voler le crucifix d'un ministre de Dieu ! Comment est ce...
- BON SANG ! JE TE DIS QUE JE L'AI PERDU !!!
- Si on était dans un roman, on en serait au moins à la page cent quatre-vingt-six, et vous savez quoi ? Le lecteur serait en train de s’ennuyer ! Il faut qu’un truc arrive.
- Tu ne peux pas sauver les gens ou les animaux, ou quoi que ce soit, contre leur volonté !
Je veux parler au directeur ! C’est quoi ce parc d’attractions ? Y’a pas de normes de sécurité à respecter ? Pour éviter de se faire attaquer par un fauve, ou mordre par un enfant, ou jeter du haut d’une liane ? Même pour les brosses à dents, y’a des normes !
Chaque livre de bande dessinée est un prototype, on se convainc qu'il est viable, on fait tout pour qu'il le soit, mais en fin de compte on sort un livre comme on lance une bouteille à la mer, sans la moindre certitude qu'il arrive à bon port. Un an de travail pour une bouteille à la mer. Un travail qui, comme tout travail, est très concret quand on le fait mais très abstrait quand on tente de le décrire. Un boulot comme les autres en somme.
Les mains en l’air ! Allez, bien haut ! Mieux que ça ! Je veux voir vos aisselles !
Je n’ose imaginer ce qu’elles feraient si elles avaient des armes.
– Qu’est-ce qu’il se passe là-bas ?
– Le croque-mort n’a pas assez de bois pour les cercueils alors on en récupère où on peut.
– Elles ont tué combien de personnes ?
– J’ai perdu le compte. Pourtant les comptes, ça me connaît. Ce que je sais, c’est qu’elles ont fait un massacre. Et elles n’étaient même pas armées.