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Shi tome 6 sur 6

Homs (Autre)
EAN : 9782505115182
56 pages
Dargaud (15/09/2023)
4.24/5   56 notes
Résumé :
Londres, 1858. Alors que Jay attend son jugement en prison et se morfond dans ses remords après les tragiques événements de Trafalgar Square, et que Kita et Senseï tentent, comme leurs démons, de se remettre tant bien que mal de leurs blessures, un nouveau malheur s'abat sur l'Angleterre et la capitale de l'Empire victorien. Une énorme vague de chaleur assèche la Tamise, empuante Londres et menace de relancer une épidémie de choléra. Ce qui n'empêche pas les fondatr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Alors, Londres, ça swingue ? Eh bien non, ça stink (stinker = puer en brusseleir ou en flamand) !

1858 est l'année de la grande puanteur à Londres (The Great Stink – tiens, le patois de Bruxelles rejoint la langue anglaise) et même la reine Victoria est incommodée par les remugles montant de la Tamise, dont le débit est tari.

Une fois de plus, les auteurs nous proposent un album qui pulse, qui a du corps, de l'esprit, de la profondeur et pour le moment, pas d'essoufflement de la série (ouf, parce que je l'aime bien).

La bande dessinée continue de mélanger habillement le fantastique, l'historique, le roman social, la critique sociale, les conditions de la femme, des enfants (il ne faisait pas bon être un gosse à cette époque), sans que les sujets ne prennent le dessus l'un sur l'autre ou que le tout ressemble à un bordel.

La reine Victoria, déconnectée du monde, me donne toujours envie de la secouer (mais on a envie de baffer tous les dirigeants, surtout IRL), tant elle vit loin de toutes les misères endurées par une partie de ses sujets, notamment les femmes et les gosses. Notre équipe va lui jouer un tour de pendu et cela lui fera les pieds, tiens !

Les dessins sont toujours très agréables à regarder, détaillés et j'ai aimé les allers-retours dans le temps, car ils éclairent toujours l'histoire ou nous détaillent le passé d'un personnage. Maintenant, nous savons pourquoi les enfants étaient enlevés dans notre époque (j'aurais dû le comprendre, c'est vieux comme le monde)…

Une bédé qu'il vaut mieux commencer par le début, afin de tout comprendre et qui met les femmes à l'honneur, dans l'Angleterre victorienne. Pas facile, à cette époque, de se hisser à hauteur des hommes…

Vivement l'album suivant, parce que le suspense est insoutenable !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Sur fond de crise sanitaire, Zidrou et Homs nous offrent encore un album percutant et très rythmé. Inutile de s'étaler plus sur le talent du duo qui après six tomes – déjà ?! – arrive sans peine à tenir en haleine le lecteur !

Ce qui est très surprenant mais extrêmement agréable dans ce tome, c'est la multitude de chemins qui s'ouvrent aux lecteurs. Je m'explique, ici, on a l'impression d'être à un croisement et que l'histoire prend de multiples directions : faire en sorte que la fille de Jay soit saine et sauve, combattre les injustices faites aux femmes, protéger les enfants et se venger. Ce qui donne un récit dense sur fond de critique sociale de l'Angleterre victorienne. Une fois encore, on peut noter les petites touches d'humour ici et là parsemées tout au long de cet album.

Il faut saluer une fois encore la justesse et finesse des dessins. Notamment lorsque l'on met un soupçon d'érotisme dans la relation charnelle entre Jay et Kita, c'est délicat et beau sans tomber dans le vulgaire. Les illustrations impulsent un certain dynamisme à l'histoire, c'est jubilatoire.

Vous l'aurez compris, vivement la suite ! Petit conseil, si cette série vous intrigue, il faut absolument les lire dans l'ordre pour bien saisir tout le potentiel de l'intrigue et avoir toutes les références pour ne rien rater, et notamment avoir en tête les intrigues déjouées dans les tomes précédents.
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..
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En 1858, tout va mal et Victoria espère la fin de l'an pire

Ce 6ème tome qui clôt le deuxième cycle, est dans la parfaite continuité du précédent. D'ailleurs, la construction du récit est assez identique, avec au début, un retour sur l'enfance de Kita, puis, des allers-retours entre l'époque victorienne à Londres et les Etats-unis des années 50 où se déroule une enquête sur des disparitions d'enfants.
La terrible répression du Black Friday a montré que les espoirs des mères en colère (Angry Mothers) d'obtenir pacifiquement des avancées en matière de travail des enfants, étaient illusoires. Jay est toujours prisonnière, attendant que son sort soit fixé, entre départ en Australie ou potence. Kita se remet difficilement de sa blessure et Sensei est aussi très affaibli. Il est donc désormais temps de faire appel à Shi, le 4ème démon pour qu'arrive enfin le Roi Démon.

Peut-être délivrera-t'il Londres de ses monstres trop humains, tandis que la canicule de l'été 1858 a transformé la ville en cloaque à ciel ouvert propice au choléra : c'est la grande puanteur. C'est un peu l'annus horribilis de Victoria.

Comme d'habitude, nous avons là un récit assez dense, mêlant critique sociale et conte fantastique, avec de l'humour, un zeste d'érotisme mettant en relief de fortes femmes. Et comme d'habitude également, cette BD est royalement servie par la maîtrise d'Homs dont le dessin est vraiment éblouissant en termes de dynamisme, justesse des traits et composition.

(Avis à ceux qui s'intéresseraient à cette série : il est indispensable de la lire dans l'ordre.)
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Toujours entre deux époques qui se répondent, nous retrouvons nos diverses héroïnes à peu prêt où nous les avions laissées.
Au XIXe siècle, Jay et Kita ont été séparées mais, sachant sa fille perdue en danger, Jay va faire en sorte de se libérer de ses chaines afin de retrouver la jeune Japonaise afin de pouvoir continuer leur lutte. Et une idée incroyable leur vient à l'esprit : la reine Victoria aime ses enfants par dessus tout...et si l'un d'eux venait à se faire kidnapper afin d'expérimenter les conditions intolérables de travail que subissent les enfants moins bien nés...
Au XXe siècle, la colère des Angry Mothers est toujours bien présente, ainsi que leur désir de justice, et la vengeance est un plat qui se mange froid.

Le dessin de Homs est toujours magnifique. J'adore.
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Jay et Kita continuent leur lutte contre la société victorienne et pour la défense des enfants. Dans ce tome, elles manquent d'être séparées à jamais, mais parviennent finalement à se retrouver.

Elles sont opposées à une chef de la police qui n'hésite pas à jouer sur les failles personnelles des héroïnes pour parvenir à ses fins.

On comprend un peu mieux le lien, au travers de cet album des évènement de l'époque victorienne avec ceux qui se déroulent aux USA bien des années plus tard.

Parallèlement et pour en revenir à l'époque victorienne, Jay et Kita semblent trouver en fin d'album une nouvelle alliée bien inattendue...
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critiques presse (1)
BDGest
06 octobre 2023
"La grande puanteur" clôt superbement ce diptyque tout en donnant quelques clefs qui permettent de mieux entrevoir les liens possibles qui depuis "Au commencement était la colère... " se tissent entre la capitale anglaise et, aujourd’hui, la banlieue de Duluth dans le Minnesota.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
– Ne me regarde pas : je suis horrible !

– Nos cicatrices, telles des rivières de chair, sont la géographie de notre existence : elles nous définissent. Ta cicatrice est à ton image, Kita : superbe, puissante.
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