Un roman très contemporain qui peut tant résonner pour les mamans qui doivent jongler entre une vie professionnelle bousculée par des Codir, KPI, deadlines, messages incessants jour et nuit d un manager sans limites (…), une vie familiale et son lot de carnets à signer, de sorties pique-nique à préparer, des paquets de mouchoirs à fournir en début d'année (…) et une vie affective et amoureuse.
Comment ne pas s'identifier à Elsa, qui trouve dans les mots et la littérature, les rires de ses enfants et la tendresse d un homme la force d'avancer dans la vie avec une sérénité contagieuse.
Et quelle belle leçon de vie nous donne Romain, jeune homme handicapé suite à un accident qui retourne à la vie grâce à la magie d'une rencontre.
Bref, un joli roman, plein d espoirs, qui donne en plus, plein d'idées de lecture !
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Un magnifique premier roman, émouvant, avec une écriture fluide, facile à lire.
Nous nous attachons dès les premières pages à Elsa, à son quotidien qui fait écho à celui de nombreuses mamans partagées entre les enfants et les responsabilités professionnelles mais aussi à Romain qui trouve avec l'amour la force de se reconstruire après un accident qui l'a laissé paraplégique.
Un petit pincement à la fin de quitter nos deux personnages avec qui j'aurai bien partagé un bout de chemin plus long.
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Rozenn nous prend la main pour nous raconter avec beaucoup de tendresse la vie de 2 âmes que la vie a bousculé. Un livre plein d'espoir qui fait du bien et que je vous recommande chaleureusement.
Il m'a fait penser au petit mot qu'une ancienne collègue m'avait écrit quand j'avais traversé une tempête qui a bouleversé ma vie à jamais : La vie mettra des pierres sur ta toute, à toi d'en faire un mur ou un pont….
Bravo pour ce 1er roman !!
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Beau roman contemporain, écrit d'une plume alerte, vive et élégante. le thème de la coexistence entre la vie personnelle et vie professionnelle toutes deux exigeantes et rythmées est ici traité efficacement, avec tendresse, réalisme, émotion et humour. Nous pouvons nous reconnaître facilement dans les personnages d'Elsa, François, Romain, et même le très désagréable Nicolas. Pour un premier roman, c'est incontestablement une réussite.
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Le destin parallèle de deux êtres malmenés par la vie, chacun à leur façon : Elsa tente de sauver son couple et de résister à la pression toxique du monde du travail. Romain tente de se reconstruire après un accident qui l'a privé de ses jambes. L'amour comme rédemption. le premier roman (partiellement autobiographique ?) sympathique et optimiste d'une auteure qui est allée au bout de ses rêves : à partager sans modération !
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La cabine téléphonique, vestige d’une autre époque, a résisté au temps et aux changements du quartier. Elle n’est pas aussi chic et pompeuse qu’une cabine anglaise dont le rouge vermillon symbolise l’élégance mais elle n’en est que plus attachante avec ses airs d’années quatre-vingt. Elle se dresse grise, isolée, au cœur de la place Arthur Rimbaud. Elle a été transformée depuis quelques années en boîte à livres. Des étagères rajoutées au bâti d’origine couvrent entièrement les deux pans en verre verticaux, laissant juste assez de place pour se glisser à l’intérieur. Les anciens annuaires aux couvertures blanches et jaune passé ont été conservés dans le casier sous le téléphone resté en place également. C’est donc un joyeux capharnaüm très encombré mais concentré de vie et d’histoire ; une mini-bibliothèque dont les rayons évoluent au gré des dons et des emprunts, concept unique dans un monde où plus rien n’est gratuit, ni obtenu sans réservation. Non seulement elle offre un choix varié, donnant parfois envie de prendre plusieurs livres à la fois, mais en plus elle brosse un portrait bigarré des personnes qui sont passées par là.
Le Comité de Direction est là au complet, avec Greta, la Directrice des Ressources humaines. Celle-ci a déjà débuté sa réunion, à neuf heures pétantes. La diapositive projetée à l'écran annonce « comment lutter contre le désengagement des talents - Natura marque employeur ». Tout un programme qu'Elsa considère d'un air sceptique vu que l'entité compte déjà vingt-sept départs depuis le début de l'année. La voix de Greta résonne lointaine tandis que ses pensées s'égarent déjà. Elle pense au livre qu'elle a laissé dans la cabine. Par qui sera-t-il récupéré ? Le saura-t-elle un jour ? Probablement pas. Elle essaye de contenir toute l'émotion liée à cette attente.
Il descend la rue déserte, la pente douce aidant, et se dirige vers le petit square qui abrite un terrain de basket généralement à l'abandon. Il sort son ballon du sac de toile dans lequel il l'a caché, fait deux-trois tours de roues pour se positionner et vise. Panier. Soulagement.