Certains évènements nous touchent plus que d'autres et parfois, notre comportement peut en être totalement modifié. Marion l'apprend à ses dépends lorsqu'elle perd sa soeur jumelle.
Jusqu'ici, elle semblait satisfaite de sa vie, femme au foyer, mère de trois enfants, mariée à un avocat, une vie sociale épanouie, Marion a toujours tout géré. Faire face aux situations complexes avec dignité, le mantra de la famille, jusqu'au jour du décès quand elle reçoit un appel téléphonique : un commercial osant la contacter dans l'espoir qu'elle l'autorise à organiser les funérailles.
Marion se métamorphose, hier, douce, aujourd'hui sanguine, presque agressive. Et c'est en taguant du mobilier urbain sur lequel était affichée la publicité de l'entreprise de pompes funèbres peu délicate, qu'elle sera interpellée et placée en garde à vue.
Au commissariat elle rencontre Ludovic, membre actif d'un mouvement de contestation contre la consommation de masse. Il tombe sous le charme et elle devient sa muse, Barbatruc, icône en fourrure et lunettes de soleil qui attise les foules lors de chaque manifestation. Devenue un personnage public, presque un phénomène de société, elle prend plaisir à revêtir le costume de cette justicière. Mais, l'étau se resserre et son anonymat n'est plus garanti. Les conséquences de ses actes se répercutant sur son mari, elle fuit pour se retrouver cachée dans une famille modeste de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Marion va-t-elle retrouver sa vie tranquille ?
Voilà une lecture que je pensais prometteuse, « le bonheur n'est pas un sport de jeune fille », premier roman d'Élise Tielrooy ayant connu un certain succès, je me suis précipitée sur celui-ci et malheureusement pour moi, cette histoire ne m'a nullement convaincue.
Je n'ai pris aucun plaisir à suivre les aventures de cette mère de famille rebelle. Pourtant, le thème m'attirait, mais la façon dont il a été abordé m'a déplu. Tout d'abord, les personnages, trop caricaturaux, les aisés trop égocentriques ou tyranniques, les plus modestes, de bonnes poires manipulables à merci et à l'intellect plus que limité. Barbatruc elle-même tellement clichée qu'elle m'a semblé détestable.
Je vous invite toutefois à vous faire votre propre opinion en le lisant. Je dois avouer que ce n'est pas un style de lecture que j'affectionne particulièrement, donc, il y avait peu de chance que je crie au coup de coeur. Je suis cependant certaine que ce livre trouvera des adeptes parmi les amateurs de littérature à tendance comique.
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