« A la Sainte Catherine tout bois meurt ou prend racine »
Une expression qu'aime employer Jacqueline, l'héroïne de l'histoire. Jacqueline, une grand-mère guillerette qui, malheureusement, vient d'apprendre qu'elle est atteinte d'une maladie incurable et dégénérative. Elle sort de l'hôpital et décide, pendant qu'elle est encore valide, de planter un saule- pleureur au fond de son jardin.
Voyant sa fin proche elle n'a qu'une idée en tête : réunir Alexandre, le garçon qu'elle a élevé, (interne en médecine il est débordé et absorbé par son travail) et Margaux, sa petite fille, elle aussi ne vivant que par son travail dans l'importante fabrique de chocolat familiale, elle parcourt le monde pour ouvrir des succursales. Il est évident que, s'ils ont partagé de bons moments dans leur enfance, ils sont bien trop pris par leur vie professionnelle pour penser à se retrouver.
Rien n'arrête Jacqueline, elle a un plan et va mettre en oeuvre un scénario complétement déjanté.
Je retrouve
Sophie Tal Men pour la troisième fois et ce livre, malgré la maladie de Jacqueline, est plein de fraîcheur, de vie, d'espoir et de tendresse. Elle a pour habitude de parler de sa Bretagne et cette fois c'est au Cap Fréhel qu'elle nous emmène. Sans oublier un petit clin d'oeil à la médecine.
L'auteure a une écriture fluide, c'est bien écrit, pas de prise de tête pour le lecteur qui n'a qu'à se laisser bercer. Beaucoup de gaieté, de fraîcheur, d'inattendu … J'ai bien aimé et si, pendant ma lecture, j'ai beaucoup souri… j'ai tout de même versé quelques larmes discrètes.
Merci Sophie, j'ai passé un bon moment avec votre livre qui est arrivé au bon moment !