L'amour fabrique de la douleur, aussi sûrement que le manque d'amour.
(p, 185)
Qui a décidé que l'amour apporte une solution à nos problèmes, alors que le plus souvent ll les créé ?
(p. 59)
Marilyn
C’est tellement plus simple de penser à la mort qu’à la vie. La vie, c’est entrer. La mort, c’est sortir. Quand on entre, on doit faire face à Lille situations inconnues. Quand on sort, on n’a plus rien à affronter. Reposant non? La, je pourrai y arriver. Je suis plus sure de me montrer à la hauteur.
Marilyn
Tu as pardonné à Yves?
Simone
De toute la volonté.
Marilyn
C’est bien
Simone
Oui c’est bien… malheureusement, la volonté ne tient qu’une petite place dans mon esprit. A côté il y a les sentiments, les émotions, la confiance. Et la j’ai toujours mal.
Il est vrai que si elle arrêtait sa carrière d’actrice, elle pourrait devenir pharmacienne. Je n’ai jamais rencontré une telle experte en barbituriques, sédatifs, analgésiques : un Demerol par-ci, un Pentothal par-là, du Phénobarbital, de l’Amytal… Quelle santé ! Il faut jouir d’une constitution robuste pour survivre à tant de médicaments.
"La beauté n'est que le commencement du terrible" (Rilke).
(p. 96)
Arthur (Miller) : ce romantisme…. qui a décrété que l’amour apporte une solutions à nos problèmes, alors que le plus souvent il les crée?
Simone (Signoret) est médusée par cette remarque qui remet tellement en question sa vision du monde.
Il y a le pardon qu'on donne et le pardon qu'on éprouve.
L’amour, ce n’est pas quelque chose qui t’arrive. C’est quelque chose que tu fais arriver.
Je ne t’ai jamais trompé ! Et je n’ai pas de mérite : je n’en avais aucune envie. Ce n’était pas la vérité qui me retenait, c’était le bonheur. L’illusion du bonheur. Je me croyais comblée.