La toile

Bonjour ,
Voici « La toile » de David Ruiz Martin. Un thriller extrêmement sombre, d'une intensité rare et qui nous plonge dans l'horreur absolue de la pédophilie et du trafic d'enfants. Nous suivons trois histoires, celle de Meryl, une jeune adolescente qui a échappé à l'enfer, celle de Gabin, un homme de main drogué et accro au sexe, et enfin celle de Victor dont le fils a été kidnappé et qui est prêt à tout pour le retrouver. Trois personnages dont la psychologie est disséquée avec talent. On vit leurs émotions, douleurs, traumatismes, détresse, angoisse, peur. L'intrigue est bouleversante, âmes sensibles, passez votre chemin. L'auteur nous entraîne dans le monde de la perversité absolue, de l'insoutenable et de l'innommable. J'ai retrouvé la plume addictive de l'auteur qui nous offre un récit puissant, glaçant et oppressant sans temps mort aucun. Un coup de coeur malgré une lecture très éprouvante !

Un roman que j'ai gagné dans le cadre d'une masse critique Babélio. Et j'ai d'autant eu envie de le découvrir que l'auteur sera présent au Festy'Livres Cessy que j'organise avec la Mairie de Cessy où je suis actuellement adjointe à la culture ( 12 & 13 octobre 2024 ).

Donc.... mais quel roman !! Quel thriller addictif ! Puissant ! Ce fut une lecture passionnante mais si forte en émotions, en horreurs, en découvertes sordides. Et dire que c'est inspiré de faits réels... c'est d'autant plus abjecte, inconcevable. le récit est hyper bien mené, avec des chapitres pas très longs, imposant leur rythme comme nos battements de coeur.

Nous suivons surtout l'histoire de Victor, ancien journaliste, mais pas que. D'autres personnages s'entremêlent dans le récit de Victor, dans sa quête, dans son objectif, dans son unique raison de survivre. Retrouver l'espoir avec cet indice inopiné sur la disparition de son fils.

Page après page, c'est une toile qui se tisse sous nos yeux. Au fil des mots, elle s'agrandit, s'épaissit et engloutie tout. Elle est terrible. Noire. Sans pitié. Car c'est bien cela aussi ce texte : aucune pitié. Pour personne.

Je ne peux pas vraiment vous en dire plus sans trop en dévoiler, mais c'est un roman dur moralement, et pourtant si bien écrit, si bien mené et très voyeuriste. Car finalement, même si cela dérange, on veut lire, encore et encore, savoir... tout savoir ! Même si cela fait mal, même si cela retourne.

Un texte qui nous révèle le côté le plus sombre de l'humanité, dans sa plus grande obscurité. Un monde limite parallèle, où seul les fantômes du monde règnent, décident, vous mettent à genoux, savent tout, fabriquent et vous imposent leurs règles. Leur loi. Votre vie. Vos mots. C'est assez effrayant car miettes à miettes, on se rend compte qu'ils voient tout, savent tout. Vraiment tout. Ils sont maîtres du jeu. Maîtres de votre destin.

La plume de l'auteur est fluide, palpitante, elle résonne dans nos oreilles, nous transporte. Une plume parfaitement adaptée au texte, à son ambiance, son environnement, ses personnages. Une plume aussi émotive que trash. Parfaite.

En bref, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, même s'il est bizarre de dire ca alors que j'en ai encore des frissons ! Un texte dont vous ne ressortirez pas du tout indemne. Mais alors pas du tout ! Des personnages captivants, une intrigue dramatique, une enquête affolante. le tout vous offrant un instant de lecture poignant, palpitant et intense émotionnellement. Original. Une couverture de roman parfaite, sobre et élégante. Complètement à contre pied de son texte. Innocence, culpabilité, faux-semblants, espoir.... ne vous laissez pas prendre par la Toile !

Sortie du roman le 2 mai 2024 : accrochez vous et courrez chez votre libraire ! Je vous le conseille.

Mon retour sur LA TOILE de David Ruiz Martin, auteur
Merci à Nelly Topscher -auteure pour ce cadeau.
C'est poignant, angoissant, saisissant, glaçant, un thriller qui va vous prendre aux tripes !
Victor Cambrai pense reconnaître son fils disparu sur une vidéo d'enfants abusés. Gabin est acco aux drogues et au sexe de sa patronne avec qui il a une relation perverse. Pour elle et pour l'argent, il enlève des enfants sans se soucier de leur devenir. La jeune Meyril choquée et mutique est internée après avoir tué un homme. Elle s'ouvre un peu à l'arrivée de Luce une jeune fille traumatisée. Victor aidé de Marcus son meilleur pote et faisant appel à deux cracks de l'informatique commence à remonter la trace des enfants. Victor aura besoin de Gabin et de Meryl et ce qu'il va découvrir dépassera son entendement.
Après Seule la haine de David Ruiz Martin, auteur mon coup de coeur 2021, je plonge dans LA TOILE là c'est un coup de haine car l'histoire est tirée d'une histoire vraie. Certaines personnes cherchent à fuir la réalité pour se réfugier dans la perversion, ou trouver de l'adrénaline ou encore se servir de crimes rituels pensant que cela améliorera leur bien-être. de tout temps les enfants ont attiré les prédateurs, à l'air du Darknet la pédocriminalité explose et les enfants choisis sur des critères définis sont marqués dans leur chair.
David avec cette histoire soulève le voile concernant le trafic d'enfant. Il a construit son intrigue en se servant des faits les plus sordides et la réalité de ces faits explose en pleine lecture. Malgré tout, ce thriller à la noirceur insidieuse et la quête insensée de ce père pour retrouver son fils tient le lecteur dans son filet implacable et terriblement addictif.
J'aime l'écriture de David qui sait rendre les émotions et capter son lecteur mais attention à réserver aux personnes averties. J'avais entendu parler de ces dérives hélas réelles et David a su les restituer dans ce thriller implacable pour les enfants...
A vous d'être pris au coeur de la Toile.

Bonjour tout le monde , je viens de terminer LA TOILE de David Ruiz Martin publié chez Kubik Éditions qui sera disponible le 2 mai 2024 .

J'avais décidé de rattraper mon retard de lecture de mes auteurs préférés pendant ces vacances scolaires j'ai donc dévoré les derniers Coben, Carissi, Dicker et Minier, mais c'est bel et bien le dernier roman de David Ruiz Martin qui m'a le plus touché.

Dans ce roman intitulé LA TOILE inspiré de faits réels, l'auteur s'attaque à des sujets qui dans un monde parfait n'existeraient pas.
David Ruiz Martin aborde dans ce roman le sujet du trafic d'enfants dans le monde entier lié à des enlèvements,à la pédophilie, la pédopornographie....

Pour aborder ce lourd sujet, l'auteur peut compter sur des personnages sombres et puissants.
L'histoire s'ouvre avec le personnage de Meryl jeune fille perdue et en mauvaise santé qui est sauvé par un pêcheur, Meryl semble simplement revenir des enfers.
En parallèle nous suivons le parcours de Victor journaliste dont le fils Léo a été enlevé dans un centre commercial.
Troisième personnage et de loin le plus flippant avec Gabin homme de main d'un réseau criminel qui est accro au sexe et à la drogue.
Bien entendu tous ces personnages vont rapidement se rencontrer lorsqu'une vieille dame énigmatique donnera à Victor une clé USB contenant une vidéo dans laquelle notre journaliste reconnaîtra son fils disparu.

Voilà un roman qui plonge le lecteur au plus profond de la perversité humaine, une lecture sombre et puissante qui ne laissera certainement pas le lecteur insensible.
Jusqu'où peut aller un père pour sauver son enfant ?

Ma note 5/5.

Je vous invite à découvrir cet auteur avec LA TOILE disponible dès le 2 mai chez Kubik Éditions.

Je remercie toute l'équipe de Kubik pour m'avoir permis de découvrir ce roman qui me marquera longtemps.
Loïc DI Stefano , Christian Carisey, Donatella Brédas .

J'avais beaucoup apprécié "Seule la haine" de l'auteur, j'ai donc été ravie de recevoir ce roman, remporté lors de la dernière Masse critique de Babelio (que je remercie, ainsi que les Éditions Kubik) . Celui-ci se présente sous une couverture dont la charte graphique est originale et plaisante et il était accompagné d'un petit mot sympathique de la maison d'édition.
Toutefois, force est de constater que je n'ai pas du tout adhéré à ce roman ; l'intrigue m'a paru chaotique, j'ai trouvé que les dialogues manquaient de naturel, et surtout, surtout, il me faut mentionner le fait qu'aucun correcteur ne semble avoir relu ce texte. le nombre de coquilles, fautes d'orthographe, de syntaxe, de grammaire, le fait qu'une Solène devienne en cours de récit une Solange, tout ceci m'a complètement laissée en marge de l'histoire.
C'est bien dommage, car l'idée de base était intéressante, et je pense que ce récit mériterait d'être retravaillé pour mettre son potentiel en valeur. Une rencontre manquée, donc, en ce qui me concerne.