Le transperceneige devait permettre uniquement à ceux qui ont un billet de monter à bord. Donc tout le monde ne peut pas monter. On trouve déjà ceux qui ont les moyens. Les autres, les pauvres peuvent s'entretuer pour voler des billets. Mais la foule est tellement dense que parfois le train ne s'arrête pas. Et quand enfin il s'arrête, il accepte trop de monde dans les wagons du fond. Difficile de trouver le juste milieu entre ceux qui doivent ou mourir. Et surtout qu'il faut prendre en compte le fonctionnement de la machine. La tension est tout le temps présente.
Surtout qu'on nous propose quatre récits en parallèle, avec un père et son fils, un groupe de criminel et la vie sur le train. Tout se complète et surtout rien n'est gratuit dans les informations données. La gestion des voyageurs pose problème. Il faut trouver des solutions égalitaires. Là une question éthique se pose. Qui définit ceux qui ont le plus de valeur ? Comme faire accepter l'équité pour tous qu'importe son portefeuille ? Et celui qui a une arme à feu, peut-il faire la loi ? La question de la justice prend de la place. Et on voit ceux en Amazonie qui ont construit un refuge dans le sol. Un gourou s'est trouvé d'une communauté. La nourriture risque de manquer pendant un temps. Faut-il tuer quelques personnes ? Comment les choisir ? le gourou a fait un choix radical lui et son second resteront en vie. Mais la mégalomanie prend le dessus et les deux hommes s'affrontent. A la fin, il n'en restera qu'un. Néanmoins peut-il gérer tout le système seul ? Connaît-il tous les systèmes ? Et que t'il faire de tous les cadavres ? 5 ans seul et isolé, ne risque t'il pas de devenir complètement fou.
On ne sait toujours pas trop ce qui s'est passé. Les attentats étaient organisés. Par qui ? Pourquoi ? Voulait-il sauver la planète de l'Homme ? En tout cas, le nucléaire est présent.
Cette théorie se retrouve très souvent dans la SFFF et est utilisée ici avec beaucoup de justesse. On sent le changement de scénariste avec
Jean-Marc Rochette et Matz. le texte est plus brut et direct. Cela ne gâche rien. Puisque même le graphisme de
Jean-Marc Rochette a changé et est aussi dans cet esprit. Il faut lire la série dans le bon sens car après on a plus de difficulté à raccrocher les wagons. En tout cas, impossible de s'arrêter en si bon chemin. Quelles valeurs humaines vont ressortir ? le tome trois nous le dira.
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