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EAN : 9782863744550
416 pages
Mazarine (10/10/2018)
3.39/5   35 notes
Résumé :
Imaginez que vous vous réveillez un matin – et que les derniers 365 jours de votre vie ont disparu. Il n’y a qu’une seule personne à qui vous faites confiance. Mais dit-elle la vérité ?

Joanne, femme au foyer de 55 ans, se réveille à l’hôpital blessée à la tête après une mauvaise chute dans l’escalier. Pourquoi ne se souvient-elle de rien, et surtout pas de l’année passée ? Tout lui paraît étrange. Pire : son mari semble à tout prix vouloir lui cache... >Voir plus
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Jusqu'à ce que ta mort nous sépare...
Ca fait toujours son petit effet sur moi, ce genre de titre pour un thriller !
Cette petite phrase, si symbolique, si pleine d'amour pour toute la vie, dans sa forme originelle... Elle est détournée ici, pour lui donner un sens bien différent...
Elle nous promet du dramatique, de la haine, du glauque... Et moi, ça, j'adore !

Dans la vraie vie, les jolies histoires d'amour, c'est sympa, ça me fait trop rêver, mais, à choisir, pour mes lectures, du meilleur ou du pire dans le mariage, je préfère... la seconde option, qui me procurera, à coup sûr, plus de sensations....

La 4ème de couverture a fini de me convaincre...

En effet, puisque nous allons découvrir l'histoire de Joanne, la cinquantaine, femme au foyer, qui n'a plus aucun souvenir de l'année écoulée, après une mauvaise chute dans l'escalier...

Qui n'est pas terrorisé de perdre la mémoire un jour ?
Qui ne craint pas l'amnésie ?

D'autant plus que Joanne se rendra vite compte que des mystères planent autour de son accident...
Tout n'est pas clair... loin de là...

Que s'est-il réellement passé ?
Qui était-elle vraiment ?

Le récit alterne entre passé et présent.

Un passé, avec ses événements marquants de l'année oubliée. Nombreux, importants, perturbants.
Des pièces du puzzle que notre femme au foyer tentera, par tous les moyens de rassembler, après son traumatisme, pour se souvenir, faire la lumière sur sa vie précédant son amnésie. Une vie qui semble peuplée de changements, de rencontres, de mensonges, de secrets, de doutes, de trahisons, aussi... peut-être...

Je n'ai pas vu défiler les pages.
J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Joanne. J'étais avec elle pour démêler tout ça... J'ai pris grand plaisir à le faire.
Mais surtout, l'important dans ce genre d'histoire, c'est le dénouement... Sachez que moi, il m'a convaincue. Beaucoup.
Sans ébahissement, sans grande surprise, certes, mais suffisamment troublant et... plausible ! C'est tellement mieux quand c'est crédible...

Je remercie Netgalley et Mazarine pour ce cadeau, pour leur confiance.
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Jusqu'à ce que ta mort nous sépare de Amanda Reynolds est un roman découvert en service presse grâce aux éditions Fayard, via net galley.
Imaginez que vous vous réveillez un matin – et que les derniers 365 jours de votre vie ont disparu. Il n'y a qu'une seule personne à qui vous faites confiance. Mais dit-elle la vérité ?
Joanne, femme au foyer de 55 ans, se réveille à l'hôpital blessée à la tête après une mauvaise chute dans l'escalier.
Elle ne se rappelle de rien, et surtout pas de l'année passée !!
Tout lui paraît étrange. Pire : son mari semble à tout prix vouloir lui cacher quelque chose, et ses enfants sont plus distants que jamais.
Suite à des cauchemars où apparaissent des inconnus, une question préoccupe Joanna : serait-il possible qu'elle ne soit pas la mère et épouse modèle qu'elle pensait être ?
Jusqu'à ce que ta mort nous sépare de Amanda Reynolds est un bon thriller même si je n'ai pas été plus surprise que ça.
Il est vrai que je lis beaucoup, y compris des thrillers, et qu'il devient parfois compliqué de me surprendre !
J'ai apprécié le personnage de Joanna, même s'il n'est pas toujours évident de la cerner... et tant mieux :) Si le personnage principal est trop prévisible dans ce genre de roman, cela me lasse vite !
L'histoire est intéressante, pas très originale mais cela m'a plu. Il y a quelques surprises ici et là, dans l'ensemble c'est plutôt bien ficelé. J'ai aimé la fin.
Même si je n'ai pas adoré ce roman, il m'a fait passer un bon moment de lecture.
Je lui donne quatre étoiles :)
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Tout commence dans ce thriller psychologique quand Joanne se réveille à l'hôpital ou elle séjourne après avoir fait une chute dans son escalier, les médecins et ses proches se rendent compte que les derniers mois sont complètement effacés de sa mémoire.

Nous alternons donc dans ce récit entre le présent et le passé afin de connaitre la vie de Joanne avant sa chute avec son mari Rob et ses enfant Sash et Fin.

Très rapidement après sa chute Joanne va se rendre compte que certaines choses semblent étranges dans sa famille et qu'on lui cachent des informations. de plus son téléphone ayant été cassé lors de son accident elle ne peux plus retrouver ces contacts, textos, mails de sa vie. Elle va peu à peu renouer avec ses anciennes relations au centre social ou elle faisait quelques heures et cela va l'aider à remonter le fil des derniers événements.

Une tension qui monte crescendo durant la lecture, des chapitres courts tout est fait pour passer un bon moment de lecture, cependant un petit bémol de mon côté sur la fin de ce livre. le point fort des thrillers psychologiques étant la fin à mon avis et dans celle-ci il n'y a pas de grandes surprises.
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Terrific !... Dirait-on en anglais ; c'est-à-dire formidable ! Donc sans s'enthousiasmer outre mesure non plus, j'avoue que ce thriller psychologique a été habilement mené.

D'abord, une mention spéciale pour la couverture très élégante, esthétique et évocatrice. Elle résume bien l'ensemble du roman. Une femme de dos, le haut d'un escalier et le titre « jusqu'à ce que TA mort nous sépare » écrit à l'intérieur de la silhouette de la femme…. Tout un programme !

Après, on retrouve, cette femme à l'hôpital… elle a atterri violemment au pied de ce fameux escalier on ne sait encore comment. Elle en ressort avec beaucoup de contusions et surtout une mémoire complètement fragmentée.

Elle trouve son mari « aux petits soins » pour elle, mais elle a une impression étrange sans pouvoir cerner le pourquoi. D'ailleurs très vite, sa vigilance tourne à l'omniprésence qui créée une ambiance étouffante et pesante à souhait. Mais pas que lui…

Même ses enfants lui paraissent « louches ». Ils ont l'air de réciter une leçon apprise par coeur, attendant des directives de leur père. Jo ne comprend pas leur attitude. Mais elle a beau se torturer les méninges, rien, rien ne vient. Ça reste « tapi » dans sa mémoire, à portée de mots mais, non, elle ne se souvient pas.

Après, on n'échappe pas au stéréotype de la famille parfaite, que s'efforce de donner le mari. Mais derrière ce bonheur sans nuages se devinent des fêlures, des imperfections, des non-dits.

Alors, après le premier tiers du livre, on a l'impression de faire faire du « sur place » due à l'amnésie partielle de Jo où l'on ressent ses hésitations, ses craintes, ses interrogations. On suit pas à pas les méandres capricieux de sa mémoire. Ce sentiment de « tourner en rond » à ressasser sans arrêts les mêmes doutes, les mêmes questions aurait pu être fastidieux et ennuyeux, mais il fait partie de la « mise en scène » du thriller je pense. C'est voulu pour retranscrire et amplifier l'effet de vertige et d'angoisse ressenti par Jo.

Elle cherche la lumière alors que le soleil n'arrive pas à percer et déchirer les ténèbres. Tout reste flou, à portée de souvenirs pourtant puis lointains tout à coup. Quelques-uns trouveront que cela constitue des longueurs alors qu'à mon sens, ça retranscris seulement le côté obsessionnel du ressenti de Jo.

Elle redécouvre sa vie lentement ou par de brusques « à coups », des sauts de puces ou des pas de géant; d'autres personnages vont venir en appoint de l'histoire, tous plus troubles et inquiétants les uns que les autres. Elle ne comprend pas non plus l'attitude de ceux qui se disent ses « ami(e)s ».

Toutes ses rencontres lui apparaissent comme décalées, pas à leur place. Elle ne peut se départir de cette impression de « bizarrerie » et va finir même par se remettre en question elle-même, faire de l'auto-soupçon…

Pour la compréhension de l'histoire, on a une alternance de temps avant la chute et après. « L'avant » s'égrène doucement vers l'accident et « l'après » remonte le fils des souvenirs épars jusqu'à l'accident. Il y aura la jonction, le moment ou l'avant rejoindra l'après : la rencontre de tous les dangers ! Un an sépare ces deux temporalités.

J'ai beaucoup aimé ce suspense larvé, cette lenteur simulée, ce cheminement tortueux vers la vérité. Petit twist final bienvenu, c'est pour moi une belle découverte.

J'en remercie les Éditions Fayard/Mazarine et la plateforme NetGalley France. C'est le premier roman de l'auteur a être traduit en français. D'autres ont été édités en Grande-Bretagne. J'espère qu'ils seront rapidement disponibles dans l'Hexagone, car je vais suivre son parcours.

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Ce premier roman d'Amanda Reynolds ne restera pas gravé dans les annales pour moi.
Ce n'est pas qu'il soit mauvais ou mal écrit mais il n'apporte rien de bien neuf sous le soleil. Et j'avoue être très critique lorsqu'il s'agit d'un thriller psychologique, je m'attends forcément à être bousculée voire dérangée.

L'histoire en elle-même est très convenue. Jo, la cinquantaine, vient de faire une chute dans l'escalier de sa maison. Victime d'une commotion cérébrale, elle a oublié la dernière année de sa vie, dernière année qui, comme vous vous en doutez, comporte bien des mystères. Si la mémoire lui revenait, cela pourrait bien bouleverser sa vie.

La narration est elle aussi très convenue car l'auteure alterne les chapitres entre le présent et l'année oubliée pour que le lecteur comprenne au fur et à mesure, en même temps que l'héroïne, ce qui s'est passé pour en arriver là.

Ce ne fut pas une lecture pénible, loin de là même, mais je n'ai à aucun moment ressenti plus de plaisir que ça à retrouver mon livre.
Déjà, chose rarissime chez moi, je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages, aucun d'eux ne m'a plu et j'avoue que ça m'a perturbée car c'est ce que j'apprécie le plus dans ce genre de roman, notamment quand un auteur sait me faire éprouver de la sympathie pour un personnage que je devrais normalement détester.
Le pire n'est pas que l'auteure ait survolé la psychologie de ses personnages ; au contraire, elle a vraiment essayé de leur donner de l'épaisseur. Mais elle n'y est pas arrivée selon moi. C'est pareil pour l'histoire, on ressent beaucoup d'application chez l'auteure, elle n'a laissé aucun détail au hasard, mais c'est là justement que le bât blesse. A trop vouloir bien faire elle en a oublié l'essentiel : faire vivre ses personnages et évoluer leur histoire. Je l'imagine très bien, penchée sur son bureau, en train de checker d'un « fait » chaque pan de sa chronologie sans penser que c'est aussi le lecteur qui fait le livre.

En résumé, j'ai eu l'impression que l'auteure était au volant de sa voiture, le pied sur le frein pour ne rien louper, et a donc oublié de passer la seconde pour donner du souffle à sa narration. Dommage...

Ce roman est néanmoins appliqué et maîtrisé, trop pour moi, vous l'aurez compris. Il y manque un grain de folie. Le résultat reste honorable malgré tout.


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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quand les enfants étaient encore à la maison, j’avais une routine. Cela remonte à un certain temps, maintenant. Je le conçois, tout au moins mentalement, mais savoir que Fin est parti il y a un an ne veut pas dire que je ressens cette durée. Pour moi, c’est comme s’il venait de partir… Quand ils étaient plus jeunes, j’avais l’impression qu’ils passaient leur temps à se rendre à l’école et à en revenir. J’aurai voulu que ces jours passent plus vite, je maudissais le fait de ne pas avoir de temps pour moi, jamais un moment pour réfléchir. Et puis les années ont filé comme l’éclair, l’une après l’autre, noyées dans cette routine même qui me tenait debout.
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