En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler.
On les surnomme des invisibles des effacés.
Madrid un autre assassin s'en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leur résidence ce message :
“TUONS LES RICHES “
Deux tueurs à l'opposé sévissent en Galice ou à Madrid.
Lucia Guerrero va se retrouver confrontée à deux enquêtes en parallèle, à laquelle elle n'est pas préparée psychologiquement, une enquête tordue, médiatise, elle semble être visée de tous côtés, pas le droit à l'erreur pour elle, comme si elle avait une épée de Damoclès sur la tête.
Bientôt à son tour elle reçoit les messages d'un expéditeur anonyme.
Qui est celui-ci ? Pourquoi elle ?
Ce deuxième volume est bien plus captivant pour moi que le premier. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé le premier tome, mais celui-ci manquait un peu de picante pour moi.
J'ai aimé retrouver une
Lucia Guerrero toujours égale à elle-même mais qui se retrouve totalement bousculé par tous les côtés et qui doit prendre des décisions radicales afin d'arriver à mener cette enquête, comme si elle n'a pas le choix d'avancer, n'a rien à prouver ni à elle-même ni aux autres.
Malheureusement ici elle se retrouve très vite confrontée au poids des réseaux sociaux, à la médiatisation des journalistes, à la haine des citoyens, confrontée également à une hiérarchie qui lui demande de rendre des comptes et au cela au détriment de ses valeurs personnelles.
Bien sûr, il s'agit d'une enquête authentique, qui prend le temps de se mettre en place, qui se développe progressivement. On n'est pas dans un monde imaginaire, mais bel et bien dans une enquête inquiétante qui fait frissonner et fait dresser les poils sur la peau. Je me demandais à chaque instant quelle partie allait commencer, et quelle partie allait mettre fin à ce cauchemar.
J'ai aimé retrouver une
Lucia Guerrero toujours égale à elle-même mais qui se retrouve totalement bousculé par tous les côtés et qui doit prendre des décisions radicales afin de d'arriver à mener cette enquête, comme si elle n'a pas le choix d'avancer, n'a rien à prouver ni à elle-même ni aux autres.
Un suspense captivant, des pages que j'ai tourné avec frénésie, et cette montée d'adrénaline qui faisait battre mon coeur sans relâche, pour ce roman, je n'ai pas considéré les avis, je me suis laissée emporter complètement et je pense que j'ai bien fait car sinon je n'aurais pas apprécié de la même manière.
J'ai trouvé que l'auteur abordait des thématiques vraiment importantes qui sont dans le vrai qui sont en corrélation avec tout ce qui se passe actuellement en Espagne et même en France.
Les médias sociaux amplifient la tendance à se prendre pour un justicier en ligne, à travers une simple pression sur les touches d'un clavier d'ordinateur ou d'un écran tactile de téléphone.
On y déverse toutes sortes de méchancetés, et bien sûr, tout le monde suit comme des moutons. Souvent, cela engendre la haine, la vengeance et d'autres comportements aussi laids les uns que les autres.
On aime bien être suivi, mais on n'aime pas être suivis en retour. Être pointé du doigt ne nous plaît pas, sauf quand ce sont les autres qui le sont.
On oublie souvent que les réseaux sociaux ne reflètent pas la réalité, mais ne sont qu'une pâle copie de nous-mêmes.
Ouvrir la boîte de Pandore est simple, mais la refermer est plus difficile. Juger rapidement par un like, une vidéo ou une photo est très facile, accessible à tous.
Bien souvent, les médias ont des effets néfastes sur les individus, créant et imposant souvent la peur, et parfois même altérant leur perception de la réalité. Certains cherchent à être médiatisés et idolâtres. Puis tu as ses journalistes prêts à tous pour l'exclusivité de leur vie.
Il aborde également les inégalités de classe sociale et je trouve qu'il fait cela de façon juste et pertinente sans entrer dans le cliché.
La justice également dans sa globalité.
Le monde de l'art est abordé également, comme il sait toujours bien le faire par des recherches historiques en amont et attention on en prend plein la vue.
Oui, je suis bien informé sur l'Espagne, je suis familiarisé avec beaucoup d'aspects de la vie là-bas du fait de mes origines espagnoles. Ma famille est pratiquement basée là-bas, ce qui me permet d'avoir une bonne compréhension de la vie quotidienne et de la situation actuelle du pays. L'Espagne a évolué au fil du temps ; bien qu'elle ne soit plus simplement une destination touristique, elle demeure un pays chaleureux accueillant et ensoleillée, et qui garde une place spéciale dans mon coeur.
Je me suis retrouvé dans cette atmosphère puisque je connais Madrid puisque je connais la Galice, l'Espagne dans sa généralité et c'était comme si j'étais là-bas chez moi, mon havre, mon cocon.
J'ai vraiment apprécié retrouver
Lucia Guerrero, elle porte bien son nom, elle a beau être malmenée, secouer, paume, en colère, elle reste forte, courageuse et droite et franchement par moments elle me fait un tantinet penser à moi dans certains traits de caractère.
Je dois également souligner que le personnage d'Arias apporte son lot de surprises et d'ingéniosité.
L'écriture est toujours au rendez-vous, et cela depuis que je suis l'auteur depuis son tout premier roman glacé.
Quand c'est l'auteur, on pourrait presque dire que je ne suis pas objectif et pourtant comme je citais plus haut le premier tome avec l'inspectrice
Lucia pour moi, il me manquait cette touche de picante pour faire waouh.
Je pense que le prochain tome va s'avérer éprouvant et surprenant et qu'on ne sera pas au bout de nos peines, je pense que l'auteur n'en a pas fini de nous malmener.
Pour ce tome ci, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, mais ce ne sera pas un coup coeur, bien qu'il m'ait malmené et secoué la cabeza (tête) comme un cocotier.
Je reste une passionnée inconditionnelle de l'auteur et je le suis dans l'ombre à l'ombre des projecteurs et des réseaux sociaux car moi et les réseaux sociaux c'est je te suis fui moi, je m'en éloigne en ce moment.
“Tous les arts sont fondés sur un certain degré de fausseté. “
Stendhal
“Redouté par les uns et adulé par les autres, le réseau des réseaux présente un double visage : ce peut être à la fois un danger et vecteur de liberté. “
Guigou
“Félicitations. Politesse de la jalousie.”
Bierce