Vacances ! Où partez vous ? Partir...ailleurs ? Loin ? Avec qui, sans quoi, sans qui , vers quoi, ... ?
où passent nos vacances ?
Et si nous les portions naturellement en nous ? Transport, bagage, image, regard, parfum, les vacances ne sont jamais très loin.
« rien ne sert de partir, quand on ne sait plus voir ». Alors
Frédéric Martinez ouvre grand les yeux. A Belleville, à Deauville, sous un porche, sous la pluie, à une terrasse de café, dans un train, dans un souvenir d'enfance, les vacances sont des instants au libre court, de bouleversants moments intempestifs, « une échelle de corde », un élan, une lecture de signes, une disponibilité qui s'offre au possible, jouissante flânerie d'équilibriste, renouvellent des sens, un lâcher prise, une échappée, la béance des portes du temps, la non vigilance admise, la ré-appropriation de ses espaces intérieurs.
Nul part, et puis toujours un peu ailleurs.
Aventure de l'esprit dans le voyage du corps.
« En vacances, la pluie est un événement, une péripétie dans le roman de l'été ».
Heures vagabondes. Idéale liberté. Rêve acidulé. Mais toujours promesses. Rencontres.
Nos plus beaux récits sont les enfants de nos plus grands voyages.
Ici, là, ou peut être ailleurs. Qu'importe leur durée, intense nécessité.
Peu leur importe, le jour, l'heure ou l'endroit, les vacances sont de belles passantes que l'on regrette parfois d'avoir laissé filer.
Vacances vous qui faites tant rêver ! Où donc allons nous vous loger ?...
Ca papillonne dans la lumière de l'été. A la terrasse du Martinez : Un zeste frais et léger.