Qui était
José-André Lacour, né à Gilly (près de Charleroi) le 25 décembre 1919 et décédé le 13 novembre 2005 à Paris ? Pour beaucoup, son nom repose dans les limbes d'un oubli abyssal. Vrai qu'il s'est souvent dissimulé derrière maints pseudonymes (
Henry Langon, Johnny Sopper, Sarah Lee,
Benoît Becker, Connie O'Hara, etc.) au moment de rédiger des livres, de travailler sur des scripts pour le cinéma ou de peaufiner des pièces de théâtre. Véritable caméléon, il était avant tout un brillant touche-à-tout admiré par ses pairs. Il a également fait partie du trio à la base du long métrage avorté « L'enfer » (1964) d'
Henri-Georges Clouzot, dont seules quelques bobines ont été tournées avec
Serge Reggiani,
Romy Schneider et Dany Saval. Alors que vient d'avoir eu lieu une grande exposition consacrée à son travail à La maison du Livre, les éditions La Table Ronde proposent la réédition de «
le rire de Caïn », écrit en 1980 et qui narre le quotidien de la famille van Dyck à l'aube de l'an 1939, alors que les nations s'apprêtent à guerroyer. Au sein du clan, la jalousie oppose deux frères. L'un commettra-t-il l'irréparable ? Grand Prix des lectrices du magazine « Elle », cet ouvrage a été adapté en feuilleton (1986) par la RTBF et TF1. Une saga suivie par des millions de téléspectateurs, avec dans les rôles principaux Catherine Spaak,
André Falcon et Ann-Gisel Glass sous la direction de
Marcel Moussy.