J'ai déjà écrit de petits retours sur les récits qui composent ce recueil, alors je vais juste les réunir, à toutes fins utiles, pour qui se procurerait ce volume, aucun retour n'ayant été posté jusqu'ici.
Shining... grand classique de la littérature d'épouvante.Encore une fois, nous sommes apparemment dans une famille normale, pour ne pas dire heureuse, et l'angoisse s'insinue peu à peu, jusqu'à nous engloutir dans l'horreur absolue.
Je ne vais pas raconter l'histoire, tout le monde la connaît par coeur.J'ai toujours éprouvé une véritable fascination pour les labyrinthes, et là, je dois dire que j'ai été servie. Me perdre fait partie de mes principales phobies, vu le piètre niveau de mon sens de l'orientation, un peu comme mon acrophobie, mais j'adore avoir peur, en fait.
Salem... La plume du maître a encore frappé.
Les personnages, attachants, sont décrits à la perfection, mais nous savons tous que question descriptions,
Stephen King ne fait pas dans la dentelle (je connais davantage le Maine que mon quartier), le suspense est omniprésent, encore une fois rien de surprenant.
Bref, encore un chef-d'oeuvre.
Danse macabre... Déjà un recueil de nouvelles, plus ou moins longues (de 10 à 40 pages) et moi j'aime bien ce genre de format qui permet de "souffler". C'est également la raison pour laquelle certaines marquent plus que d'autres.
Celle dans laquelle le camion se trouve doté d'une volonté propre m'a rappelé
Christine, que j'avais adoré (ainsi que le film, dont la musique me revient dans la tête dès que j'évoque le titre).
D'objets ordinaires ou de situations habituelles,
Stephen King élabore des histories qui nous amènent à penser qu'elles pourraient être réelles, et c'est ce qui rend les récits angoissants. le petit détour par
Salem est un petit plus non négligeable.
J'ai beaucoup aimé ce recueil, lu à une époque où j'avais tendance à ne pas être portée sur les nouvelles, trouvant qu'on avait du mal à s'immerger dans l'histoire en si peu de page. J'en ai même pensé que c'étaient les seules qui trouveraient grâce à mes yeux... je me suis trompée. L'exercice n'en demeure pas simple pour autant, sourtout pour un auteur comme celui-ci, qui aime les longues, voire interminables descriptions et la lente installation dans un récit.