AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 859 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'agit d'un court roman qui s'inspire en toile de fond de la sordide histoire des "couvents de la Madeleine" en Irlande, un scandale qui éclaboussa l'église catholique d'Irlande dans les années 80.
Un récit intelligent et empreint d'une belle profondeur où nous allons suivre les états d'âme de Bill Furlong, un marchand de bois et charbon, marié et père de cinq filles.
Bill a eu une enfance particulière, pas vraiment malchanceuse mais de celles qui font de vous un être différent, il est des questions qu'il se pose depuis toujours et le regard qu'il porte sur sa vie en cette veille de Noël est assez désenchanté.
Bill a reçu en héritage une certaine idée de ce que devrait être "le bien ou le mal", et la difficulté à vivre dans l'Irlande des années 80 ébranle ses convictions, c'est en effectuant une livraison de charbon au couvent que sa vie va basculer en même temps que ses illusions.
Un texte fort sur la conviction et le refus du mensonge quel qu'en soit le prix, j'ai beaucoup aimé le style, plein de sensibilité, j'ai aimé cette introspection qui amènera Bill à se dresser contre l'injustice et à se mettre en accord avec sa conscience.
Commenter  J’apprécie          1145

Un petit livre qui aborde un sujet important en une centaine de pages. C'est Noël 1985 à New Ross, Conté de Wexford en Irlande. Un marchand de charbon , marié et cinq enfants découvre par hasard l'horreur, en allant livrer sa marchandise au couvent du coin. Beaucoup de rumeurs , de ragots, pourtant derrière les portes closes du couvent s'y passent des choses, des “ petites choses” qui semblent ignorées du village entier ? Ou qu'au village entier convient d'ignorer ? Furlong le marchand va-t-il se taire ou passer à l'acte avec un prix cher à payer ? Furlong lui-même fils d'une mère-fille , domestique chez une dame , qui aidera aussi bien la mère que le fils , sera rattrapé par son passé et sa conscience….

C'est la vraie histoire des blanchisseries Magdalene, où environ 30000 Irlandaises, des mères filles rejetées par leur famille ont été incarcérées entre le XVIIIe et le XXe siècle dans des couvents , gérées et financées par l'Église catholique de concert avec l'État irlandais. Peter Mullan régisseur écossais en a fait un excellent film glaçant en 2002, que je recommande.

L'hypocrisie et l'indifférence des habitants du village y compris la femme de Furlong , tous des pieux catholiques, face au drame qui se passe juste à côté d'eux est étonnant mais pas si surprenant que ça. Plus étonnant est qu'ici le courage et la compassion vient d'un homme,alors que les femmes autour n'ont aucune empathie, ni problème de conscience pour le sort de leurs congénères et les criminelles sont des soeurs , des femmes !

Keegan est une écrivaine que je chérie. Dans ce quatrième livre que je viens de lire d'elle , comme toujours avec chaque mot soigneusement choisi elle nous livre un petit texte sublime qui nous réchauffe le coeur avec le courage d'un homme. J'avais acheté ce livre l'année dernière à Wexford en Irlande ( et cette histoire se passe dans le Conté de Wexford 😊, je ne le savais pas ). Oublié dans la PAL , c'est l'incitant billet de Patsales que je remercie en passant qui me l'a fait repêcher 😊.


“In October there were yellow trees. Then the clocks went back the hour and the long November winds came in and blew, and stripped the trees bare. In the town of New Ross, chimneys threw out smoke which fell away and drifted off in hairy, drawn-out strings before dispersing along the quays, and soon the River Barrow, dark as stout, swelled up with rain.”
Commenter  J’apprécie          9417
Le charbonnier est un homme bon. Contrairement à ses voisins ou à sa femme qui n'ignorent pas ce qui se trame derrière les hauts murs tessonnés du couvent, il va avoir le courage d'agir à sa hauteur en ce Noël 1985, quitte à s'attirer les foudres de tous, pour sauver ne serait-ce qu'une âme.

Un récit simple et court, plein de finesse aussi, pour suggérer l'enfer des blanchisseries Magdalen d'Irlande où près de 10000 femmes et filles ont été incarcérées et forcées de travailler. Des foyers de souffrances et de misère pour des mères célibataires et leurs nouveaux-nés, dont le dernier a fermé seulement en 1996, tenus par des religieuses intraitables (beaucoup de pensionnaires et leurs bébés sont morts), financés qu'ils étaient par l'Eglise catholique et l'Etat irlandais. Terrible et édifiant.

Challenge MULTI-DÉFIS 2021
Commenter  J’apprécie          895
Fiction basée sur des évènements tragiques révélés ces dernières années en Irlande. de 1922 à 1996, des milliers de jeunes femmes furent enfermées exploitées et maltraitées dans des couvents ou des établissements de blanchisserie avec la complicité de L'État, de l'Église catholique et d'une partie de la population.

Claire Keegan s'attache ici aux pas de Bill Furlong, marchand de charbon et de bois de chauffage, dans son quotidien pendant l'hiver 1985. Un homme simple, travailleur et honnête, né de père inconnu qui sans être riche mène une vie tranquille avec sa femme et ses cinq filles, et qui, conscient de la crise économique qui pèse sur la région, mesure la détresse et la pauvreté qui l'entourent. C'est à travers les yeux de cet homme, sensible et attentif aux autres, que l'auteure construit un récit sobre et lumineux. Ainsi, le lecteur découvre en même temps que le héros le terrible drame qui se joue derrière les murs du couvent.

Ses livraisons l'amènent au couvent voisin où il découvre des jeunes filles en haillons, effrayées et transies de froid, probablement employées à la blanchisserie réputée du couvent. de nombreux doutes planent quant à l'origine de ces femmes mais il se murmure que les soeurs exploitent des jeunes filles non mariées à qui on a retiré leurs enfants. Mais tout le monde préfère fermer les yeux par crainte de répercussions car l'église est très puissante dans ce pays.

Né d'un père inconnu, Bil Furlong connait sa chance d'avoir échappé à la pauvreté, protégé par la dame qui employait sa mère comme domestique, et qui l'a gardé à ses côtés lorsque sa mère est décédée à vingt-six ans. Aussi, son passé ressurgit avec force, et le sort de ces jeunes filles le tracasse au point qu'il ne peut pas oublier ce qu'il a vu et ressenti ce jour-là.

Mais c'est surtout lors d'une seconde livraison, qu'ouvrant la réserve à charbon du couvent, il découvre une jeune fille en détresse, grelottante et pieds nus, à même le sol glacial. La jeune femme y a vraisemblablement passé la nuit. La rumeur dit vrai, il ne peut donc plus détourner le regard, fermer les yeux, et dire qu'il ne sait pas… Il doit affronter un dilemme, oublier ce qu'il a vu, comme c'est la règle autour de lui, ou bien risquer beaucoup pour lui et sa famille face à la puissante institution religieuse.

L'histoire se déroule en 1985, cependant le lecteur a constamment l'impression de lire un roman écrit au 19ème siècle. Tout en finesse et en nuances, Claire Keegan évoque un des plus grands scandales de l'histoire irlandaise catholique et dresse le portrait d'un héros ordinaire et simple. Son récit nous invite à réfléchir et nous rappelle que le silence peut également être une forme de culpabilité.
Commenter  J’apprécie          862
C'est la première fois que je lis cette auteure irlandaise…avec ce texte qui m'a attirée par le sujet tiré d'une histoire vraie , effroyable touchant l'Eglise catholique, en Irlande…Scandale dont j'avais eu connaissance en 2002, par le film bouleversant , irlando-britannique, de Peter Mullan (2002) , The
« Magdalene Sisters »….

Claire Keegan transpose cette histoire vraie terrifiante et choquante dans cette fiction… Un portrait tout en douceur et en authenticité de Bill Furlong ; un marchand de bois et de charbon, d'origine des plus modestes, qui a tracé seul sa route, monté son –entreprise, fondé une famille, cinq filles qu'il aime… d'autant plus méritant que sa naissance sans père n'avait pas débuté sous les meilleurs hospices , que sa mère, enceinte à 15 ans aurait pu être , elle aussi, mise au ban de la société, être enfermée dans genre d'institution « faussement caritative » des Magdalene Sisters, être maltraitée, et séparée de son enfant!

Heureusement, sa patronne, sans enfant, reporta son affection sur Bill…le protégera ainsi que la mère, et lui apportera une éducation…

Quand on fait sa connaissance au début de l'histoire, Bill a 40 ans, une petite entreprise, une famille unie ; pour tout cela, il travaille énormément…il est très conscient de la fragilité des choses, d'autant qu'il observe autour de lui, que les chômeurs, la pauvreté augmentent dans cette période de crise économique des années 1980…Il réfléchit à son existence, et il est comme en manque de quelque chose, tout en ne sachant pas vraiment l'exprimer, le cerner !

« Les choses ne changeraient-elles jamais, n'évolueraient-elles jamais vers un lendemain différent, ou nouveau ? Récemment, il s'était mis à se demander ce qui comptait, en dehors des filles. Il aurait bientôt quarante ans, mais n'avait pas l'impression d'arriver à quoi que ce soit ou de faire le moindre progrès et ne pouvait s'empêcher de se questionner parfois sur l'utilité des jours. » (p. 40)

Un jour , il doit se rendre au couvent des Soeurs du Bon Pasteur, pour une livraison de bois et charbon. Ce jour-là, « sa bulle protectrice » va exploser !!...

A cette occasion, il se trompe de porte et il tombe sur les pensionnaires, horriblement habillées, pieds nus, s'escrimant à nettoyer et cirer les parquets ! Troublé , la conscience remuée, il en parle à son épouse, Eileen, qui lui répond que ces affaires ne les concernent pas… ce qui augmente la perplexité, et comme une colère sourde monte dans le coeur de Bill… qui se souvient de sa propre enfance d'enfant naturel, sans père officiel, qui aurait pu être aussi misérable sans leur bienfaitrice, Miss Wilson… !

Il revisite sa vie… et la révolte, le malaise augmentent, d'autant plus lorsqu'il se trouve face à une très jeune femme, grelottante, recroquevillée au fond de la réserve à charbon du couvent…Tout le monde, ailleurs, prépare Noël… son « chez-lui » est confortable, chaleureux, ses filles et son épouse préparent, elles aussi, les festivités.. ; et dans tout cela , notre « héros ordinaire » n'écoutera que son coeur , tout en sachant qu'il va s'engouffrer dans les pires ennuis ; ces religieuses ayant toute la bonne société des notables pour elles, une sorte de pouvoir, et d'immunité au sein de la communauté...

Une lecture simple, émouvante, pleine de retenue et de pudeur !...Un seul regret : l'extrême brièveté de ce texte… Je suis restée quelque peu sur une impression d'esquisse…de narration « suggérée »…que j'aurais souhaitée plus « étoffée », plus développée dans le temps… !


******Voir lien suivant :
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Magdalene_Sisters
Commenter  J’apprécie          582
Plusieurs raisons m'ont fait pencher vers ce livre (et notamment la petite étiquette Coup de coeur Médiathèque que les bibliothèques y avaient apposé, garant d'une lecture au moins intéressante), mais ce choix me fut aussi confirmé quand je vis que la dédicace était "Aux femmes et aux enfants qui ont subi la claustration dans les blanchisseries de Magdalen en Irlande".

J'avais découvert le scandale de ses Magdalene Sisters dans le film du même nom, un film fort qui dénonçait le sort réservé aux filles mères, enfermées par de bien pensantes familles catholiques honteuses du scandale. le film montrait des scènes d'une violence inouïe et des pratiques d'un autre âge... Claire Keegan rappelle de plus en fin d'ouvrage que la dernière blanchisserie Magdalen a fermé en 1996 et que le gouvernement irlandais (complice avec l'Eglise catholique irlandaise dans la gestion de ces maison) n'avait présenté ses excuses qu'en 2013. Bref, je me lançais dans ma lecture, impatient de découvrir comment l'auteure avait rendu compte de ces drames, surtout dans un roman aussi court, 115 pages à peine.

Quelle surprise du coup de ne rien lire sur ces institutions pendant au moins les 50 premières pages du récit. L'histoire se concentre sur un Irlandais vendeur de charbon et de bois, sa jolie famille avec sa femme et ses 5 filles, son histoire familiale élevé par une mère célibataire soutenue par une patronne très humaine et bienveillante. Pas du tout dramatique, rien de violent ni de révoltant là dedans.

Et puis, quand une scène du roman, finalement assez courte, nous confronte avec cette réalité, on comprend le propos. Claire Keegan place sa "caméra" littéraire vers la société qui fait naître en son sein une telle institution. Elle s'interroge via son personnage sur ce qui peut permettre que des pratiques si révoltantes puissent perdurer pendant des années, dans le déni bienveillant d'une population qui sait bien sûr ce qui s'y passe mais qui est bien contente que cela existe pour s'occuper des honteuses filles mal élevées...

Claire Keegan a grandi dans une Irlande qui s'est petit à petit confronté à sa propre défaillance. Elle a du coup cherché à comprendre comment cela avait pu se produire dans un pays pourtant considéré comme républicain, moderne, à la pointe de l'économie d'ailleurs, avec l'implantation de nombreuses start-up. C'est donc un miroir digne des plus grandes maisons de l'horreur que Claire Keegan tend à son pays, lui offrant le salut par le biais de son héros dont l'histoire familiale ne pouvait que le prédisposer à devenir le héros qui se dresse contre l'injustice. le style est totalement maîtrisé, la société se révélant doucement par des petites phrases anodines, des réflexions du quotidien, des petits arrangements qui facilitent la vie de tous. Je ne peux que vous recommander de visionner le film de Magdalene Sisters avant de lire ce livre, vous n'en ressentirez que plus douloureusement dans votre chair le constat terrible que dresse Claire Keegan.

L'horreur se cache dans les meilleures intentions, dans les familles les plus respectables, dans les propos de celles à qui cela ne pourrait jamais arriver, puisqu'elles sont si sérieuses et si reconnaissantes à leurs parents de l'éducation qu'elles ont reçu. L'horreur est tout autant à l'extérieur qu'à l'intérieur des prisons de Magdalene.
Commenter  J’apprécie          567
Claire Keegan a écrit avec pudeur 117 pages de bons sentiments mais on ne peut lui reprocher tant le sujet en appelle à la compassion.
L'axe principal : de méchantes bonnes-soeurs font trimer des filles-mères exclues de leur famille dans la blanchisserie d'un couvent et vendent leurs gosses pour se faire de la thune. C'est pas joli-joli.
L'homme brave : Bill Furlong qui a échappé de peu au même sort que Rémi dans le « Sans-Famille » d'Hector Malot, s'en émeut. Il est livreur de charbon dans la région et au couvent des méchantes.

« Pourquoi les choses les plus proches étaient-elles souvent les plus difficiles à voir ?»
Il y a ceux qui voient et qui ne disent rien car ils ne veulent pas s'en mêler, ceux qui ne voient rien, ceux qui font semblant de ne rien voir et finalement, ceux qui voient et qui réagissent parce qu'ils ne peuvent pas admettre ne rien faire.

J'ai découvert avec quelle sensibilité et quelle lucidité Claire Keegan s'empare de ce sujet et projette l'humain devant sa lâcheté et ses manoeuvres de pieuvre ou sa générosité suivant les valeurs qu'il porte ou l'éducation qu'il a reçue. Cette monstruosité a réellement eu lieu en 1985 en Irlande.

Roman concis mais pas dépouillé, efficace et malgré tout poétique.
Commenter  J’apprécie          526
Irlande, hiver 1985. Alors que sa femme et ses cinq filles préparent Noël, Bill Furlong, livreur de charbon, découvre que l'établissement géré par des soeurs à proximité de chez lui emploie dans des conditions terribles, des très jeunes filles à qui on va enlever leurs bébés. Que faire alors dans ce pays où les religieuses ont tout pouvoir ?
Un court texte qui détaille à merveille le quotidien d'une famille irlandaise pendant une période économique défavorable et qui met en exergue le scandale des « Blanchisseries Madeleine » couvents destinés à rééduquer les filles « perdues »
Un roman délicat, tendre, pudique et délicieusement porté par un Bill attachant et d'une belle humanité. Un très joli conte de Noël 🎄
Commenter  J’apprécie          520
Il n'est pas confiné pour Noël, Bill Furlong, mais c'est tout comme.
Aussi confiné dans sa tête que Diego était libre ♪♫ - bien qu'enfermé pour de bon, lui.
Il a la pré-quarantaine* morose, et si on situe le contexte, on comprend son spleen : Irlande ultra-catholique du milieu des années 80 (anti-avortement, familles nombreuses), crise économique, chômage, alcoolisme...
Financièrement, ça va pour Bill. A la tête d'une petite entreprise de livraison de bois et charbon, il bosse dur mais s'en sort plutôt bien. Sa femme et leurs enfants vivent selon les 'convenances et bonnes manières' irlandaises en vigueur à cette époque.
Eileen est mère au foyer, fée du logis sans répit, scrupuleuse pratiquante ; les cinq filles sont élevées dans une école privée tenue par des religieuses.

J'étais impatiente de lire ce dernier roman de Claire Keegan, au point de mettre de côté mon pavé en cours.
J'avais aimé 'Les trois lumières', doux et poignant.
On retrouve ce ton et, avec le personnage de Mrs Wilson, la question de l'accueil bienveillant d'enfants d'autrui.
Mais je suis déçue : le sujet du couvent (Magdalene laundries) est très peu développé. Il faut vraiment connaître cette terrible histoire pour comprendre - entre les lignes - ce qui s'y passe. Et savoir qu'il ne s'agit pas d'un 'incident' isolé...
Pour compléter, lire 'Une seconde vie' de Dermot Bolger, voir le film 'The Magdalene Sisters' (Peter Mullan, 2002).

Si on lit ce court roman sans a priori, on ne peut qu'être touché par Bill, cet homme en quête de ses origines paternelles.
J'ai aimé la manière dont il ... , tout en redoutant la réaction de ... .
« le pire était encore à venir, il le savait. Déjà il imaginait l'océan de problèmes l'attendant derrière la prochaine porte (...). »

/!\ 4e de couv beaucoup trop bavarde : long résumé de l'intrigue
-----

* âge, pas confinement (décidément !)
Commenter  J’apprécie          421
Venant de terminer "petits papiers au gré du vent", mon coup de coeur de l'année, je n'ai pas réussi à entrer dans "Ce genre de petites choses" comme j'aurais dû. Je l'ai pourtant choisi, car très différent et donc n'étant pas comparable mais même si j'y ai trouvé des qualités indéniables, je suis resté un peu sur le chemin .
Cela ne m'a toutefois pas empêchée d'apprécier la qualité de l'écriture et d'être déboussolée face à ce que Claire Keegan nous relate. Nous sommes fin du 20e siècle en Irlande et pourtant on se croirait au 18e siècle. Les descriptions sont très bien faites, on ressent le froid, la pauvreté, et les tourments de Bill Furlong en seulement une centaine de pages.
Le message qu'il faut retenir et sans doute celui-ci , : « il en va à se demander à quoi bon être en vie si l'on ne s'entraidait pas. Etait-ce possible de continuer durant toutes les années, les décennies, durant une vie entière, sans avoir une seule fois le courage de s'opposer aux usages établis et pourtant se qualifier de chrétiens, et se regarder en face dans le miroir ? »
Commenter  J’apprécie          390




Lecteurs (1587) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce genre de petites choses

1) Bill Furlong est père de famille et a :

Une fille
Deux filles
Quatre filles
Cinq filles

10 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : Ce genre de petites choses de Claire KeeganCréer un quiz sur ce livre

{* *}