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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La nouvelle parution de Virginie Grimaldi c'est le rendez-vous que je ne rate jamais. J'ai toujours été touchée par les histoires et personnages que l'autrice nous partage. C'est simple : je ne suis jamais déçue. J'ai donc acheté ce nouveau roman que j'avais hâte de découvrir depuis l'annonce de sa parution !

Ici on suit deux personnages dans des périodes difficiles de leurs vies. Ils voient un psychiatre, le même évidemment, vont se croiser, se côtoyer puis apprendre à se connaître. La structure du roman est particulière puisque l'on a des chapitres où on assiste aux entretiens des personnages chez leur psy, et d'autres où l'histoire est racontée de façon plus traditionnelle. Si au départ j'ai un peu été perturbée, ces chapitres chez le psy m'ont permis de mieux comprendre les personnages.

Ce roman très personnel de l'autrice aborde le deuil, la dépression, la santé mentale. Tant de sujets qui peuvent toucher tout le monde et nous interpellent. Ils sont développés petit à petit avec douceur et permettent une lecture plus légère avec les touches d'humour.

Bref, ce roman fut une bonne lecture pour moi ! J'ai passé un bon moment aux côtés de personnages attachants.
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Avec "Plus grand que le ciel", Virginie Grimaldi nous offre une oeuvre émouvante et sincère, qui explore les thèmes du deuil et de la résilience avec une délicatesse remarquable. À travers les personnages d'Elsa, conseillère funéraire, et Vincent, écrivain à succès, deux âmes écorchées qui se rencontrent dans la salle d'attente de leur psychiatre, la romancière tisse une histoire de rencontres improbables et de guérison.

En se concentrant sur le développement des personnages, l'intrigue principale semble parfois reléguée au second plan, entraînant quelques longueurs dans la narration. Malgré cela, la première partie du roman, bien que décousue, pose les bases d'une histoire intéressante. le lecteur est invité à plonger dans les failles de ces deux protagonistes, qui se livrent à un psychiatre silencieux, créant une atmosphère intime et propice aux révélations.

La plume de Grimaldi, empreinte de tendresse et de luminosité, fait de ce livre une lecture réconfortante et inspirante. Cette histoire, tout en abordant des thèmes lourds, porte un message d'espoir et de guérison.
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J'ai vraiment aimé le style de l'autrice, ça m'a de suite fait penser au style d'écriture d'Emily Henry, donc j'ai tout de suite accroché. J'ai aussi beaucoup aimé le concept : deux personnes qui se rencontrent et, au début, ne s'aiment pas plus que ça, chez le psy, et qui des années plus tard, finissent ensemble. Je m'attendais à une romance assez prévisible : ils se rencontrent, ne s'aiment pas, puis au final ils tombent amoureux et vivent heureux pour le restant de leur vie ; mais non, en fait c'est bien plus complexe, et j'ai été agréablement surprise ! Globalement, j'ai tout aimé.
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Virginie Grimaldi nous offre un beau roman avec son sens de l'humour et ses réparties toujours bien trouvées ! J'ai été touchée et émue par les deux personnages Vincent et Elsa qui vivent la perte d'un être cher chacun à leur façon.. J'ai retrouvé la sensibilité de Virginie Grimaldi à travers ces pages.
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Elsa peine à remonter la pente depuis le décès de son père. En tant que conseillère funéraire elle se doit d'être là chaque jour et de prêter une oreille compatissante au chagrin de ses clients qui ont perdu un proche. Mais qui est là pour écouter le sien ? Vincent, lui, écrit des romans. Son succès pourrait lui monter à la tête et pourtant il doute plus que jamais. Et si mettre des mots sur les émotions de ses personnages n'était pas le moyen pour lui de dissimuler sa plus grand blessure et ses rêves jamais atteints ? Ils ne se connaissent pas, ignorent tout de la douleur de l'autre et pourtant ils se croisent tous les mercredis dans la salle d'attente du cabinet de leur psychiatre. Un jour, un hasard va faire que l'un va arriver en avance et l'autre en retard, faisant basculer le cours de leurs vies ...



Je n'en dis pas plus car c'est le genre de roman qui se savoure en en sachant le moins possible sur l'histoire, mais je peux vous dire qu'il m'a beaucoup émue ! C'est toujours le cas avec les romans de l'autrice et avec ce dixième on sent le côté beaucoup plus personnel. Si vous la suivez sur ses réseaux sociaux vous savez ce qu'elle a vécu lorsqu'elle écrivait ce livre et on ressent toute sa peine et sa douleur qui transparaissent au travers de thématiques douloureuses telles que la mort, le deuil et la reconstruction. Des sujets universels que l'on vit tous tôt ou tard et qu'elle aborde avec toute sa pudeur et sensibilité à fleur de peau habituelles. Sa plume et le fait de savoir que c'était un peu (beaucoup) du vécu m'a bouleversée et je me suis retrouvée embarquée dans des montagnes russes émotionnelles qui m'ont fait passer du rire aux larmes. Car oui, on rit aussi beaucoup. On est presque gêné de le faire car encore une fois ces thématiques ne sont pas censées faire rire, mais si vous lisez Virginie Grimaldi vous savez que l'humour est une arme pour elle pour aller de l'avant et continuer à vivre et voir la beauté du quotidien quand le ciel s'est assombri. Parfois c'est la seule option que l'on a pour avancer et on accepte donc de s'autoriser à rire en tournant les pages. Ce texte rappelle aussi à quel point certaines rencontres peuvent tout changer. Une véritable invitation à vivre et à s'ouvrir aux autres même dans les moments difficiles 🙏
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Avant de commencer cette chronique de « Plus grand que le ciel », le dernier roman paru de Virginie Grimaldi, je voudrais faire un petit aparté sur l'humour. L'humour sauve de presque tout, de soi-même, des autres, et des aléas de la vie qui tantôt nous apportent de la joie (merci) et tantôt une immense tristesse. Virginie Grimaldi est semblable à nous tous, elle navigue dans la vie au gré des vents, parfois doux, parfois violents. Mais toujours, elle garde l'humour comme arme de création/riposte massive. Création pour ses romans, riposte pour ses détracteurs. Il n'y a qu'à la suivre sur les réseaux pour se rendre compte de sa capacité à tourner toute réflexion négative en drôlerie, et toute attaque en mots pour rire et faire rire. Elle possède aussi un pouvoir assez rare : celui de susciter fous rires et pleurs dans le même livre. La romancière la plus lue des Français a un phrasé singulier et une vraie propension à émouvoir. Qu'est-ce que la littérature sans émotion ? Sans passion ? Sans ébullition ? Ce n'est certainement pas parce qu'on aborde des sujets douloureux qu'on ne peut pas être drôle.

« Voilà, ça fait deux mois que mon père est mort, et c'est la première fois que je parviens à prononcer cette phrase. Vous pensez pouvoir m'aider ? », Elsa, dans le cabinet du psy. « J'ai beau le vouloir, l'espérer, ma batterie est à plat. C'est plus fort que moi, j'ai le coeur en hiver. », Vincent, dans le cabinet du même psy. « Plus grand que le ciel » raconte le chemin de vie de deux êtres qui se tiennent à l'écart de leur existence et la regardent passer. La première a perdu son père et ne parvient plus à vivre. le second est un écrivain à succès qui juge ses romans affligeants et se perd dans une impasse artistique. C'est dans la salle d'attente du docteur Chaumet qu'ils se croisent par accident. Puisqu'ils viennent ouvrir leurs coeurs et décharger leurs émotions, ils n'ont aucune envie de faire connaissance. Ils ne sont pas là pour ça. Ils s'irritent réciproquement de trouver l'autre là, cet autre qui vient déranger leur douleur.

Et pourtant, l'écrivaine nous a habitués à tous « Les possibles ». Au coeur d'une brûlure qui dévore les âmes, dotés d'un humour parfois noir, parfois grinçant, parfois décalé, Elsa et Vincent vont faire connaissance et laisser progressivement s'échapper les lésions de leur vie. « Avant, je gardais toujours mes émotions à l'intérieur, je les séquestrais, elles n'avaient jamais vu la lumière du jour. » Ils se hument, ils s'intriguent, ils se provoquent et s'étudient. Deux personnages qui, plongés dans l'obscurité de leurs pensées âcres, vont refaire surface dans le monde des vivants. Elsa, « Elle essaya de penser à autre chose, elle était devenue experte dans l'art du détournement de pensée, son cerveau était parsemé d'itinéraires bis, d'issues de secours, d'échappatoires. » Vincent, « Je suis un introverti, mon monde intérieur est vaste et peuplé. Je peux rester des heures, immobile, à laisser penser que je ne fous rien alors que je vis intensément. »

« Plus grand que le ciel » offre un regard honnête sur soi, chacun est libre d'accepter l'image que lui renvoie son miroir et d'aller chercher quelques vérités à l'intérieur de soi-même. Vincent, « écrivain en panne » ne manque pas d'intégrité lorsqu'il pose un regard critique sur ses romans. « (…) à vous je peux le confesser : sur mes sept romans, quatre sont nés sur les chiottes. » ou encore « On dit que j'écris des histoires pleines d'humanité, mais je ne crois plus en l'humain. Je nous trouve agressifs, lâches, cruels. Décevants. » Elsa a cessé d'exister à la mort de son père. Elle est en colère, elle déborde. Cette crue permanente l'empêche d'avancer, tant elle en veut à la vie et au monde entier. Si elle se retrouve dans le cabinet du docteur Chaumet, c'est qu'elle en a bien conscience.

Ces deux personnages, bloqués entre « Quand nos souvenirs viendront danser » et « Il nous restera ça » n'en sont finalement qu'un seul, une savante combinaison, de Virginie et de Grimaldi. Un peu de celle qui vient de perdre son père, et un peu de celle qui écrit. « Plus grand que le ciel » met en lumière l'opacité du deuil et l'abattement qui entrave la vie. « C'est d'une cruauté sans nom de voir s'éteindre quelqu'un qu'on aime, de pouvoir encore toucher ses mains, caresser sa peau, entendre sa voix, voir sa poitrine se soulever, sentir son souffle, recevoir son regard, de pouvoir s'en repaître, s'en gaver, en sachant que ce sera bientôt fini et que ce bientôt ne nous appartient pas. Il rejoindra le monde des souvenirs, le monde des absents. C'est d'une cruauté sans nom d'avoir rendez-vous avec la mort. de la savoir en chemin. de l'attendre. » Virginie-agonie, Virginie au tapis.

Mais « Plus grand que le ciel » est aussi une formidable occasion de parler de son parcours de romancière, la préférée des Français, celle qui a eu le cran de quitter sa maison d'édition pour manifester sa désapprobation, sans plan B (donc sans nouvel éditeur), mais avec le panache qui la caractérise « Je pense passer une annonce sur le bon coin », affirmait-elle alors. À travers Vincent, elle décortique le mythe de l'écrivain, « Les gens ont une image très romantique des écrivains, ils nous imaginent écrire à la plume, tard dans la nuit, parler en vers et boire du whisky, débarrassés de tout vil tracas du quotidien. Ma réalité est plus terre à terre et sans alexandrins. », l'hypocrisie de l'entre-soi et d'un milieu où il vaut mieux être publié dans la fameuse collection blanche et être encensé par une certaine presse spécialisée, que d'écrire des textes qui parlent aux gens. Grimadi-ironie, Grimaldi grandie.

Chaque année, je prends ma dose de douceur et de rires. Entre les pages, s'éveille toujours une mélodie qui me parle intimement tout en dédramatisant les côtés obscurs du quotidien. Grâce à l'humour, « Il est (toujours) temps de rallumer les étoiles » ! Ce que je viens chercher dans les romans de Virginie, et le trésor que j'y trouve n'appartiennent qu'à moi. Dans « Plus grand que le ciel », j'ai ressenti la délicieuse sensation de mieux connaître Virginie ET Grimaldi. « L'âme humaine était ainsi faite qu'on pouvait être un connard tout autant qu'un saint, selon l'angle du reflet dans le miroir. » Ne pas se prendre au sérieux est un art délicat. L'humour guérit vraiment de tout…
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Pas son meilleur livre, mais sûrement celui qui lui a fait du bien, et de loin le plus personnel.
Se lit facilement, et personnellement m'a permis de me replonger dans mes propres souvenirs d'enfance avec des personnes décédés.
Un bien joli livre, qui parle du deuil d'une façon très belle.
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C'est dans la salle d'attente de son psychiatre qu'Elsa croise pour la première fois Vincent. Elle était en retard pour ce rendez-vous hebdomadaire qui l'aide à faire le deuil de ce père qui lui manque tellement. Lui était en avance, mais le premier échange entre ces deux écorchés de la vie s'avère tout sauf amical…

Afin d'aborder deux sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur, Virginie Grimaldi livre deux personnages qui sont un reflet d'elle-même. Il y a d'une part cette femme qui vient de perdre son père et qui permet à l'autrice de partager son chagrin et les nombreux souvenirs liés à cet être cher qu'elle vient également de perdre. Il y a d'autre part cet écrivain à succès, conscient de ne pas livrer de la haute littérature et ayant du coup beaucoup de mal à comprendre sa propre notoriété, qui permet à l'autrice de partager ses joies et ses doutes d'écrivaine, tout en nous plongeant dans le monde cruel de l'édition. En partageant ces deux facettes d'elle-même avec ses lecteurs, elle fait sans doute de ce dixième roman le plus personnel de tous.

Au fil des chapitres, le lecteur découvre donc progressivement toutes les failles de ces deux personnages qui se livrent à un psychiatre particulièrement taiseux. En se focalisant trop sur ses deux personnages, Virginie Grimaldi relègue malheureusement l'histoire au second plan, proposant une première partie de roman un peu trop décousue et non dépourvue de quelques longueurs. le lecteur a certes envie de découvrir le drame qui a frappé Vincent, mais a surtout le sentiment de tourner un peu en rond en attendant un dénouement finalement assez prévisible. Heureusement que le métier d'Elsa permet d'insuffler cette bonne dose d'humour et de légèreté qui font tout le sel des romans de Virginie Grimaldi. Sans oublier ce romancier qui ne se prend pas trop au sérieux et qui permet au lecteur de retrouver toute l'auto-dérision dont l'autrice sait faire preuve et qui ne manque jamais de faire sourire.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'ai adoré ce roman qui m'a un peu rappelé la narration et le style de son livre « les possibles ».
Il m'a profondément touché et bouleversé, me rappelant certaines émotions que j'ai pu vivre par le passé.
Une phrase m'a particulièrement marquée de par sa simplicité, car elle véhicule à elle seule une foule d'émotions et de vérité : « Ça ne fait pas moins mal avec le temps. Ça fait mal moins souvent ».
Ce que j'aime aussi dans les romans de Virginie Grimaldi, c'est que l'on retrouve dans chacun de ses personnages une part d'elle-même : Vincent avec son insécurité en ce qui concerne ses romans, ainsi que ses réactions face à l'engouement et à l'amour que les lecteurs lui portent. Et Elsa avec son humour et son côté fragile, sa sensibilité encore plus exacerbée suite au décès de son père.
J'ai trouvé ce livre plus « grave » que le précédent, mais cela n'a fait que renforcer mon amour pour cette histoire tellement réelle et tellement belle.
Virginie Grimaldi sait toujours trouver les mots qui touchent, qui bouleversent, sait créer des personnages que l'on aime et que l'on n'oubliera pas même une fois le roman terminé.
Et que dire de la fin, qui m'a donné des frissons et de la « buée » dans les yeux…
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Virginie nous emmène dans une histoire avec 2 personnages qui traînent chacun leur histoire.
Chacun avec leurs doutes, leurs faiblesses, nous démontre que la vie peut être pleine de surprises
J'aime le style de virginie : lecture simple et rapide
Une valeur sûre
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