Roman acheté au Salon du livre LGBTQI+ de Metz en 2021, mais pour l'apprécier, il vous faudra plus aimer son déroulé d'enquête à l'ambiance méli-mélo familial, bien trop bavard et sans l'ombre d'une action que pour l'homosexualité de son détective marié à un homme politique. Pour le côté gay du roman, il faudra vous contenter de quelques « Mon chéri » et « Mon chat » et des rares miettes insignifiantes de leur vie disons plus privée que l'auteur daigne nous faire partager. du coup, inutile de vous dire qu'il est très difficile d'éprouver quoi que ce soit pour le personnage principal de ce court roman dont, au final, nous ne savons strictement rien.
En présentant, son ouvrage, l'auteur (charmant au demeurant), avait vanté le côté « Audiard » de ses dialogues. Je suis à des années-lumière d'être une experte des films de ce réalisateur, mais dans ce même style d'écriture qui peut être vraiment truculent s'il n'est pas trop dosé, j'ai préféré et de loin «
Miscellanées culinaires » de
Patrick Tournier-Potiez dont je mettrai le lien vers ma critique en commentaire et idem pour «
le tueur en ciré » de
Samuel Sutra. Dernier détail : cette manie de l'auteur de mettre des majuscules là où elles n'ont pas lieu d'être. Pénible.
Bref ! Je suis bien loin d'avoir eu un coup de foudre pour « du rififi sur la lagune », même si je l'ai lu avec une certaine curiosité, mais si vous aimez les romans où l'enquête policière prend le pas sur tout et à l'écriture franchement surannée, vous pourriez apprécier l'ouvrage.