A notre échelle nous sommes habitués à l'idée que les propriétés des objets sont localisés sur les objets. Au Bon Marché, telle robe coûte 159 F, telle autre 259 F. Le prix est fixé sur chaque robe au moyen d'une étiquette. Cette notion intuitive, qui nous paraît bien en accord avec la réalité, s'estompe à l'échelle atomique. Particules et propriétés sont situées dans un volume d'espace. Dans ce volume, particules et propriétés ne sont plus localisées en un point donné mais "diluées" dans l'espace. Cette dilution est représentée par une "fonction d'onde associée".
Cet étalement des propriétés a pour effet que les particules restent en "contact" quelque soit la distance qui les sépare. Ce qui arrive à l'une influence instantanément ce qui arrive à l'autre, même si des années-lumières les séparent. Il ne s'agit pas d'un message télémétré avec une vitesse infinie, mais d'une présence continuelle de toutes les particules dans tout le système, qui ne s'interrompt pas une fois qu'elle a été établie.
Ce sujet encore controversé porte le nom de paradoxe "d'Einstein-Podolsky-Rosen ou E.P.R.". Ce paradoxe trouve sa solution quand on reconnait que la notion de localisation des propriétés n'est pas applicable à l'échelle atomique. (H. Reeves, p. 14)
De fait, lorsque Niels Bohr suggère que la pensée implique de si petites énergies dans le cerveau qu'elle doit être régie par des effets quantiques ; lorsque David Bohm écrit que les processus intellectuels et les sautes d'attention semblent "subjectivement se comporter selon le même principe d'incertitude que celui de la mécanique quantique" ; lorsque London va jusqu'à proposer que des mécanismes macroscopiques de nature quantique pourraient se révéler importants chez les organismes vivant en avançant que "dans certains processus biologiques, le concept d'un état fluide d'entropie nulle pourrait jouer un rôle décisif, car il combine la stabilité caractéristique des états quantiques avec la possibilité de mouvement", ce qui est le double caractère de la vie,
Cette querelle historique n'est toujours pas résolue. La science matérialiste explique l'existence de la nature par elle-même, par une formation continue accidentelle qui mène du simple au compliqué et de l'hydrogène jusqu'à l'homme. Elle cherche à se passer de toute représentation de l'au-delà et considère les réflexions à ce sujet comme des idées secondaires dans le sens d'Aristote.
Toutes les religions en revanche se concentrent d'abord sur l'au-delà dont elles présupposent l'existence première et éternelle. Sous cet angle de vue, ce n'est qu'au regard de l'au-delà que la vie trouve son sens.
Jusqu'à aujourd'hui, il n'a pas été possible de relier ces deux attitudes de base, et encore moins de les réunir. Ces deux conceptions, étonnamment, s'opposent encore de nos jours ou se font face tout du moins sans un réel dialogue. On n'a encore jamais assisté qu'à des tentatives isolées de synthèse, et encore celles-ci n'ont-elles abouti la plupart du temps qu'à être repoussées par chacun des camps en présence sous la force de l'incompréhension et du dogmatisme.
"Une (vérification du modèle), écrit-il, devrait consister en une comparaison entre l'échelle de temps théorique de l'évolution telle que le modèle l'entrainerait, et son échelle de temps empirique : il faudrait montrer dès lors que, grâce au modèle adopté, ce qui s'est réalisé de facto correspondait effectivement à une probabilité théorique suffisante dans le temps connu empiriquement. Mais une telle tentative n'a nulle part été amorcée. " (cf. Pauli, 1961, page 123, et comparer avec Frey-Wehrlin, 1976). Des essais isolés ont toutefois été entrepris depuis lors, mais ils ont abouti à la même conclusion : la seule considération des taux de probabilité met déjà en question la validité de la théorie évolutive du néo-darwinisme si l'on admet que le hasard en est le seul moteur.
Dans cette nouvelle comparaison au travail alchimique, l'inconscient se présente à la fois comme supra-cosmique et comme condition du possible de l'inconscient cosmique -ce que l'on peut encore exprimer par l'idée d'une hiérarchie interne des plans de l'inconscient, de l'âme reflétant l'imago Dei et révélant le Soi jusqu'à l'inconscient comme champ des structures de la matière. Ou, lorsqu'il s'agit plus précisément de l'Unus Mundus, par l'assertion que "les archétypes en tant que structures formelles psycho-physiques pourraient être en définitive un principe formateur de l'univers, c'est-à-dire un facteur d'ordre universel et transcendant l'être".
Dr. Marie Louise von Franz on Telepathic Dreams.
The unconscious arranges dreams that sometime occur in advance of an event like an earthquake. The are very common type of dreams that are always meaningful to the dreamer. Sometimes the meaning might be to show the reality of the psyche and that the unconscious knows everything.