AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253180067
256 pages
Le Livre de Poche (31/05/2017)
3.9/5   160 notes
Résumé :
"Je n’aurais jamais imaginé mener l’enquête sur ma propre vie. J’ai fait un long voyage dont je suis ressortie extraordinairement vivante, avide de mon prochain et d’existence. Mais le trajet fut long, solitaire, douloureux et angoissant.
Un voyage dans une mémoire enfouie, quelque part, au fond de moi, un coffre à secrets scellé du sceau de la honte, de la protection, des mensonges et des aveuglements. On l’appelle la mémoire traumatique. C’est un fantôme qu... >Voir plus
Que lire après La ConsolationVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 160 notes
La Consolation est une autobiographie racontant un épisode dramatique de la vie de Flavie Flament.
A la croisée des mouvements #Mee Too, #Balance ton porc, l'affaire a défrayé la chronique.
Actuellement, La lutte des femmes contre les violences sexuelles qu'elles subissent sont d'une actualité criante.
Lorsqu'on ouvre la boîte de Pandore les malheurs enfouis en surgissent ; la parole enchaînée se libère, les âmes et les corps meurtries, l'enfance et la jeunesse assassinées se consolent dans l'écriture faisant jaillir les agissements des mufles au grand jour.
La Consolation est le récit du viol de Flavie Flament à l'âge de 13 ans par le fameux photographe David Hamilton. Il faut noter que lorsque l'affaire est revenue sur le tapis, elle n'avait même pas le droit de citer son nom, elle a également été confrontée à la prescription, double peine et musellement de la parole.
Alors elle va écrire son histoire tragique pour tenter de se reconstruire , c'est grâce à un médecin psychiatre qu'elle parvient à se souvenir de cet épisode dramatique à l'âge adulte, en retrouvant dans son cabinet une photo d'elle à l'âge de 13 ans .
En effet, la narratrice avait tout oublié ; c'est la fameuse mémoire traumatique.
Sur cette photo, elle revoit la jeune fille qu'elle était à l'époque, le regard est triste et vide alors le déclic va opérer, l'indicible devient visible et lisible, les souvenirs remontent à la surface.
Elle va lier cet épisode dramatique de sa vie à son histoire familiale et personnelle.
Le rôle de la mère y est primordial, cette dernière s'ennuie et va "investir" selon les paroles de Flavie Flament, dans sa relation avec les hommes ; pour cela la jeune fille doit être belle et parfaite et surtout obéir à ses injonctions, c'est une marionnette dans les mains d'un affreux démiurge. Flavie Flament ne doit pas rater l'occasion de rencontrer des hommes riches et célèbres.
La mère surveille sans cesse le poids de la jeune fille qui doit être parfaite, elle la pousse dans la gueule du loup. C'est ainsi que David Hamilton, le prédateur, remarque Flavie Flament lors d'un séjour au Cap d'Agde, sa mère va l'encourager à poser pour lui, seule, égarée dans l'appartement de "l'artiste". La jeune fille bascule alors dans l'horreur puis le déni puisque sa mère lui demande de taire cet événement tragique, de ne pas en parler à son père. Elles rentrent chez elles comme si de rien n'était.
C'est bien des années plus tard, que des malaises incompréhensibles, des crises d'angoisse et de panique vont réveiller le dragon qui sommeille.
Ce fut une lecture émouvante, un témoignage poignant et l'on ne peut que compatir au destin de Poupette.

Commenter  J’apprécie          264
Lors de la sortie en grand format de son livre La consolation", Flavie Flament ne mentionnait à aucun moment le nom de l'illustre photographe qui l'avait violé dans les années 80, lorsqu'elle avait 13 ans, par peur d'être attaquée en diffamation.

Depuis, le nom de David Hamilton a été livré à la vindicte populaire , plusieurs de ses victimes de l'époque ayant osé confirmer les accusations de Flavie et mis le sujet très graves de violences sexuelles sur mineurs sur la place publique permettant à la parole de se libérer.

Comme le déplore l'ancienne animatrice de TF1 dans la préface de la version poche de son livre qui vient tout juste de sortir , le suicide d'Hamilton le 25 novembre 2016 l'a profondément mise en rage, car même si les faits étaient prescrits , elle aurait aimé un aveu qui lui aurait permis de se libérer.

Car Flavie Flament a vécu une amnésie traumatique pendant près de 30 ans et ce récit bouleversant et sans concession aura eu une valeur carthastique évidente et aura également certainement donne le courage nécessaire à tous ceux qui ont vécu la même chose d'entreprendre des nécessaires mais forcément douloureuses démarches.

"Déclaration de paix intérieure aux aullures de grenade dégoupilée", ce livre pudique et déchirant trace le combat d'une vie d'une animatrice qui avant ce livre avait l'image un peu lisse et fade liée à ses émissions de TV peu passionnantes et un mariage avec une personnalité publique ( Benjamin Castaldi) qui l'est encore moins..

Grâce à sa plume sensible, et ce témoignage qui sonde les tréfonds de son âme meurtrie, Flavie Flament montre à tout le monde qu'elle est une femme courageuse, tenace et d'une grande sensibilité dont l'apparente jovialité n'était qu'un masque pour cacher les terribles blessures de l'enfance..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          332
Propos de fond : la mémoire traumatique.

Il y a Flavie Flament, femme publique et il y a Poupette, enfant et adolescente malmenée par ses parents et violée par David Hamilton, célèbre photographe dont les gens de ma génération trouvaient les photographies superbes jusqu'à peut-être aller en accrocher sur les murs de sa chambre ! Nous, à cette époque, nous étions à des kilomètres de ce pervers, nous ne savions pas, nous ne pouvions pas savoir.

Flavie Flament a mis 30 ans avant de perdre les pédales, que sa tête explose sans en connaître la raison. Elle rencontre plusieurs psys dont un, le Docteur G, psychiatre de son état, qui va l'aider à faire resurgir ce que son cerveau a volontairement pour une question de survie, rangé dans la case ''oublie'' mais cet organe n'oublie jamais rien, il faut le savoir.

Flavie adulte parle à Poupette et lui dit que pour elle, pour l'enfant qu'elle a laissé se débrouiller toute seule avec tout ça, lui donne sa parole que maintenant, elle va l'aider, elle ne va pas la lâcher et qu'elles vont s'en sortir toutes les deux.

Je n'ai pas compris et ce n'est pas expliqué dans le livre pourquoi ses parents disent qu'elle est mauvaise !!! Flavie a des frères, ils ne m'ont pas l'air mieux traités que Poupette. Le père paraît autoritaire et a la main leste. Pourquoi dit-il bonne nuit à ses fils et pas à Flavie ?

La mère, n'en parlons pas, c'est une perverse. Elle a une vie de merde (c'est elle qui le dit), elle en a marre de faire à bouffer pour la famille tous les jours, de ne pas pouvoir s'occuper d'elle, de ne pas pouvoir sortir avec ses copines. Plaintes, plaintes, plaintes de sa part.
Les parents s'engueulent très souvent. On peut penser que le couple va mal.

La fille unique de ce ménage est Flavie. Elle est privée de communication, de tendresse, d'attention de la part de son père, elle en souffre.
Sa mère utilise sa fille depuis la petite enfance comme faire-valoir, il faut qu'elle travaille bien à l'école, il faut qu'elle ne prenne pas un gramme, il faut qu'elle apprenne les bonnes manières pour paraître devant les copines de sa maman mais pas que, devant les hommes aussi. C'est un objet, une poupée, une vitrine pour la mère.
D'ailleurs, celle-ci n'hésite pas à l'adolescence à l'envoyer chez un homme pour qu'il exerce ses jeux sexuels sur cette toute jeune fille.

Vous l'aurez compris, le viol est là avec une mère qui participe en toute connaissance de cause à ce crime même avec D. Hamilton !!!

Avis : je me suis dit en ouvrant ce petit livre, encore une histoire de viol mais c'est bien écrit, le sujet de la mémoire traumatique y est abordé pour une fois car on n'en parle jamais. F. Flament sait avec ces mots nous tirer les tripes, on en veut à tout le monde car comme d'habitude, personne ne l'a aidée et une mère complice, celle-ci on a envie de lui coller un procès au cul car pour moi, elle est coupable autant que tous ces hommes qui ont abusé Flavie Flament.

On ferme le livre sur une note positive et c'est bien.

Lu en décembre 2019 / Le Livre de Poche - Prix : 7,30 €.
Commenter  J’apprécie          185
Récit troublant et terrifiant d'une adolescence, des relations aux parents, la mère notamment, aux autres, aux hommes.
Récit d'une enfance violée. L'histoire de Poupette, gamine malmenée par une mère avide de strass et de pouvoir.
Tristesse d'un amour maternel vide de sens.
Un cri pour se libérer, un long cheminement pour soigner ses plaies, une résilience.
La voix d'une enfance brisée.
Récit émouvant et poignant d'une femme que l'on croyait connaître.
Le masque est tombé sur une blessure profonde et ancrée.
Ce livre m'a bouleversée.
Commenter  J’apprécie          230
Nous connaissons Flavie Flament comme une femme lumineuse et espiègle qui croque la vie à pleines dents.

Contraste saisissant avec la couverture de son roman La consolation, qui présente la photo d'une adolescente mélancolique. Que dit le regard de Flavie sur cette photo ? Ou plutôt, que cherche-t-il à dire, qui n'a été exprimé et entendu que près de trente ans plus tard ?

La consolation suit une double temporalité, avec une alternance de chapitres consacrés à l'enfance et l'adolescence de Flavie et de (moins nombreux) chapitres à la première personne, dans lesquels une Flavie adulte, journaliste et mère de deux enfants, se retrouve terrassée par d'inexplicables crises de panique : à son insu, la jeune femme est rattrapée par un passé traumatique.

La femme parle d'elle-même à 5 ans, 9 ans, 13 ans, 15 ans à la troisième personne et sous le petit nom de Poupette, par un évident mécanisme de distanciation : « J'étais Poupette. Personne ne l'a aidée. Même pas moi. »
Flavie se revoit enfant, sevrée d'amour et de câlins parentaux, soumise à un régime drastique avec pesée quotidienne, pour être « belle » alors que ses parents la disent « moche » et « mauvaise ».
Elle se revoit adolescente, en vacances au Cap D'Agde avec Maman. Quand on a treize ans, « vacances » devrait rimer avec « insouciance » et non avec « violence ». Mais pour satisfaire son égo et son propre désir de plaire, la Maman de Poupette met son enfant dans les mains d'un pédophile, le photographe David Hamilton. Puis de plusieurs autres hommes, qui abusent sexuellement de la jeune fille.

Si le comportement déviant de ces hommes est une abomination, l'attitude de sa mère est scandaleusement choquante et, à mes yeux, impardonnable (pardon Flavie, je ne veux pas vous blesser).

En raison de la complaisance, de la complicité de cette mère dévorée d'ennui, frustrée de sa propre vie et affectivement immature, l'histoire de Flavie Flament diffère des autres romans ou témoignages sur la pédophilie et/ou l'inceste que j'ai pu lire récemment.

En lisant La consolation, j'ai eu envie d'enlever Poupette à ces adultes indignes, de la prendre dans mes bras, de l'emmener courir sur la plage et sauter dans les vagues. de lui rendre son innocence volée.

Je salue le courage de Flavie qui a, au terme d'un douloureux cheminement, trouvé les mots pour dire, la force d'avancer et de devenir la magnifique femme qu'elle est aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          142

Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
À tous ces enfants réduis au silence, à qui la mémoire et la parole sont revenues trop tard. À tous ces enfants qu'il est encore temps de consoler.

Je flairais qu'une part de moi-même était restée tout au fond, en danger, et je n'aurais supporter de m'être une fois de plus tourné le dos. Il en allait de ma vie.

Ma tête est partie en arrière, mes mains ont tenté de se retenir à une prise imaginaire, puis anéantie, j'ai rendu les armes : j'ai laissé mon corps tomber. Dans le vide. Dans le noir. Dans le grand trou de mon âme, dans la cicatrice de l'obus qui m'avait perforée.

Je m'appelle Flavie, j'ai quarante-deux ans. Beaucoup pensent me connaître mais jusqu'à hier encore, j'ignorais moi-même qui j'étais. J'étais Poupette. Personne ne l'a aidée. Même pas moi.

Ce que je venais de vivre, cette onde de choc émotionnelle, cette conviction que ma mort était imminente, cet anéantissement total de toutes les fonctions, était la plus effroyable sensation qu'il m'avait été donné d'éprouver. J'ai prié le ciel pour que cela ne se reproduise plus jamais. Il ne m'a pas entendue. Ce n'était que le début.

Cette terreur est irrationnelle. Elle vient de trop loin pour que je puise la saisir. Je deviens folle, j'en suis sûre. Et j'ai peur d'avoir peur ; double peine. Cercle infernal.

Mais brusquement, une pulsion irrépressible me dicte de rester là, au fond de la baignoire, de ne surtout pas remonter, de cesser de respirer, de laisser mon cadavre refaire surface quand tout sera fini.

La mort rôde, je la sens.

J'ai toujours su. Toujours su que quelque chose n'allait pas. Depuis des années, je m'arrange, je me plie. Je cohabite avec un chagrin dont l'origine m'échappe. La tristesse enserre depuis si longtemps mon âme qu'elle me semble familière, et inhérente à l'existence. J'écoute les heureux mais je ne les comprends pas. Je ne les envie pas non plus car je ne pense pas qu'un coeur puisse être autrement que le mien : à vif, donc vivant.

La brûlure est le signe qu'on existe. Je me dis que chacun compose avec sa douleur et que la force réside dans cette faculté ou non à résister. Chaque jour est une lutte. En bon petit soldat, je m'emploie à la mener.

Je me surprends alors à désirer la mort pour faire cesser les hurlements de mon âme et de mon corps, même si je dois quand même concerner une petite lueur d'espoir, car à la mort, lorsque j'y songe je préfère le coma. Je voudrais sombrer et ne me réveiller que des semaines, des mois ou des années plus tard, mais guérie.

Un rugissement rauque et sauvage. Il a joui. Il a crié. Comme un conquérant. Elle n'a rien dit. Comme une morte.

Il y a, au fond du regard qui me fixe, une résignation qui me glace : les larmes sont inutiles. Il ne reste plus rien à pleurer.

Que ceux qui dorment tranquille sur l'oreiller de mon silence poli depuis tant d'années comprennent leur méprise : Poupette a toujours crié au fond de moi, et n'a jamais douté de la cause de son indignation. Le silence à cette vertu de paraître éternel. Mais tant qu'on et vivant, on peut le briser.
Commenter  J’apprécie          50
Hyptonisée par le gouffre, le coeur battant d'un mélange d'excitation et d'effroi, je me suis risquée à faire un pas de plus. Alors que j'avais la pointe des pieds au dessus du précipice, jai ouvert les bras et un sanglot soudain est monté du tréfonds. J'ai cligné des yeux pour m'habituer à l'obscurité, à mesure que les larmes roulaient sur mes joues."
Commenter  J’apprécie          160
« GDB » revient de plus en plus souvent quand il s’agit de l’interpeller : « Gras Du Bide ». Car le poids de Poupette est devenu l’obsession de maman et c’est désormais une affaire familiale. La preuve : papa lui répète régulièrement qu’elle a « pris du cul » quand elle est trop moulée dans son 34.
Pour « conserver ses acquis », c’est-à-dire une silhouette adolescente acceptable, Poupette est soumise à un régime drastique, avec pesée tous les matins. Le pamplemousse est devenu un aliment central. Saupoudré de Canderel, il tient lieu de dîner quand la tablée se régale de steak haché-pâtes. Pour les autres repas, les calories sont comptées. Même les jours de fête au restaurant, comme à l’anniversaire de papy, où, en larmes, elle a été sommée d’aller dans la voiture au moment du dessert pour ne pas craquer.
Commenter  J’apprécie          62
Non, je ne suis pas folle. Je suis juste complètement déréglée. Il compare mon système émotionnel à un tableau électrique dont on aurait modifié les connexions. Les épreuves de ma vie m’auraient « câblée » de telle sorte que parfois, ça disjoncte, ça saute, ça pète… 
Commenter  J’apprécie          180
Mauvais, mauvaise :
1. Qui ne convient pas, ne donne pas satisfaction : qui présente un défaut, une imperfection essentielle ; qui a une valeur faible ou nulle ; qui rapporte peu ; mal fait, mal conçu ; qui ne suit pas la logique ou les règles ; qui ne fonctionne pas correctement ; qui ne remplit pas correctement son rôle.
2. Qui cause ou peut causer du mal : qui annonce du malheur ; qui est cause de malheur, d’ennuis, de désagréments ; qui déplaît ou qui peine (désagréable, pénible à vivre) ; peu accommodant.
3. Qui présente un vice moral : qui est contraire à la loi morale ; qui incarne le mal ; qui fait ou aime à faire le mal ; qui dénote de la méchanceté, voire de la malveillance.
Synonymes : abominable, dégoûtant, détestable, épouvantable, exécrable, horrible, ignoble, imbuvable, immangeable, infect, laid, méchant.
Antonymes : Bon, excellent, adroit, habile, heureux, droit, honnête, louable1. 
Ce jour-là, elle a décidé que quand elle serait grande, elle serait antonyme.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Flavie Flament (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Flavie Flament
C à vous https://bit.ly/CaVousReplay C à vous la suite https://bit.ly/ReplayCaVousLaSuite — Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #CàVous ! https://bit.ly/2wPCDDa — Et retrouvez-nous sur : | Notre site : https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/ | Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/ | Twitter : https://twitter.com/CavousF5 | Instagram : https://www.instagram.com/c_a_vous/ Invités : Yves Calvi - Co-présentateur de “RTL Matin” Amandine Bégot - Co-présentatrice de “RTL Matin” Flavie Flament - Présentatrice de “Jour J” & “Nous voilà bien !” - RTL • C à Vous spéciale : RTL ! • RTL : l'information en 3 lettres • RTL, c'est vous ! • Ce soir, on refait RTL ! • À RTL, des vedettes à la pelle • le style Calvi • RTL : le duo choc de la matinale • La radio, média de l'intime
+ Lire la suite
autres livres classés : témoignageVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (410) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
290 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..