• « ӇƳƤЄƦƖƇƠƝ » ƊЄ MƛƝƲЄԼЄ ƑƖƠƦ, ƤƲƁԼƖé ƇӇЄȤ ƊƛƦƓƛƲƊ.
• 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘣𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘥𝘦𝘴𝘴𝘪𝘯é𝘦 𝘮'𝘢 é𝘵é 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘰𝘴é𝘦 à 𝘭'𝘰𝘤𝘤𝘢𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘱𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘦 𝘔𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘊𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘥é𝘤𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2022. 𝘑𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘧𝘪𝘵𝘦 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘥𝘦 𝘭'𝘰𝘤𝘤𝘢𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘳𝘦𝘮𝘦𝘳𝘤𝘪𝘦𝘳 𝘶𝘯𝘦 é𝘯𝘪è𝘮𝘦 𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘉𝘢𝘣𝘦𝘭𝘪𝘰 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘦, 𝘮𝘢𝘪𝘴 é𝘨𝘢𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘋𝘢𝘳𝘨𝘢𝘶𝘥 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘥𝘰𝘯, 𝘦𝘯 é𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘣𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘥𝘦𝘴𝘴𝘪𝘯é𝘦 .
[La bande dessinée]
• Il faut croire que j'ai été sage cette année, puisque j'ai eu le plaisir de recevoir cette bande dessinée plus tôt que prévu ! Cela faisait environ deux ans que je n'avais pas lu une bande dessinée estampillé Dargaud, et même si cette lecture n'aura pas été un coup de coeur, elle restera une bonne découverte.
• Nous avons ici deux histoires racontées en parallèle, celle de la découverte du tombeau de Toutankhamon par
Howard Carter en 1922 et celle de la jeune Teresa, étudiante en archéologie qui prend un poste à Berlin consistant en la tenue d'une exposition sur cette fameuse découverte. La transition entre chacune de ces aventures est parfaitement orchestrée par l'auteur, celui-ci nous distillant petit à petit des informations, informations qu'il faudra parfois décoder pour en mieux interpréter le sens. J'ai été sublimé par les passages relatant les faits de la découverte du tombeau, offrant des images laissant rêveur.
• Les personnages et le contexte historique dans lequel ils vivent sont très intéressants à suivre. L'image nous parle, du moins dans mon cas, elle m'a susurré ces mots tout au long de la lecture. le jeune couple récemment réuni se perd totalement dans l'abîme de leur relation.. La solution se trouve peut-être sous leur nez, qui sait ? Un petit écart pour préciser que cette bande dessinée n'est pas destinée aux enfants, déjà pour son histoire qui ne leur correspondra aucunement, mais aussi pour les scènes dont le sexe fait parfois partie.
• Pour ce qui est du style graphique, je dois avouer avoir été surpris.. La couverture laissait envisager des traits plus précis. L'aspect de la couverture ne reflète pas réellement le contenu intérieur de la bande dessinée, et c'est à mon sens une grosse erreur qu'il faut éviter dans le genre du récit graphique. Ce n'est pas laid, bien loin de là, mais cela déçoit de voir d'autres traits, moins fins, que ceux de la couverture. Au niveau des couleurs, c'est irréprochable, très proche de la peinture et on se perd régulièrement dans la simple contemplation des pages tant elles sont chatoyantes à l'oeil.
• Il faut évidemment que je parle aussi de l'objet livre qui est d'une très grande qualité. Une couverture solide, avec des pages qui le sont tout autant, un contact manuel très agréable.. Cela fait très plaisir et complète le joli tableau de
Manuele Fior.
[La petite voix de la fin]
• Un commentaire intéressant du Berlin de l'époque, un double contexte historique bien orchestré, une romance loin d'être cul-cul, et le tout illustré de façon magistrale. Oui, je vous la conseille.
𝘗𝘦𝘳𝘥𝘶 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘧𝘭𝘦𝘵𝘴 𝘧𝘭𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘯𝘶𝘪𝘵, 𝘭'𝘦𝘴𝘱𝘳𝘪𝘵 𝘥𝘪𝘷𝘢𝘨𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘥 𝘱𝘪𝘦𝘥 𝘭𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳. 𝘐𝘭 𝘴𝘶𝘧𝘧𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘳𝘧𝘰𝘪𝘴 𝘥'𝘢𝘳𝘳ê𝘵𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘭𝘰𝘪𝘳 𝘧𝘦𝘳𝘮𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘺𝘦𝘶𝘹, 𝘦𝘵 𝘥'𝘰𝘶𝘷𝘳𝘪𝘳 𝘴𝘰𝘯 𝘳𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥 à 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘦 𝘱𝘳é𝘴𝘦𝘯𝘵𝘦 à 𝘯𝘰𝘶𝘴.