Renaissance, tome 6 : Les Ouroboros

Clap de fin pour cette série de science-fiction, de haut niveau du début à la fin.
Alors que le monde dépérissait, menaçant la vie sur la Terre, un fédération extra-solaire est intervenue pour sauver la planète. Cette série propose un questionnement sur notre façon de gérer les ressources de la planète, sur la nature humaine, et elle le fait avec beaucoup d'inventivité, d'imagination, autant scénaristique que graphique. Les illustrations sont magnifiques, grandioses et originales, le style est soigné, superbement coloré.
Dans ce dernier tome, on découvre que les rebelles andi-Renaissance ont fait de mauvais choix d'alliance, les Ouroboros sont largement pire que Renaissance, les éléments des tomes précédents finissent par se recouper et nous amènent vers une possible apocalypse.
J'ai aimé la série du début à la fin, mais le scénario de ce dernier aurait pu s'étaler deux tomes : la guerre en soi ne prend que quelques pages, elle aurait mérité un développement plus long pour renforcer encore plus l'intensité et le suspense, et le suivi des personnages se dilue dans le flot de l'intrigue, ils perdent un peu de leur aura, de leur attrait.
Malgré ce petit défaut, j'ai été vraiment emballé, c'est une série que je n'hésiterai pas à conseiller aux fans de BD de science-fiction.

Fin d'une série étonnante, riche graphiquement, qui posait la question de savoir jusqu'à quel point une intervention extérieure se justifie t'elle sur une planète indépendante, ici la Terre en voie de désertification par la faute de l'homme. Renaissance c'est une confédération d'états planètes qui alors que la Terre allait basculer dans une anarchie totale était secouru sans avoir demandé quoi que ce soit pour remettre en état les structures étatiques et arrêter le gâchis humain sur la faune, la flore et les espaces naturels.
Sauf qu'il serait illusoire de croire que dans le conglomérat de planètes, aucune n'aurait souhaité en profiter pour s'emparer d'un peu plus de matières premières que ce qui avait été convenu...d'autant que pour certains les humains restente une sous race sans envergure.
C'est ce qui ce que nous raconte ce cycle où des humains se revoltent contre Renaissance, souhaitent retrouver leur totale indépendance quitte a s'allier aux Ouriboros qui par des attentats bien ciblés, précipitent la situation jusqu'à ce coup de semonce : laissez nous nous emparer de la Terre et de ses richesses sinon ce sera la guerre au sein de la confédération.
Que faire dans ce cas?
Voilà l'ultimatum et la façon dont nos héros, humains et extra terrestres, vont devoir gérer l'ingérable.
Une conclusion douce amère mais empreinte d'espoir. Swan et Satie notre couple venus dans les premiers temps de Renaissance pour aider à "relancer" la Terre vont devoir choisir leur destinée ainsi que leurs amis humains.
A lire, une série de science fiction de très bon niveau.

Fin du deuxième cycle d'une très belle série de bande-dessinées de science-fiction française. Un scénario de qualité associé à un dessin plaisant.
Je ne peux donc que la conseiller à tous les amateurs.
La vraie qualité est cette approche originale ou l'espèce humaine est presque un personnage secondaire, une espèce inférieure, astucieusement comparée à des animaux ou à des enfants ingérables... Loin de s'arrêter à ce postulat, les auteurs ont mis en place un ensemble de sociétés interagissant politiquement, un fonctionnement qui pourrait être crédible si l'anthropomorphisme n'était pas aussi marqué; la fluidité du propos l'a sans doute nécessité.
Que ce soit par les discussions politiques ou les scènes d'actions, j'ai beaucoup apprécié que rien ne tombe dans la surenchère, même si cela a un peu atténué le suspense final. J'ai aussi beaucoup aimé l'alternance des différentes scènes d'actions, la lisibilité des personnages, la créativité des univers et la qualité des paysages...

Tous les amateurs de science-fiction construite et intelligente devraient passer par cette série.

Voilà, c'est fini. Et la conclusion est prodigieuse y compris l'épilogue.

Non, non, je ne vous révèlerai rien mais je peux quand même vous dire que cette lecture n'est pas qu'un divertissement (mais ça l'est tout de même hein ! on passe un bon moment) mais c'est aussi de la réflexion. Ne serait ce que pour sauver l'humanité, si c'était moi j'aurai abandonné l'idée dès le tome 1, je ne sais plus quel personnage humain énumère tout un tas de défauts et se demande « est-ce qu'on mérite d'être sauvé ? » La réponse est NON. Mais bon, il y en a qui croient encore qu'on le mérite, si seulement ça pouvait venir de nous, pas d'une civilisation lointaine.

Un mystérieux vaisseau-météorite débarque dans le système solaire, prêt à en découdre avec Renaissance et la Terre. Pendant ce temps, de l'intérieur, les attaques terroristes se poursuivent, et les enquêtes se resserrent autour des “Ouröbörös”, ce peuple extraterrestre lointain et belliqueux.
Ce dernier tome remplit bien son rôle : clore la série et l'aventure Renaissance pour la Terre et le Complexe, ainsi que les multiples axes narratifs de la galerie de protagonistes. Je ne suis pas toujours très fan des dessins des personnages humains, mais je reconnais la richesse de l'univers et des races extraterrestres. Et des couvertures tout simplement magnifiques.
En bref, une série efficace et réussie, qui aborde des thématiques actuelles dans une perspective d'anticipation SF. Et vu le contenu de l'annexe, une série dérivée semble en préparation…