La rune et le code : d'abord merci à Babelio de m'avoir sélectionné pour ce masse critique privilège. Mais j'aurais dû gratter un peu plus avant d'envoyer ma candidature. Déjà le roman est édité par Bragelonne qui édite de plus en plus de livres écrits par des auteurs de piètre qualité (je parle bien entendu des auteurs francophones). Où plutôt on va dire que la maison d'édition formate ses auteurs à écrire des romans sans âmes. Certes la couverture est superbe et la présentation nous laisse admiratifs. Mais c'est sans doute la seule qualité du roman. C'est un peu comme acheté une voiture sans moteur ou une boite de chocolat sans chocolat à l'intérieur, n'est-ce pas Forrest Gump ? Je voulais voir si avec les années le côté produit formaté (à la sauce Disney) avait changé. Forcé de constater que non. Il faut vraiment être décérébré pour trouver des qualités à ce roman.
Donc apparemment ce roman est une adaptation d'un jeu vidéo ou jeu de cartes dont je n'ai entendu parler ni de Ève ni de Adam. Généralement les adaptations de jeu vidéo sont des vraies purges pour moi à part : le pouvoir de la Force (Star wars). Et en parlant de purge, ce roman mérite la palme. L'auteur de BD (signe que a maison d'édition est à la ramasse pour trouver des auteurs) s'associe avec d'autres pour sortir ce produit des plus indigestes. Un roman décharge public où l'on s'ennuie d'un bout à l'autre.
Parlons d'abord du style de l'auteur. Mais quel style amateur sans aucune finesse dans les mots. Quand on passe d'un roman classique à ça on se demande comment sont formés les nouveaux auteurs de nos jours. On est en plein amateurisme. Alors le fait de mettre plusieurs auteurs es-il une bonne idée, certainement pas, surtout quand les auteurs sont aussi mauvais les uns que les autres.
Les personnages n'ont aucune dimension ni finesse sans parler de l'absence totale de psychologie. Aurèle, Hannibal ! Sérieux ! Pourquoi pas César et Marc-Antoine tant qu'on y est ! Idées des concepteurs de jeux où des auteurs c'est presque une insulte à ces grands personnages de notre histoire. Quel manque d'originalité total.
Encore une fois le résumé m'y avait fait y croire, mais c'est Bragelonne donc je suis à peine surpris. Certains parlent de grande Saga, encore faudrait-il qu'il s'y passe quelque chose dans cette saga ! Vous voulez des grandes sagas tournez-vous vers Dune
Frank Herbert, Catherine Asaro Saga de l'empire Skolien,
Bernard Simonay la trilogie du Phenix, ou encore les très nombreux romans de
David Brin. Mais surtout, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. En plus d'être une insulte au genre, les clichés et plagiats sont très nombreux. Par exemple la cuve de régénération qui fait penser étrangement à la cuve de Bacta dans Star Wars. On va passer un coup de fil à Lucas pour voir ce qu'il en pense !
On se rend vite compte du creux de cette histoire qui pompe à droite et à gauche tout ce qu'elle peut. Prenons un peu de Hunger Games, mélangé avec du Star Wars, du Gladiator, de la Stratégie d'Ender,
John Carter et j'en passe. Mais franchement quel manque d'originalité que cette histoire sans aucune saveur. Ceux qui apprécieront cette histoire sont les mêmes qui ont adoré la dernière trilogie de Star Wars où des Avengers. Vite content pour un rien.
En plus l'auteur ne se prend pas pour de crotte de biquette dans ses remerciements. Mais qu'a-t-il accompli ? dit Gracchus dans Gladiator. Franchement pas grand-chose. Un roman insipide et décousu où il faut sans arrêt retourner en arrière pour voir la signification des noms pompeux, au lieu de les mettre en bas de page, comme c'est l'usage. On va même un peu parler des dernières pages où l'insipide maison d'édition présente son livre comme un film. Petite note à l'intention Bragelonne Basil Pouledouris est mort le 8 novembre 2006, et je pense pas que sa famille a donné son accord pour que son nom apparaisse dans cette fange que vous osez appeler un roman…
Cerise sur le gâteau, nous pouvons voir apparaître des profils sans la moindre critique ni livres ajouter autre que ce dernier. Simple fait du hasard où une stratégie désespérée de cette maison d'édition en perte de vitesse depuis des années...