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sur 41 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Mon avis : Mais pourquoi j'ai dit oui ? Honnêtement, l'illustration de couverture y est pour quelque chose. Et cette annonce d'un mélange entre fantasy et cyberpunk, aussi. Mais j'aurais du me méfier.

Pourquoi ? Parce que j'ai lu je ne sais où que ce roman était écrit dans l'univers d'un jeu de cartes numériques à collectionner. Jusque-là, me direz-vous.... mais sur le site officiel du jeu : quasiment rien. Il faut bien admettre que l'affaire démarre. La page d'accueil s'ouvre sur une incitation à acheter le roman via internet. Je ne vous dis pas sur quel site ? Vous devinez ?

Ah ! comme je le disais, l'affaire ne fait que démarrer. Vous avez donc des reproductions des premières cartes du jeu. Je vais affirmer quelque chose qui n'engage que moi : elles sont moches. Pourquoi n'ont-ils pas choisi les mêmes illustrateurs que pour la jaquette (recto-verso) et les pages de garde du livre ? Elles, elles sont sympa. C'est bien le seul truc qui m'a accroché.

Maintenant, le « roman ». Pourquoi le mot « roman » entre guillemets ? parce que ce n'en est pas vraiment un sans être pour autant un recueil de nouvelles. Puisque vous enchaînez deux histoires indépendantes en changeant simplement de chapitre, cela vaudrait sans doute mieux que ce soient des nouvelles. En effet. J'ai eu le sentiment d'avoir affaire à un patchwork constitué de morceaux de tapisseries d'Aubusson liées entre elles par des bouts de ficelles et des vieux chiffons graisseux. Oui, il y a quelques beaux passages noyés dans un ramassis de ***. Non, je ne préfère pas réfléchir au mot que je pourrais insérer ici.

Pourquoi tant de haine ? parce que tout cela est globalement mal écrit. Avec des phrases ampoulées qui se veulent lyriques. Des combats invraisemblables et mal décrits. Et c'est peut-être parce qu'ils sont mal décrits qu'ils sont invraisemblables. J'oubliait ! Deux scènes de c** qui n'apportent rien à l'histoire.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de critiquer une description pseudo scientifique dépourvue de toute crédibilité. Et là, j'ai été servi. Je n'en citerai que deux : Celle qui m'a énervé le plus est ce canon à impulsion constituée d'un rayon d'ions à têtes chercheuses. Une autre assez extraordinaire : le tranchant d'une épée renforcé d'un filament d'antimatière. On ne sait pas si l'antimatière serait plus résistante que la matière mais on sais une chose : mettre en contact matière et antimatière est une très mauvaise idée. Boum !... Très gros BOUM.

Dernier point : je déteste trouver dans un roman un glossaire et une notice technique. le glossaire signifie que l'auteur a alourdi son oeuvre avec des termes peu usuels ou créés de toute pièce qui perturbent la lecture. Idem pour la notice technique. Quel besoin a-t-il eu — hormis pour faire joli — de surcharger certains des échanges des protagonistes par un jeu de symboles qui font penser à un codage de type programmation ?

En bref : Premier et dernier tome de cette saga auquel je me frotte.
Lien : https://livres.gloubik.info/..
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La rune et le code : d'abord merci à Babelio de m'avoir sélectionné pour ce masse critique privilège. Mais j'aurais dû gratter un peu plus avant d'envoyer ma candidature. Déjà le roman est édité par Bragelonne qui édite de plus en plus de livres écrits par des auteurs de piètre qualité (je parle bien entendu des auteurs francophones). Où plutôt on va dire que la maison d'édition formate ses auteurs à écrire des romans sans âmes. Certes la couverture est superbe et la présentation nous laisse admiratifs. Mais c'est sans doute la seule qualité du roman. C'est un peu comme acheté une voiture sans moteur ou une boite de chocolat sans chocolat à l'intérieur, n'est-ce pas Forrest Gump ? Je voulais voir si avec les années le côté produit formaté (à la sauce Disney) avait changé. Forcé de constater que non. Il faut vraiment être décérébré pour trouver des qualités à ce roman.

Donc apparemment ce roman est une adaptation d'un jeu vidéo ou jeu de cartes dont je n'ai entendu parler ni de Ève ni de Adam. Généralement les adaptations de jeu vidéo sont des vraies purges pour moi à part : le pouvoir de la Force (Star wars). Et en parlant de purge, ce roman mérite la palme. L'auteur de BD (signe que a maison d'édition est à la ramasse pour trouver des auteurs) s'associe avec d'autres pour sortir ce produit des plus indigestes. Un roman décharge public où l'on s'ennuie d'un bout à l'autre.

Parlons d'abord du style de l'auteur. Mais quel style amateur sans aucune finesse dans les mots. Quand on passe d'un roman classique à ça on se demande comment sont formés les nouveaux auteurs de nos jours. On est en plein amateurisme. Alors le fait de mettre plusieurs auteurs es-il une bonne idée, certainement pas, surtout quand les auteurs sont aussi mauvais les uns que les autres.

Les personnages n'ont aucune dimension ni finesse sans parler de l'absence totale de psychologie. Aurèle, Hannibal ! Sérieux ! Pourquoi pas César et Marc-Antoine tant qu'on y est ! Idées des concepteurs de jeux où des auteurs c'est presque une insulte à ces grands personnages de notre histoire. Quel manque d'originalité total.

Encore une fois le résumé m'y avait fait y croire, mais c'est Bragelonne donc je suis à peine surpris. Certains parlent de grande Saga, encore faudrait-il qu'il s'y passe quelque chose dans cette saga ! Vous voulez des grandes sagas tournez-vous vers Dune Frank Herbert, Catherine Asaro Saga de l'empire Skolien, Bernard Simonay la trilogie du Phenix, ou encore les très nombreux romans de David Brin. Mais surtout, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. En plus d'être une insulte au genre, les clichés et plagiats sont très nombreux. Par exemple la cuve de régénération qui fait penser étrangement à la cuve de Bacta dans Star Wars. On va passer un coup de fil à Lucas pour voir ce qu'il en pense !

On se rend vite compte du creux de cette histoire qui pompe à droite et à gauche tout ce qu'elle peut. Prenons un peu de Hunger Games, mélangé avec du Star Wars, du Gladiator, de la Stratégie d'Ender, John Carter et j'en passe. Mais franchement quel manque d'originalité que cette histoire sans aucune saveur. Ceux qui apprécieront cette histoire sont les mêmes qui ont adoré la dernière trilogie de Star Wars où des Avengers. Vite content pour un rien.

En plus l'auteur ne se prend pas pour de crotte de biquette dans ses remerciements. Mais qu'a-t-il accompli ? dit Gracchus dans Gladiator. Franchement pas grand-chose. Un roman insipide et décousu où il faut sans arrêt retourner en arrière pour voir la signification des noms pompeux, au lieu de les mettre en bas de page, comme c'est l'usage. On va même un peu parler des dernières pages où l'insipide maison d'édition présente son livre comme un film. Petite note à l'intention Bragelonne Basil Pouledouris est mort le 8 novembre  2006, et je pense pas que sa famille a donné son accord pour que son nom apparaisse dans cette fange que vous osez appeler un roman…

Cerise sur le gâteau, nous pouvons voir apparaître des profils sans la moindre critique ni livres ajouter autre que ce dernier. Simple fait du hasard où une stratégie désespérée de cette maison d'édition en perte de vitesse depuis des années...
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C'est un très beau roman, très bien conçu. En tant qu'objet, il fait carton plein. le souci, c'est que le livre n'est pas qu'un objet. Il est également contenu. C'est là que ça pêche pour le premier tome de Cross the Ages.

Déjà, j'aurai du me renseigner un peu plus avant d'accepter ce service-presse. La Rune et le Code est le premier tome d'une série de roman qui a pour origine un jeu de cartes. Jusque là, tout va bien. le soucis, c'est qu'il s'agit d'un jeu de cartes mobile reprenant les NFT, crypto avec lesquels je ne suis pas du tout à l'aise. En me renseignant, en collant tous les bouts un à un, j'aurai du me douter qu'on allait droit vers un mur. Déjà, la liste d'auteurices présente sur la quatrième de couverture. Chaque auteur est relié à une catégorie : Héloïse Brézillon a la catégorie personnages tandis que Alain Damasio est affiché comme mentor. Assez cryptique, tout cela.
Les romans à plusieurs mains sont des oeuvres qui me fascinent pour l'entente nécessaire pour créer une oeuvre complète or, je n'ai pas l'impression que La Rune et la Code soit une oeuvre à plusieurs mains. L'ouvrage est pourtant promu en mettant en avant cela, surtout avec la présence d'Alain Damasio.

Si l'histoire est prenante – bien que téléphonée, la problématique se pose surtout sur l'écriture. La plume est facile, trop facile. On s'ennuie, en lisant. Pire : certaines tournures sont rendues compliquées pour offrir au lectorat la sensation de lire quelque chose de travaillé.
Encore, des livres écrits maladroitement, ça arrive. Parfois, ce sont même de bons livres. Il ne faut pas oublier qu'un livre c'est certes l'histoire, l'écriture mais surtout les personnages. Si Solis est complète, pétrie de doutes et d'incertitudes, voulant faire un bon travail pour son pays, l'Ordonnateur et Aurèle sont des clichés ambulants. L'un est un politique mystérieux et l'autre est un rebelle… mystérieux. On passe la diversité de construction de ces personnages.
Ce qui a vraiment scellé le sort de ce livre sont à mes yeux les deux scènes de sexe, arrivant toutes deux comme des cheveux sur la soupe. Nous sommes sur la fin du roman, il y a des tensions de partout et bim ! des fesses. Pourquoi ? Pour rien. Pour le plaisir d'écrire du sexe. Nous avons également un superbe exemple du malheureux trope « bury your gays » où l'un des gars meurt quelques minutes après ce superbe coït mal écrit. La second scène était juste malaisante.

Je pense que ce premier tome de Cross the ages a surtout un problème de forme. Certaines histoires ont besoin de trouver leur forme juste pour être correctement racontées. Malheureusement, Arnaud Dollen et l'équipe du jeu mobile se sont trompés. C'est vraiment dommage car nous pouvons voir combien Bragelonne a mis de l'argent sur cet ouvrage.
Comme vous pouvez vous en douter : je déconseille vivement cette lecture.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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