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La Bicyclette bleue tome 1 sur 10
EAN : 9782253033837
476 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.79/5   2664 notes
Résumé :
1939. Léa Delmas a dix sept ans.
Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignoble, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l'harmonie de cette fin d'été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l'exode, de la mort et de l'occupation nazie. Léa va être contrainte a des choix impossibles.
La Bicyclette bleu est le premier volume d'un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (125) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 2664 notes
Pourquoi je n'ai pas aimé ce roman... Autant dire que si mes états d'âme de lectrice vous indiffèrent, ce qui serait tout à fait compréhensible, autant arrêter votre lecture ici.

Je n'AIME pas quand un auteur forge sa notoriété sur une idée originale... d'un autre auteur ! Or, "la Bicyclette bleue" est un cas d'école en la matière. Transposition à peine masquée de la trame du célèbrissime et brillantissime "Autant en Emporte de Vent" de Margaret Mitchell pendant la Seconde Guerre Mondiale et l'Occupation. Sauf que de mon point de vue, une Léa Delmas n'aura jamais le charme diabolique ni le tempérament d'une Scarlett O'Hara.

Je n'AIME pas quand le lecteur est invité à être attentif au moindre battement de cil d'une héroïne qui se révèle être une pimbêche capricieuse et égoïste.

Je n'AIME pas la facilité.
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Au-delà d'une fresque plutôt réussie sur la vie en France pendant la 2nde guerre mondiale, entre résistance et collaboration, ce livre reste à mes yeux celui de mes premiers émois 'de femme'. Comme d'autres auteures de critiques, je l'ai lu au collège, je me suis complètement identifiée à Lea Delmas et j'ai été très troublée par son histoire sensuelle avec François Tavernier...

Ça fait près de 20 ans maintenant, mais je m'en souviens très bien, parce que je l'ai lu et relu, de même que les 2 tomes suivants de la saga. La filiation avec 'Autant en emporte le vent' est évidente, mais pas reellement gênante. D'autant que le décor est radicalement différent, et plutôt bien brossé : la France de Vichy, la résistance, les persécutions contre les juifs, la collaboration...

Cela dit, si ça plaisait énormément à l'adolescente que j'étais, je ne suis pas du tout sure que j'aurais le même ressenti si je le découvrais aujourd'hui. Lea est certes très attachante par sa volonté farouche, sa liberté et son insouciance, le livre n'en reste pas moins un roman à l'eau de rose un peu sexy et plutôt donneur de leçons. Bref, une lecture sympa pour la plage plutôt qu'un chef d'oeuvre de la littérature !
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Dans ce premier tome, Léa est amoureuse de Laurent d'Argilat qui épouse sa cousine Camille, une fille pas très futée.
Il s'agit d'une dénonciation des mariages co-sanguins dans la France de l'époque, puisque l'enfant qui naît de cette union, Charles, a été accouché avec l'aide d'un soldat allemand : c'est un destin tragique et proprement écoeurant.
Dégoûtée de la vie, Léa ne cesse de dire non à François Tavernier, qui est pourtant ultra-louche, tout en ressentent un dérèglement sexuel de tous les sens et du coup, après l'avoir savonné au bord d'une route, elle se détend du slip dans une maison désertée et elle est super jouasse parce que pour elle, la première fois n'est pas ce désastre douloureux et oubliable avec absence total de plaisir, mais bien un truc dément qui va lui révéler la portée du discours du général De Gaulle.
L'auteure souligne les rapports étroits entre orgasme et militantisme.
Après elle couche avec François et Laurent, et elle fait une fellation à Laurent, et recouche avec François après l'enterrement de son père.
Les thèmes qui ressortent dans ce livre sont les suivants:
AMOUR:
Léa est tellement amoureuse de Laurent d'Argilat qu'elle épouse son frère et couche avec François. Tout les hommes sont amoureux de Léa comme toute héroïne un tant soit peu crédible. Un vrai fantasme masculin. Mais il faut retenir de tout cela que c'est l'amour qui entraîne les engagements dans la résistance et non les croyances politiques.

LA JALOUSIE:
Parce que Léa couche avec tout le monde, les hommes sont carrément jaloux à en crever, et ils crèvent. Les Allemands enrôlent des français dévastés pour les envoyer sur le front Russe.

LA SOLIDARITE
Léa couche avec des hommes et ça leur donne un sacré courage. Elle est très solidaire.
LE COURAGE:
Léa couche avec des hommes dont on se doute qu'ils ne sont pas tous magnifiques. Même sales elle ne se refuse jamais à eux.
En analysant bien ce livre on se rend compte que les Allemands, lorsqu'ils ont la chance d'être individualisés, sont en fait de grands esprits qui sont limite pas d'accord avec Hitler.
Les Juifs sont des gens comme les autres, mais super classes. C'est sans doute pour cela que les Allemands les forcèrent à mourir.
L'amant est un homme extrêmement mystérieux et qui a beaucoup voyagé
Ce livre qui est une satyre de la société française durant la seconde guerre mondiale.On voit la férocité des rapports sexuels entre humains.
Ce premier tome donne envie de lire les autres tomes...c'est une partie de notre histoire qui est racontée ..certes c'est dur , avec un langage cru ....mais on est en période de guerre et cette jeune femme de a été tellement blessée par le mariage de celui qu'elle aimait depuis l'enfance qu'elle grandira plus vite que prévu ...
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Vu le nombre de petites filles nommées Léa et les mamans, grandes assidues de cette trilogie et sa suite, j'aurai du me méfier.

Je me suis retrouvée propulsée dans une pâle copie d'Autant en emporte le vent à la mode française : vignoble et seconde guerre mondiale.

Tout est prévisible. Je n'ai apprécié qu'un personnage très stéréotypé mais amusant malheureusement sa durée de vie fort courte, il disparaît à la fin du troisième opus, a signé la fin de la série.

Très, très déçue, la curiosité est un vilain défaut mais ça se lit facilement donc la boulimique que je suis l'a tout de même lu. Tout n'est pas que chef d'oeuvre.

Cet avis vaut pour les trois tomes.
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Un souvenir de collégienne... Quand j'étais en 5ème, j'avais une copine dont la mère lui avait offert le premier tome. Je pense que sa mère a du croire que c'était une histoire bien innocente, genre "Le tricycle bleu"... Sauf, que ce roman est riche en scènes érotiques et pour des toutes jeunes adolescentes des années 80, cela était très intéressant... Ah ! Léa DELMAS et François TAVERNIER... du coup, j'ai lu à l'époque les 3 premiers tomes. Mis à part, les fameuses scènes, j'ai beaucoup aimé le personnage de Léa, femme libérée et ses aventures sous l'occupation. Belle, sauvage, amoureuse, courageuse... Nous aurions aimé lui ressembler. Plus tard l'auteure a écrit la suite en x tomes, je ne les ai pas lu. Mais les 3 premiers sont excellents !
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Au même instant, on entendit, dominant le ronflement des moteurs, les cris des enfants, les piétinements de milliers de gens, les vrombissements tant redoutés.

– Vite, descendez, cria Antoine en quittant le voiture, couchez-vous dans le fossé.

Aidée par Léa, Camille sortit de la voiture, les mains crispées sur son ventre en un geste de protection dérisoire. Elle courut et roula dans l’herbe poussiéreuse du fossé auprès de Josette qui tremblait de tous ses membres et d’un couple de vieillards blottis dans les bras l’un de l’autre.

À basse altitude, les avions les survolèrent, si proches qu’on distinguait nettement les pilotes, puis remontèrent vers le ciel sans nuage. L’étreinte de la peur s’éloignait et quelques têtes commençaient à se relever quand, dans une subite volte-face, les aviateurs allemands mitraillèrent la longue et immobile colonne des fuyards aplatis contre terre.

La poussière projetée par les balles qui crépitaient su la route éclaboussa Léa. Deux fois, trois fois les avions repassèrent. Quand le vacarme meurtrier cessa, il y eut comme un long silence, puis les premiers gémissements, les premiers cris, les premiers hurlements se firent entendre, tandis qu’une fumée noire et nauséabonde, faite de chair humaine, de caoutchouc et d’essence mêlés, enveloppait le désastre. La première, Josette se releva, hébétée, couverte de sang. Elle hurla et tournoya sur elle-même. Camille se souleva lentement, indemne. Près d’elle, les deux vieux ne bougeaient pas. La jeune femme secoua l’épaule de l’homme. Le mouvement les fit roulez, révélant qu’une même balle les avait tués sa femme et lui. Sers deux points fermés, Camille étouffa un cri. Dominant son dégoût, elle se pencha sur les corps, dont elle ferma les yeux. Antoine n’avait rien. Dès que Léa fut debout, tout tourbillonna autour d’elle. Sans Camille, elle serait tombée.
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Il y avait longtemps que Léa n'avait fait un rêve aussi agréable : valser lentement dans les bras d'un homme qu'elle désirait et qui manifestement la désirait aussi. Quelle délicieuse sensation de se laisser emporter ! Surtout, ne pas la réveiller, ne pas ouvrir les yeux. Elle se serra davantage contre le corps de François. Elle oubliait l'endroit ou elle était, ces gens qui l'entouraient, Allemands ou Français, la mission dont l'avait chargée Adrien, la guerre, Laurent même. Elle ne voulait plus être qu'une femme dans les bras d'un homme.
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Léa, ne bougeait plus, attentive soudain à l'écho que réveillaient dans sa chair les caresses de Mathias. Elle se disait qu'elle ne devait pas, que c'était Laurent qu'elle aimait, qu'elle était folle et imprudente mais toute résistance était d'avance vaincue chez elle tant son désir d'un corps entre le sien, d'un sexe dans son ventre était fort. Elle s'entendait gémir, balbutier des mots sans suite. Vite, vite... qu'il la prenne... mais qu'attendait-il ? (...) Elle s'offrit impudique et splendide.
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Le premier levé, Pierre Delmas prenait un mauvais café, tenu au chaud par la servante sur un coin de l'antique cuisinière. Puis, sifflant son chien, il sortait, l'hiver dans la nuit, et l'été, dans le petit matin triste qui précède l'aube.
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-Maman, on a envie de faire pipi , dit le petit garçon.
-D'accord mes chéris, venez vite.
Ils s'éloignèrent de quelques pas. La petite fille orteils nus s'accroupit tandis que son frère fouillait dans sa braguette. Soudain, accompagné d'un sifflement, un obus tomba à une dizaine de mètres d'eux. Les occupants de la voiture virent projetés en l'air la mère et les deux enfants, tandis que des éclats les criblaient de toutes parts. Doucement, ils retombèrent dans la poussière. , gracieux, jusque dans la mort. Avec un hurlement d'horreur, la vieille dame s'arracha de son siège et se précipita vers sa fille, puis sa petite-fille, puis son petit-fils, le plus doux à son coeur. François se pencha sur le corps de Mme de Ménestrel, lui souleva la tête. Il blémit en sentant sous ses doigts la mortelle blessure. Même dans la mort elle avait une grâce infinie. En travers de ses jambes, repliées sur le côté, était couchée sa fille qui tenait encore à la main une poupée. L'enfant semblait dormir, tandis qu'une fleur rouge s'élargissait sur sa robe de toile rose.
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