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Les Voyageurs (Becky Chambers) tome 3 sur 4
EAN : 9782253937128
480 pages
Le Livre de Poche (10/04/2024)
3.98/5   151 notes
Résumé :
La Flotte d’exode est un trésor vieillissant, témoin de la volonté humaine de disséminer ses enfants et sa culture à travers les étoiles. Singulière au sein de la communauté galactique, peu la rejoignent et beaucoup la quittent. Dans les couloirs de ces vaisseaux naissent, vivent et meurent les spatiaux. Une ethnologue à tentacules, un homme rêvant d’intégrer la Flotte, un adolescent de s’en aller, une archiviste vieillissante qui a connu l’époque où les Humains éta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Décevant.

La grande flotte, plusieurs générations après être parti de la Terre a fait connaissance de l'union galactique, a profité de sa technologie et ne sert plus à rien qu'à être un vivier d'humanité, en orbite autour d'un soleil, qui se raccroche à son mode de vie passé.

Cela aurait pu être une dystopie de plus, un traitement plus classique des Arches pluri générationnelles (Aurora, Destination ténèbres ou dans un autre genre Silo). Mais c'est traité à la sauce Chambers. On vient donc chercher de la SF positive, bienveillante, douce et agréable.

Donc, oui, c'est positif, c'est doux, mais qu'est-ce que je me suis ennuyé. Des tranches de vie, qui se croisent, ou pas, qui permettent de découvrir le mode de fonctionnement très communautaire de la flotte, où tout le monde oeuvre pour le bien commun, sans monnaie, sans privilèges. Douce utopie dont on sait où elles mènent systématiquement quand elles sont expérimentées sur Terre à grande échelle.

Mais du coup, ici, il ne se passe RIEN. Mais quand je dis rien, c'est au-dessous de la vérité. Oui la SF « contemplative » a son charme, et j'avais adoré le premier opus de l'auteure ( L'espace d'un an), beaucoup moins le second, mais avec ce troisième tome, les limites sont franchies.
Des gens ordinaires, et des vies ordinaires. C'est revendiqué, mais sont-elles intéressantes pour autant, ici, dans ce roman ? La réponse est clairement non.

Le pire, c'est que je vois passer des critiques dithyrambiques sur le tome 4 (Apprendre si par bonheur). Qu'est-ce que je fais moi du coup ?
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Le tome 3 est refermé et encore une fois, je suis largement séduit par ce que je viens de lire. Cette SF si caractéristique de l'autrice, basée sur des personnages que l'on ne peut qu'aimer. C'est fou la qualité de Madame Chambers de réussir juste en nous racontant une tranche de vie de personnage, sans qu'il se passe réellement des péripéties, à nous choper. Enfin, pour moi, ça a marché ! Elle a réussi à me tirer les larmes… Bordel, et je ne l'ai pas vu venir, elle a le don de réveiller en vous des sentiments, des expériences, des manques passés, des choses tangibles que vous avez vécu ; qui sans doute à votre époque, vous avez mal vécu. Mais Becky, avec toute sa bienveillance, son humanité et son optimisme vous fait revivre ces faits entourés par des gens juste géniaux et vrai et vous redonne fois en l'espèce humaine.

Bon, je sens que cette critique va être un peu bordélique, donc je me recadre :

Les voyageurs Tome 3, Archives de l'exode, ça parle de quoi ?

On poursuit dans le même univers, ou plusieurs espèces sont alliées au sein d'une union, l'UG, l'union galactique. Nous les humains au sein de cette union, nous sommes les petits derniers arrivés, on est la cinquième roue du carrosse, l'espèce la moins évoluée.
Dans ce tome, à l'instar du tome 2, que des nouveaux personnages. Il y a juste un des personnages qui est la soeur d'Ashby, le capitaine du vaisseau tunnelier dans le tome 1.

L'exode, c'est le moment où les humains ont quitté la terre, devenue invivable. La au moins la SF fait consensus, on va y arriver à force de conneries à la flinguer notre planète.
Donc les humains ont quitté par deux voies la terre, les premiers sont partis sur Mars et vivent sous des dômes. Les derniers ont quitté la terre à bord de vaisseau, dans le but de trouver une nouvelle terre d'accueil. Et c'est ce groupe-là que nous allons suivre, enfin tout du moins les descendants, car il y a des générations nés sur les vaisseaux.

Les personnages que nous suivront auront des situations bien variées et des objectifs bien divers.

Isabel : archiviste à bord de son vaisseau, un rôle très important, elle sera au long du roman l'hôte d'une sorte d'anthropologue extraterrestre une Harmagienne, sans doute l'espèce qui fut la plus conquérante et puissante de l'univers connu. Isabel est en couple avec sa femme Tasmin, elles sont toute deux relativement âgées. Nous avons avec ses deux femmes toutes les facettes du couple accompli, complémentaires, un peu comme nos parents. de par son métier, Isabel permet à tous de se souvenir des famille d'où vient les Exodiens et que sont-ils devenus.

Eyas : Un soignante, dans l'accompagnement des morts et des familles des défunts. Elle a pour mission de s'occuper du corps après la mort. Une femme célibataire amoureuse de son métier, mais qui en fait un peu les frais, cela impact un peu sa vie personnelle.

Sawyer : un « rampant », c'est comme ça que les exodiens appellent les humains qui ont vécus sur une planète. Sawyer rejoint la flotte de l'exode pour renouer avec ses racines. Un personnage très important pour les messages que véhicule l'autrice, une sorte de rouage des destins.

Tessa : Mère de famille, maman de deux enfants, elle les élèves plus ou moins seul, en compagnie de son père à elle. le papa est souvent parti pour son travail. Tessa est la maman par excellence, un personnage que l'on a tous connu, enfin, c'est le mal que je souhaite à tout le monde.

Kip : un ados, avec tout ce que ça implique, des mauvaises décisions, des conneries par palettes de 12. Pas content de sa vie à bord du vaisseau, il se demande à quoi ça sert, pourquoi ? Un arc très très intéressant, la construction de ce personnage est une lueur d'espoir pour les parents d'ados:) Courage mesdames, messieurs la lumière est au bout du tunnel:)
Ce bouquin est magistral, il y a peu, j'étais vent debout, enfin tout du moins acide, lors d'une de mes critiques, parce que je trouvais que le message central était trop brutal et pas assez suggéré, aucune émotion.

Dans ce bouquin, c'est de la dentelle, tu arrives comme une grosse chenille dégueulasse, toute boursouflée de ton quotidien et Becky te prends dans ses pages et te tisse un cocon réparateur de bienveillance, d'amour, et quand tu refermes ton livre, tu es devenu papillon ; comme si une vie nouvelle s'ouvrait devant toi, et te demandait de reconsidérer les choses avec un oeil nouveau.

Les messages sont beaux, sont émouvants, tellement nécessaires : dans la même trempe que le tome 1, l'acceptation des autres. On peut même aller beaucoup plus loin avec Sawyer qui est en quelque sorte un immigré au sein de la flotte et les exodiens immigré au sein de L'UG, l'autrice vous fait voir les deux faces de cette position, c'est très adroit, fin.

Et vous le voyez rapidement quand je compile tous les personnages présents, elle nous retrace par plusieurs arcs la vie d'un humain de l'enfance à l'âge mûr. J'avoue que je viens de me rendre compte de ce fait à la rédaction de mon avis.

Pour ce qui ne me lisent pas habituellement, sachez que me critique ne sont pas préparés, je me pose devant mon clavier et je laisse faire. Ce qui rend parfois des choses décousues et perclus de faute. Mais aussi dans le cas présent m'amène de nouveaux éléments de réflexions.

Bref, j'arrête de raconter ma vie, car il y a un point, hautement important. Je vous parlais d'Isabel, l'archiviste qui reçoit une Harmagienne, elle historienne/anthropologue. Cette Harmagienne, je vous épargne son nom, je ne suis pas sur de l'écrire correctement, amène un oeil extérieur sur la vie de la flotte de l'exode. Les exodiens vivent un peu, comme dans un système de Kibboutz implantés dans une structure en ruche. Je raccourcis beaucoup, parce que c'est très intéressant à découvrir.

L'Harmagienne avec son oeil d'espèce très évolué et puissante, amène par des articles égrainés au fil du roman, un spectre nouveau. Nous les humains qui nous pensons au sommet de tous, sommes vus comme des attractions singulières. Un peu comme nous humains contemporain, qui jugerions une tribu amérindienne ou comme l'on pu faire les colons en Afrique (par exemple).

Enfin bref, lisez ce bouquin, essayez de saisir les messages, les images, les métaphores et régalez-vous ! C'est très très bon !!
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La trilogie Les voyageurs a reçu le Prix Hugo de la meilleure série et ce troisième tome a reçu le prix Julia Verlanger en 2017.

Personnellement, j'ai adoré le tome 1, j'ai moins aimé le tome 2 mais j'ai décidé d'abandonner ma lecture du tome 3. J'ai déjà lu des livres où il ne se passe pas grand chose mais où je me sens bien dans l'univers, l'ambiance.

Ici, je ne sais pas dire les choses autrement : mon cerveau est passé en mode "verrouillage automatique", impossible de lire une ligne de plus (j'étais à 35% du livre).

Dommage.



Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge séries/cycles 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Lecteurs Imaginaire du Livre de Poche.

Becky Chambers est une autrice que j'ai découverte grâce à sa merveilleuse duologie de SF utopique Histoire de moine et de robot, Un psaume pour les recyclés sauvages (ma chronique https://www.babelio.com/livres/Chambers-Un-psaume-pour-les-recycles-sauvages/1409270/critiques/3730319) et Une prière pour les cimes timides (ma chronique https://www.babelio.com/livres/Chambers-Une-priere-pour-les-cimes-timides/1497040/critiques/3730344), parus respectivement en 2022 et 2023 aux éditions L'Atalante.

J'étais curieuse de découvrir d'autres récits de l'autrice, que je connais peu au final puisque je n'ai lu qu'un seul de ses cycles. Sa quadrilogie Les Voyageurs me tentait depuis longtemps mais je n'avais pas encore eu l'occasion de la commencer. J'ai dû à mon grand regret commencer par Archives de l'exode, le tome 3, contrainte par les nécessités du Prix de Lecteurs. J'avais été avertie que les tomes ne se suivaient pas forcément et qu'il était possible de commencer par un autre opus que le premier. Force est de constater que j'aurais préféré commencer par le tome 1, L'espace d'un an, plutôt que de débarquer au milieu du cycle quitte à me retrouver un peu perdue. Et c'est malheureusement ce qui m'est arrivé.

L'espèce humaine a depuis longtemps quitté la Terre à bord de vaisseaux-maisons, la Flotte d'exode, et sont désormais stabilisés dans l'espace. Pendant de longues années, les humains se sont crus seuls dans l'univers, jusqu'à ce que l'Union Galactique les découvre et révèle de nombreuses autres espèces aliens.

Dans cet opus, nous suivons plusieurs personnages dont les destins sont bien différents les uns des autres. Entre rêves d'ailleurs, traditions séculaires, devoir de mémoire, vie de famille spatiale, la pluralité des points de vues offre une vue d'ensemble de la Flotte et du quotidien des humains dans l'espace et la façon dont l'espèce s'est adaptée à son nouvel environnement. le récit donne également le point de vue d'une Harmagienne, race extra-terrestre à tentacules, qui, en sa qualité d'ethnologue, a été invitée à découvrir les us et coutumes de l'espèce humaine pour juger si oui ou non elle est digne d'intégrer l'UG.

De nombreux questionnement philosophiques et universels sont traités dans ce récit, sur la vie, la mort, l'importance de se rappeler, les origines, la famille, la société. Bien loin donc de la hard science-fiction aux concepts sibyllins et à l'action explosive. Ici, le rythme est plutôt lent, sans grands rebondissements. Je m'y attendais un peu, connaissant le style de l'autrice. L'accent est mis sur la société et l'humain, sur les questionnements existentiels, sur notre vulnérabilité, nos peurs et nos incertitudes.

Peut-être que je reviendrai sur ma note une fois que j'aurai lu les deux précédents tomes. J'aimerais partir du début avec la Flotte, lorsqu'elle quitte la Terre saccagée par cette humanité qui choisi de se reconstruire bien loin de là. Je pense que je comprendrai bien mieux certains aspects et certaines notions, et je serai plus à même d'apprécier le talent de Becky Chambers. En attendant, j'ai tout de même profité du voyage et je me suis laissée entraîner dans l'infinie beauté de la plume de l'autrice. Grâce au sol, debout; Grâce aux vaisseaux, vivants; Par les étoiles, l'espoir.
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Nous volerons toujours

J'ai commencé l'année avec le premier tome des voyageurs, je termine le mois de janvier avec le troisième. Et j'aime bien l'idée de terminer sur un cycle. Oh je sais, il y a encore un livre après, mais ma bibliothèque n'en possède que trois et comme je vis loin des autres du réseau, je n'aurai pas l'énergie je pense de quêter ailleurs (même si j'en ai très envie).
Et donc.
Au premier livre on suivait tout l'équipage d'un vaisseau qui fait des trous dans l'espace
Au deuxième c'était surtout l'histoire de deux personnages et de la place de chacun dans leur planète/société/corps réel ou d'emprunt.
Là ils sont quatre ou cinq individus qui vivent/visitent/rêvent de partir de leurs vaisseaux-maisons, des navires qui ont permis à l'espèce humaine de vivre ailleurs et qui se sont "fixés" dans l'espace.
Comme pour les deux autres opus, le rythme est lent, doux, même pour parler des choses qui fâchent ou attristent. Comme si, nous lecteurs, étions les visiteurs privilégiés de ce monde extra terrestre, qui ont la chance de découvrir chaque système, pour savoir où se poser. Là encore, rien n'est parfait, mais Becky Chambers permet à chacun de trouver sa place, même ceux qui ne sont plus, et c'est peut-être ce qui fait toute la "chaleur" de cette série. Celle de se sentir bien venus, en famille presque, même si, comme chaque personnage change à chaque opus, la famille c'est le lieu (le livre) qu'on a choisi.
Une série que je conseille. Très fort.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Grâce au sol, debout; Grâce aux vaisseaux, vivants; Par les étoiles, l'espoir.
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Quand un.e exodien.ne demande « Qu’est-ce que vous faites ? », la question est en réalité « Qu’est-ce que vous faites pour nous ?
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« Vous pensez que je devrais faire quoi ?
— Oh, je ne sais pas. Je sais seulement ce que je voudrais que tu fasses, d’après l’impression que j’ai de toi et pour que tu aies une belle histoire. Tu ne peux pas te reposer dessus. Ce que tu devrais faire, tu es le seul à pouvoir y réfléchir.
— D’accord. Vous voulez que je fasse quoi ? »
Un silence. « Je ne te répondrai que si tu comprends une chose : quand on te dit ce qu’on attend de toi, on ne décide pas à ta place. C’est une opinion, pas la vérité. Pigé ?
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— C’est qui, cette personne ?
— C’est… Tu comprends, tout est anonyme, on a des noms de code et… »
Kip se pencha en avant. « C’est qui ? »
Ras se racla la gorge. « Iel s’appelle fluffyfluffycake.
— fluffyfluffycake.
— Iel est vraiment balèze, mon vieux, je te jure…
— Tu as acheté un nécessaire de hack à quelqu’un qui s’appelle fluffyfluffycake.
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Fidèle aux traditions régissant les relations entre frères et sœur, Tessa avait envie de tuer Ashby.
Pas définitivement. Le tuer juste un peu, le balancer dans l’espace pour bien marquer le coup, avant une bonne résurrection et une tasse de thé.
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Vidéo de Becky Chambers
Bienvenue dans un format inédit sur la chaîne : la discussion entre lectrices insatiables et curieuses. Avec Emile, de Stephen King France, et Koré, de Choixpitre, nous parlons des littératures de l'imaginaire, de nos lectures récentes et nous égarons sur les chemins tortueux des conseils de lectures et regards critiques. Qu'avons-nous aimé dans ces livres, pourquoi les femmes sont-elles souvent mises à l'écart des littératures de genre, en général, quels sont nos ressentis dans ces univers, autant de sujets, d'axes et de questions que nous avons eu envie de partager avec nos auditeur·rice·s.AU départ, nous avions prévu de parler de trois livres : La mer de la tranquillité, d'Emily St. John Mandel (traduction de Gerard de Cherge). Editions RivagesLes oiseaux du temps, d'Amal El-Mohtar & Max Gladstone (traduction de Julien Bétan). Editions MnémosHistoires de moine et de robot, de Becky Chambers (traduction de Marie Surgers). Editions l'AtalanteRetrouvez les podcasts de Koré et Emilie ici : https://podcast.ausha.co/choixpitrehttps://podcast.ausha.co/la-gazette-du-mainehttps://stephenkingfrance.fr/***Soutenez Bookalicious (et recevez de beaux goodies) par ici : https://fr.tipeee.com/bookalicious-1Ce podcast fait partie du label Podcut ! Retrouvez tous les autres podcasts du label ici : www.podcut.studio (http://www.podcut.studio)*** Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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