Walter Benedict n'imaginait pas un seul instant que le fait de sauver ce vieillard d'une bande de malfaisants allait radicalement changer sa vie.
Un talisman qu'il acceptera, le sourire au coin des lèvres, en guise de remerciement, gage d'existence idéale et pour cause, Marty, puisque ce petit bijou fantaisie allait ringardiser ma Dolorean de façon irrémédiable.
Aaaaah que ne donnerait-on pas pour pouvoir réécrire sa vie. Certains passages tout du moins.
A défaut de posséder les gènes de Duncan McLeod, voire la méthode Coué de Lara Fabian beuglant IMMORTEEEEEEEELLE, difficile de prétendre au sans-fautes sur toute la ligne.
Walter s'en fout comme de sa première communion.
Snap est devenu son artiste préféré.
♫I've got the power, hey yeah heh, i've got the power, Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh yeah-eah-eah-eah-eah-eah♪ murmure-t-il à tue-tête, un brin fat, histoire de bien vous faire sentir le gouffre existentiel qui nous sépare désormais.
Bonin revisite les couloirs du temps en s'attaquant au mythe des voyages temporels.
Si l'idée séduit d'emblée, le parcours apparaît finalement chaotique et un brin convenu.
Rien à redire sur le coup de crayon parfaitement raccord aux couleurs pastels qui subliment ce New-York à deux doigts de basculer dans les sixties.
Le gros écueil de ce récit , de mon point de vue, est cette sensation de surplace ressentie une fois le dilemme posé pour Walter.
Réécrire inlassablement le passé pour tendre vers la perfection ou se laisser porter par un présent déjà prometteur ? That is the question because I do.
De plus, une mécanique scénaristique présent/passé/présent...usitée à l'envi pourrait bien laminer votre compte " moi j'adore les surprises" en moins de temps qu'il n'en faut à un redressement fiscal pour vous faire perdre votre affabilité coutumière, nom de Zeus!
The Time Before est un récit ambitieux à qui il aura manqué un brin de folie pour que j'utilise, à mon tour, ce talisman histoire de bisser fissa.
Comme une envie de Retour Vers le Futur d'un coup d'un seul, tiens.
Faites chauffer la Dolorean Doc, j'arriiiiiive !
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New York, 1958. le photographe Walter Benedict reçoit d'un vieil homme qu'il a défendu lorsqu'il se faisait agresser un talisman lui permettant de revenir en arrière dans sa vie. ● J'ai dévoré cette BD que j'ai trouvée formidable. le scénario est très habile et les dessins sont agréables, dans des tons orangés et verts. Il faut dire que je suis bon public pour les histoires de voyages dans le temps, qui me fascinent ! Mais cet album me paraît particulièrement réussi et source de multiples réflexions sur le sens de l'expression « réussir sa vie ». ● Que voudrait-on changer dans sa vie si l'on avait la possibilité de revenir en arrière et de faire différemment, ou d'éviter d'être confronté à certains événements ? Cette question est vertigineuse. Car si on change une chose, alors tout le reste change aussi… ● Un magnifique album, une grande réussite. ● Merci à oiseaulire qui me l'a fait découvrir malgré sa critique en demi-teinte !
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Cyril Bonin s’est fendu d’une histoire relevant du merveilleux plus que du fantastique. Et pour donner vie à cette histoire, c’est lui qui prend les crayons.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Cette approche est intéressante et offre un excellent moment de lecture.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Derrière la superbe couverture se dévoilent des planches maîtrisées, des personnages aux visages expressifs et variés et une ambiance qui sent bon les années soixante.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Si l’ensemble est somme toute bien mené, il manque à The Time Before les aspérités qui font ressortir certains albums du lot.
Lire la critique sur le site : BDGest
Un récit malin, très bien raconté et dessiné, porteur de nombreuses questions existentielles.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Cyril Bonin nous offre une très belle lecture avec ce récit fantastique où son héros tente d’améliorer sa vie.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Écrire sa vie demande parfois de nombreux brouillons.
Walter a bien failli se servir du talisman pour revenir en arrière et éviter cette scène. Mais après tout, Lisa s'était énervée pour rien. Or, s'il peut changer les évènements dont il est responsable, il ne veut surtout pas changer Lisa. Il veut l'aimer pour ce qu'elle est...
Les jours passent et Walter peut enfin se lever et commencer sa rééducation.
Lisa l'encourage et vient même le voir en dehors de ses heures de service.
Petit à petit, ce que Walter avait pressenti se confirme.
Il a enfin trouvé ce qu'il cherchait.
- C'est un joli cadeau que vous me faites là...
- Vous avez choisi de me donner la vie... C'est un bien plus grand cadeau.
Si nous tuons le temps, celui-ci nous le rend bien.
1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs de Nicolas et la librairie Galerie Nicolas Sanchez à Istres.
Frontier de Guillaume Singelin Ed. Rue de Sèvres Label 619 –
Du bout des doigts de Cyril Bonin Grand Angle
Anaxiléa - édition exclusive Ulule. Auteurs : Roger Seiter (Scénario) /. Jeronaton
1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien de la librairie Mine de Rien, Alfa BD et Krazy Kat !
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