Comme si de rien n'était

Barbara Abel,grande auteure de thrillers psychologiques , vient de sortir son dernier roman et ne fait que conforter mes ressentis positifs, de toutes les histoires à laquelle elle m'a habituée . Adèle  mène une vie normale , femme mariée à Bertrand,un homme manipulateur, une relation bizarre mais fusionnelle mère d'un petit bonhomme de 8 ans, Lucas . Un vie de joie, de bonheur qui va vite se transformer en cauchemar, le professeur de musique de Lucas, Hugues Lionel, quoi reconnaître Marie, dans le corps d' Adèle. Cette dernière , dit ne pas comprendre, que ceci est un leurre. Tout est remis en question ? Qui est véritablement Adèle, Adèle est- elle véritablement Marie ? le passé reprend sa place au détriment du présent. La vie de tous les personnages part en vrille . L'auteure ne laisse rien au hasard, elle nous rend esclaves , nous détient prisonnier dans son monde.La psychologie des personnages est disséquée avec minutie, très important pour rentrer dans le coeur du roman.L''auteure, avec sa grande dextérité, qui nous envoûte à chacun de ses livres, nous entraîne dans un univers démoniaque, d'une extrême noirceur. Un romans à multiples rebondissements, un suspens , une intrigue qui n'est pas faite pour reposer nos neurones. Elle a l'art et la manière de nous embarquer dans des situations rocambolesques , Elle nous bluffe , nous surprend dés les premiers mots, on se sait jamais, où elle veut nous amener . Un roman époustouflant, qui nous tient en haleine du début jusqu'au twist final, explosif. Une remise en cause de tous les personnages, sont-ils vraiment comme on n'a peut les imaginer ? , le destin est -il remis en question ,pour eux, Tant de questions se posent le long de la lecture Elle nous livre, une énième fois , un thriller psychologique, totalement passionnant addictive, captivant,Sa plume est toujours aussi subtile que percutante. Une histoire qui ne peut nous laisser indifférent , une histoire qui se dévore.
Un grand cru de l'auteure. A lire absolument .

Adèle Moreau vit dans une banlieue assez cossue avec son mari Bertrand et leur petit garçon de huit ans prénommé Lucas. Un jour, en allant chercher son fils au cours de solfège, elle rencontre Hugues Lionel, son professeur de musique. Lorsque ce dernier croît la reconnaître, mais en l'appelant Marie, le léger malaise qui s'installe devient très vite l'élément déclencheur d'un avenir qui part totalement en vrille… la fausse note qui va transformer leur petite vie tranquille en véritable cauchemar !

Dès les premières pages du roman, Barbara Abel annonce le drame domestique qui ponctuera le récit, prenant ainsi immédiatement le lecteur par la main, l'invitant à découvrir ce qui a pu mener au drame, ainsi que l'identité du coupable. S'en suit en roman choral qui passe d'un personnage à l'autre au fil des chapitres, tout en disséquant leur psychologie avec cette précision chirurgicale qui caractérise l'autrice bruxelloise.

Le résultat est à nouveau un thriller psychologique redoutable qui démarre en compagnie de gens ordinaires, mais qui lève progressivement le voile sur leurs secrets et sur leurs défauts. Ce petit garçon un peu trop lunatique par rapport à la moyenne cache-t-il d'autres problèmes ? Et ce père qui ne supporte pas le mensonge, au point d'en faire une véritable obsession, pourrait peut-être réagir violemment s'il en découvrait un gros, non ? Quant à Adèle… quel est donc son lien avec cette Marie, s'il y en a bien un ? À moins que le professeur de solfège ait un sérieux problème ?

Barbara Abel nous invite donc à rentrer dans la tête des personnages, révélant progressivement leurs failles, faisant tomber les masques et dévoilant ce qui se déroule vraiment derrière les portes de leurs domiciles. Un procédé efficace et parfaitement maîtrisé, qui n'épargne aucun de ses personnages et qui ouvre du coup suffisamment de pistes pour tenir le lecteur en haleine tout en le menant en bateau jusqu'à ce final particulièrement habile.

Je ne le dirai jamais assez aux amateurs de thrillers psychologiques: lisez Barbara Abel !
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Bonjour,
Voici « Comme si de rien n'était »de Barbara Abel. Coup de coeur pour ce thriller psychologique orchestré à la perfection et au final redoutable. Nous suivons Adèle, une femme qui gère sa vie au millimètre et qui croise Hugues, persuadé de la connaître jusqu'à l'appeler Marie. S'ensuit un bouleversement tragique de la vie de chacun des deux personnages qui se transforme en un drame familial au suspense diabolique parfaitement entretenu. L'auteure dissèque à la perfection la psychologie des personnages et décrit avec une précision chirurgicale leurs émotions, leurs tourments, leurs interrogations, leurs angoisses et suspicions. Vous plongerez en apnée dans l'intensité de l'intrigue. Secrets de famille, mensonges, s'y sont donnés rendez-vous. J'ai retrouvé la plume brillante, percutante et sensible de l'auteure qui conjugue à la fois séduction et manipulation. Un thriller familial sombre et palpitant à découvrir au plus vite .

Soyons chauvins, nous aussi les Belges ! Barbara Abel est une romancière belge, reine du thriller en général mais également du thriller psychologique. La suivant depuis plusieurs années, j'avais hâte de découvrir son dernier bouquin ! J'ai eu la chance de la rencontrer, en petit comité, un jour avant sa publication officielle et ainsi de parler de son nouvel opus.

Ici, on fait la connaissance d'Adèle et Bertrand, un couple bourgeois vivant dans une banlieue assez cossue en compagnie de leur fils, Lucas. Un jour, en allant chercher son fils au cours de solfège, elle rencontre son professeur, Hugues Lionel qui dit la connaître et la prénommer Marie. Adèle est certaine de ne pas le connaître tandis que lui prétend l'avoir déjà rencontrée….

De là commence une histoire sous haute tension, où le lecteur n'en mène pas large et veut à tout prix découvrir le lien qui unit ces deux personnes. J'ai vite été happée comme si – moi-même – je menais une enquête.

Il est très intéressant de voir comment Barbara Abel défie ses protagonistes, somme toute ordinaires, comme peuvent l'être nos amis ou nos voisins et ensuite, leur faire vivre un total cauchemar, dans lequel personne ne voudrait se trouver. C'est cette banalité de la vie, des gens, des situations qu'elle choisit de décortiquer dans ses livres, qui touchent d'autant plus les lecteurs et dont Barbara Abel a fait sa marque de fabrique qui fonctionne terriblement bien…

Ce livre est très travaillé sur la psychologie des protagonistes et j'ai vraiment apprécié l'écriture fluide et agréable si caractéristique de l'autrice. Elle ne manipule pas seulement ses personnages mais aussi ses lecteurs. Et ça, j'aime beaucoup !

Vous l'aurez donc compris ; je vous conseille vivement ce dernier livre de Barbara Abel : « Comme si de rien n'était ».

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Vous allez penser que je me répète, mais c'est encore un coup de coeur pour moi. Merci à Nathan de Babelio et aux Éditions Récamier, pour cette masse critique privilégiée.
Comme si de rien n'était de Barbara Abel, un thriller psychologique, qui ne vous laissera pas en paix jusqu'au mot fin et encore on ne peut s'empêcher d'y penser, une fois le livre refermé.

Je vous guide jusqu'à l'avenue des Martourets, une large allée qu'on voit dans les banlieues huppées, bordée de gazon et de cerisiers du Japon, magnifique endroit.
Le quartier du Logis, c'est un peu Brooklyn à l'européenne, les maisons sont jolies, de belle taille, toutes différentes à l'image de leur propriétaire. L'une d'elles attire la curiosité, un peu plus petite, quatre marches en briques, un porche un peu vieillot. Aux yeux du quartier, un couple adorable y habite, Les Moreau et leur petit garçon.

Adèle Moreau, architecte d'intérieur a l'habitude de gérer son passé, son présent, elle fait attention à tout, la moindre phrase pourrait tout faire déraper. Son mari Bertrand ne supporte pas le mensonge, ni la moindre omission, il est capable de lui faire avouer, même ce qu'elle n'a pas fait. Un couple chancelant, mais ils ne peuvent se passer l'un de l'autre. Lucas leur fils de huit ans est renfermé, ne se lie pas facilement, il est un peu sur une autre planète.

Un jour, en allant chercher son fils, à la sortie du cours de musique, Adèle croise le regard de Hugues Lionel, le nouveau professeur de solfège, troublé, il la reconnait mais l'appelle Marie au lieu d'Adèle. Cette dernière ne le reconnait pas du tout et son insistance la met mal à l'aise.

A partir de cette rencontre, tout va exploser, la petite vie tranquille de chacun va tourner au cauchemar. Entre mensonges, secrets, obsession, nous allons être entrainés dans un tourbillon qui va nous maintenir jusqu'au bout dans un suspense haletant.

Une lecture en apnée, que je vous conseille fortement si vous aimez ce genre de livre, n'hésitez pas. J'aurais voulu le lire d'une traite, mais par manque de temps, je n'ai pu le dévorer plus rapidement. C'est mon premier de cette autrice, mais pas le dernier. Bonne lecture à tous.

Adèle Moreau est la mère d'un fils un peu étrange, Lucas. Elle forme un couple dysfonctionnel avec Bertrand mais ils s'en sortent tant bien que mal. Jusqu'au jour où Mme Moreau rencontre Hugues Lionel, le professeur de solfège de son fils, à l'académie de musique. Il la reconnait de suite, cette femme, Marie, avec qui il a passé une nuit arrosée, mais elle ne le reconnait pas. Et c'est le début de la fin.
Comme dans tous les livres de cette autrice géniale, c'est l'histoire de gens ordinaires qui se retrouvent dans des situations qui ne le sont pas et qui font tomber les masques jusqu'alors savamment entretenus.
Ici, les personnages principaux - un couple aisé avec un enfant de huit ans, un professeur et son père qui est malade, donnent l'illusion que tout va bien parce qu'ils sont dans un quartier cossu et qu'ils ont plein d'amis ou qu'ils font un travail exigeant. Savent-ils eux-mêmes qui ils sont?
Ce roman est implacable, il ne laisse aucun répit aux personnages qui, coincés dans l'engrenage du jeu social et de leur survie, prennent des décisions incongrues: Personne d'autre que Barbara Abel ne peut décrire le délitement des conventions devant l'avènement des passions et des névroses quotidiennes avec autant de brio. ça fait froid dans le dos - et ça me donne envie de relire Derrière La Haine....
merci aux éditions Récamier Noir et à Babelio de m'avoir proposé cette lecture captivante.

Super polar inlâchable.
Le drame monte, monte...
Un scénario très habile.
Nous trottinons derrière l'auteur
qui nous tient, laisse courte humer
les pistes possibles que prend ce drame familial..
Peine perdue, elle nous dirige ailleurs..
La fin de cette histoire nous oblige
à relire son début..
Est-ce qu'un secret est un mensonge?
Offrir un galet pour la fête des pères,
Est-ce une bonne idée ?
Maestria !
Un grand merci pour cet envoi cadeau
aux éditions Recamier Noir!

Adèle est une jeune femme qui semble épanouie. Mariée à Bertrand et maman d'un petit Lucas, elle est heureuse. Pourtant, tout bascule un jour alors qu'elle revient chercher son petit garçon à son cours de solfège. Hugues, le professeur, semble la reconnaître mais l'appelle Marie. Adèle en profite alors pour lui dire qu'il se trompe de personne, même si elle sait que ce n'est pas le cas. Un engrenage terrible va alors se mettre en place.

Décidément, Barbara Abel sait créer des intrigues qui sont pour le moins trompeuses et dans lesquelles ils faut constamment se méfier des apparences. Ici, ce roman s'ouvre sur un drame terrible et l'auteure va dérouler tout au fil des pages l'histoire de ce couple. Bien évidemment, rien n'est ce qu'il parait de prime abord, et l'auteure réussit à faire cela avec un énorme talent.

Comme toujours, la psychologie des personnages est dense, et ce n'est pas un roman d'action qui va nous être proposé, puisque l'intrigue met son temps à s'installer, et tout tourne autour de la psyché des divers personnages.

C'est un roman glaçant que nous propose ici l'auteure, avec quelques retournements de situation et une multitude de thématiques abordées, que je ne peux évidemment pas vous révéler sous peine de vous spoiler les éléments. Dès le départ, j'ai été happée dans cette intrigue au rythme qui ne faiblit pas.

La plume de l'auteure est toujours aussi fluide. Barbara Abel s'arrête toujours sur les pans psychologiques de l'histoire laissant ainsi peu de place à l'action, mais grâce à ce procédé la tension monte peu à peu et le suspense demeure présent jusqu'au dénouement.

Un très bon nouveau roman de l'auteure, qui propose une intrigue haletante et un suspense intact jusqu'aux dernières pages. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..

Barbara Abel est un petit génie.
J'ai beaucoup lu d'elle, sans jamais être déçue.
Son dernier thriller psychologique est une vraie réussite.
Je viens de le terminer à regret.

Les personnages sont décrits avec une minutie psychologique manifeste.
Elle sait écrire et les pages se tournent à grande vitesse.

L'intrigue : dans une banlieue cossue, avec de belles maisons, des drames se préparent.
Il s'agit de violence intra-familiale, avec une femme, Adèle, qui est sous emprise d'un mari pervers narcissique, mauvais. Elle ne peut supporter sa vie qu'en se salissant dans d'autres bras que lui. Elle éprouve un besoin irrépressible de se donner à des inconnus rencontrés sur des sites spécialisés sur internet. Vite fait, bien fait (j'espère pour elle...),
elle se venge d'une certaine manière des humiliations et des rabaissements que son mari lui fait subir. Chacun son truc.

Et puis un jour, elle croise un de ses amants à la petite semaine, qui la reconnaît sous le prénom de Marie. Elle a un enfant Lucas, très étrange, limite autiste.
Cet homme Hugues, fait le rapprochement : l'enfant pourrait être le sien...

Je m'arrêterais là pour ne point déflorer l'intrigue, qui est magistrale, comme très souvent avec Abel pour qui j'ai le plus profond respect ; allier un thriller avec ses mots, son style, c'est une chance car combien de livres sont mal écrits, invraisemblables, petits, ennuyeux, avec des ficelles énormes et une fin totalement prévisible.
Pas de soucis, je ne citerai pas de nom, mais je n'en pense pas moins.

J'allais oublier que le père d'Hugues est atteint de la maladie d'Alzheimer.
Abel décrit cette maladie superbement, avec précision et pudeur.
Elle parle de perte par petits bouts, de comportements absurdes comme acheter 30 boîtes de Chili mises dans un placard ou bien une fugue qui tourne mal.
Pour cela, je la remercie. Et non, l'Alzheimer ce n'est pas que des trous de mémoire, des symptômes bien plus inquiétants apparaissent de jour en jour. Mais pour le savoir il faut l'avoir connu. Comme moi. Ça m'a touché.

Et voilà le dernier Abel englouti comme un bon gâteau. Miam miam on en redemande.
À quand le prochain ?

Adèle est mariée à Bertrand. Son mari a une personnalité rigide et ne supporte pas le mensonge. Ce trait de caractère est si ancré en lui, qu'Adèle est, parfois, forcée de travestir la réalité pour assouvir le besoin de vérité de son époux. le couple a un enfant de huit ans : Lucas, un garçon peu habitué à exprimer ses émotions. Il aime la discrétion et la solitude, même s'il a quelques amis.

Le quotidien d'Adèle est parfaitement organisé. Par exemple, chaque semaine, elle va chercher son fils à son cours de solfège. Un soir, elle rencontre le nouveau professeur de celui-ci. Quand l'homme se retourne, il se fige puis se reprend. Enjoué, il dit à Adèle qu'il la reconnaît et l'appelle Marie. Cet échange est un cataclysme. Mal à l'aise, Adèle veut fuir cet homme ; Hugues Lionel désire investir une part de sa vie.

Des bouts de leur passé et du présent se dévoilent avec parcimonie. Nous tentons de débusquer les mensonges, de relier et de rationnaliser les faits, même si nous envisageons une part de folie. Nous rattachons tous les évènements au prologue dramatique, essayant de l'insérer dans nos découvertes. Nous ne savons pas à qui nous fier, nous jugeons les uns et les autres, en fonction d'une échelle de moralité mouvante. Nos attentes se confrontent à nos valeurs et nous nous surprenons à minimiser des éléments, car nous percevons que leur révélation serait dangereuse. Cette histoire semble banale, pourtant, elle est imprégnée de menace. Régulièrement, notre interprétation du récit est renversée par des détails nouveaux et nous comprenons que notre vision est restreinte. « […] tous s'accordent à dire qu'on ne sait jamais ce qui se passe derrière les façades, celles des maisons comme celles des hommes. » (p. 360) Nous reprenons alors la chronologie, stupéfaits par ce que nous avons occulté.

J'ai adoré Comme si de rien n'était que j'ai dévoré.

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