AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782700280968
176 pages
Rageot Editeur (17/04/2024)
3.48/5   22 notes
Résumé :
Victime d’une purpura rhumatoïde qui paralyse ses jambes, Jill passe son enfance recluse dans son appartement, en compagnie de sa famille extravagante et de sa propre imagination. À la mort de ses parents, elle recouvre l’usage de ses membres et devient l’apprentie de M. Molineux, anthropologue qui recompose pour la police scientifique ou des archéologues des visages et des corps à partir d’ossements. La jeune fille montre un véritable don pour ce métier qui la fasc... >Voir plus
Que lire après Le code de JillVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 22 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis
Lecture douloureuse, asphyxiante, lecture qui m'a franchement donné un sentiment de malaise alors que j'ai véritablement lu beaucoup de livres sur des sujets sensibles dernièrement. Lecture dont je suis heureuse de rédiger l'avis, pour que ce soit "derrière moi".
Certes, je ne m'attendais pas à l'histoire que j'ai lue. Je ne m'attendais pas non plus à ne pas m'attacher à l'héroïne, Jill, qui a grandi coupée du monde, à cause de sa maladie. Elle est ainsi particulièrement mature pour ses 16 ans, tout en m'ayant semblé détachée de tout, sauf des ossements qu'elle examine pour recomposer des visages et des corps. Ce n'est pas la peine de dire que ce n'est pas une occupation pour une jeune fille de 16 ans, d'autres, dans ce récit, le pensent déjà. Mais, héritière spirituelle de monsieur Molineux, un anthropologue qui lui a tout appris, elle excelle dans son domaine : c'est lui qui l'a recueillie après le décès accidentel de ses parents.
A contratio, je me suis attachée à Marie, si vivante, si proche d'autrui, si avide de découvrir le monde qui l'entoure - alors que l'on se doute bien que son destin a été tragique. Oui, bizarrement, en dépit du danger qui rôdait, j'étais mieux en compagnie de Marie qu'en celle de Jill, auprès de qui j'étouffais littéralement. Curieux ? Oui. Marie sera vivante jusqu'au bout, elle vivra son destin jusqu'au bout, pensant toujours aux autres plutôt qu'à elle.
Je dirai aussi que j'ai eu du mal avec le dénouement, mais, encore une fois, cela ne regarde que moi. A vous de voir si vous avez envie de découvrir Jill et Marie. 
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          140
Jill a vécu recluse chez elle jusqu'à ses 12 ans, paralysée par une maladie. Lorsque ses parents décèdent dans un accident, elle se remet subitement à marcher et c'est chez Mr. Molineux, un voisin anthropologue, qu'elle trouve refuge. Il l'initie patiemment à son art, aux outils qu'il a inventé et à ses méthodes et elle se découvre une passion et même un don particulier. Mais lorsque celui-ci meurt à son tour 4 ans plus tard, Jill n'a d'autre choix que de travailler pour Anthropolab et de reconstruire le visage et le corps d'une jeune fille cathare morte lors du siège de la forteresse de Montségur en 1244. Mais elle est loin d'imaginer ce que les ossements vont lui révéler...
Au vu de la couverture très gothique et de la quatrième de couverture, je pensais lire un roman plutôt gore ou fantasy mais ce n'est pas le cas ! J'ai cependant beaucoup aimé le récit qui m'a fait penser à la série Bones.
Il a un côté fantastique avec le lien entre Jill et Marie (nom donné au squelette trouvé) et j'ai aimé que la narration alterne entre l'histoire ces deux héroïnes, ces deux époques.
Jill est une jeune fille assez étrange, qui ne connait rien au monde actuel qui l'entoure. Elle est franche et naïve mais elle a le don de "lire" les ossements qu'elle a entre les mains et de "voir" à quoi ils ressemblaient de leur vivant. Marie, quant à elle, vit dans une époque trouble au sein d'une communauté cathare mais ne rêve que de liberté et de nature. Leurs deux destins sont liés par delà le temps.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman plutôt même si la fin est, à mon goût, un peu trop rapide. !
Commenter  J’apprécie          50
Alors, oui, je suis faible, mais j'avoue que j'ai totalement craqué sur cette couverture avant même de lire le résumé…

Dans ce roman, nous découvrons l”histoire de Jill, une jeune fille dont la vie se résume aux 4 murs de son appartement depuis qu'une maladie l'a paralysée. Élevée par des parents qui semblent sortis tout droit d'une autre époque, elle mène une enfance atypique et solitaire. Ce qui explique sans doute qu'elle vit avec un certain détachement le décès de ceux-ci et accepte sans hésiter de devenir la pupille de leur voisin, éminent anthropologue. A ses côtés, elle apprend la minutieuse science de la reconstitution des visages des défunts grâce à leurs os jusqu'à ce que son destin la mène vers des ossements qui semblent lui raconter une histoire ancienne…

Voilà une bien étrange histoire que nous conte Jeanne Bocquenet Carle avec cette jeune fille dont le talent semble lui conférer la capacité de lire le passé. Passé que nous découvrons à travers quelques chapitres de ci de là qui nous ramènent auprès d'une autre jeune fille au moyen-âge dans le sud de la France.

J'avoue que ce récit m'a surprise sur de nombreux points. Jill ne connaît rien aux relations humaines et c'est à travers le prisme de ce qu'elle connaît - l'anatomie - qu'elle voit les autres. Il y a ainsi beaucoup de termes anatomiques mais sans que cela n'entrave la lecture.

Le second point, c'est que je pensais qu'il s'agissait d'un thriller gothique (la faute à cette couverture et mon imagination) mais il s'agit en fait d'une enquête historique avec une pointe de fantastique. 

Enfin, c'est un roman bien plus court que je ne l'imaginais (200p) et à destination d'un public ado. 

Passée ma surprise, j'ai passé un bon moment de lecture. L'intrigue est originale et j'ai aimé que la dimension professionnelle de Jill soit particulièrement bien détaillée. J'aurais juste voulu que l'intrigue soit un peu plus développée et plus longue mais sa brièveté aura sans doute de l'attrait pour le lectorat cible de ce roman. 

En somme, si vous cherchez un roman qui combine science, mystère et une pointe de fantastique, il est fort probable que vous appréciez le code de Jill.
Commenter  J’apprécie          00
Voici un roman plutôt déroutant...
Jill a vécu jusqu'à 12 ans coupée du monde, clouée au lit par une maladie qui l'empêchait de marcher. Ses parents l'ont laissée grandir sans ouverture aucune, sans que cela gêne la fillette: son univers intérieur suffisait à son bonheur.
Lorsque ses parents meurent brutalement, c'est son voisin qui prend sa tutelle et qui lui apprend son métier: il reconstitue les visages de personnes à partir des os de celles-ci grâce à des logiciels informatiques, puis il les modèle en silicone. Cela convient tout à fait à Jill qui semble posséder un étrange pouvoir: celui d'accéder, en touchant les os d'une personne, à des bribes de sa vie...
Mais quand Jill atteint 16 ans, son tuteur meurt à son tour. Elle décide de ne plus dépendre de quiconque et de gérer sa vie. L'opportunité lui en est donnée grâce à l'offre d'emploi d'une société spécialisée. Jill est chargée de reconstituer, à partir de ses os, la tête et le corps d'une jeune fille. Elle se lance dans le travail et ce qu'elle va découvrir changera sa vie.
Dans ce récit, l'onirique et le fantastique se côtoient, au même titre que deux périodes temporelles: le 21ème siècle et le Moyen Age. Toutefois, le format plutôt court du livre ne permet pas d'exploiter au mieux les personnages ni l'intrigue: on reste sur sa faim, et le dénouement arrive trop rapidement; c'est frustrant. le personnage de Jill est tellement original qu'on a du mal à s'y attacher: elle est tellement "hors du monde", tellement hermétique qu'elle repousse toute empathie.
En bref, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Même le style adopté, le vocabulaire, m'ont souvent perdue ou obligée à relire certains passages pour mieux les comprendre. Ce livre n'est pas pour moi...
Commenter  J’apprécie          10
Ebook reçu en service presse grâce à @netgalleyfrance. Merci à @rageotediteur !

Je suis triste… J'espérais pas mal de ce roman vu le résumé mais ça n'a pas du tout fonctionné avec moi.

L'idée de base est très sympa et assez originale mais malheureusement, je trouve qu'avec les 176 pages, on survole tout. J'ai trouvé le style de l'autrice assez faible. Rien n'est vraiment décrit, on passe rapidement d'un évènement à l'autre. Il y a des choses qui ne pourraient pas arriver normalement ou qui sont incohérentes alors que si l'autrice avait vraiment pris le temps de développer son univers, ses personnages et l'ambiance, cela aurait été beaucoup plus prenant et attrayant.

À cause de tout cela, on a du mal à accrocher à l'histoire et aux différents personnages. Pourtant Jill aurait pu être super intéressante, elle a une personnalité très particulière mais pareil c'est survolé et donc on ne parvient pas à s'attacher à elle. Marie aurait pu aussi être bien avec sa joie de vivre et sa façon de voir la vie mais comme ses chapitres font à peine 1 page, 1 page et demie à chaque fois, on ne peut pas être touché. alors que ça aurait dû être le cas.

L'histoire aurait pu être plaisante mais comme rien n'est complétement construit, on n'a pas plus que ça envie de savoir et on se doute de tout ce qui va arriver. J'ai trouvé la fin assez facile et ça nous laisse sur un goût d'inachevé.

Par contre, je dois dire que la couverture est magnifique et colle bien à l'ambiance macabre que l'autrice a voulu faire passer dans le roman.

Une belle déception donc… Ce qui est dommage parce que je suis sûr que si l'autrice avait pris plus de temps à tout développer et poser, cela aurait déjà été bien mieux.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'eau ne possédait pas la mémoire des pierres. L'eau ne faisait que passer, comme le vent et l'air. L'eau emportait les souvenirs et les marques. L'eau ne vivait que l'instant.
Commenter  J’apprécie          40
Ce qu'il contemplait, c'était deux êtres réunis. L'évidence qu'il ressentait ne possédait pas d'explication scientifique. Ces silhouettes marchaient à la fois dans le passé et dans le présent. Leur lien était plus fort que le temps, plus fort que la vie et la mort. Il les regarda avancer le long d'un chemin connu d'eux seuls... un chemin séculaire qui avait auparavant existé. Il devina qu'il ne les reverrait plus.
Commenter  J’apprécie          10
— J'ai confiance en toi, répondit-il.
Quelque chose était né entre eux. Quelque chose d'indéfinissable. Un lien qui ne se tissait pas le temps d'une vie mais sur plusieurs siècles. Un ruban infini qui, quelle que soit l'époque ou le lieu, rapprochait ceux destinés à se rencontrer.
Commenter  J’apprécie          10
Hermann se demanda si exiger les meilleurs scientifiques était de l'arrogance ou du perfectionnisme.
Commenter  J’apprécie          20
Les femmes n'avaient pas le droit d'être sourcière. Les femmes n'avaient pas le droit d'écouter le secret des hommes.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Jeanne Bocquenet-Carle (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jeanne Bocquenet-Carle
Avec Samantha Bailly, Jeanne Bocquenet-Carle,Charlotte Bouquet, Olivier Gay et la participation de visiteurs-lecteurs des Imaginales !
Vidéo réalisée par Jade Sequeval (https://500px.com/jadesequeval).
autres livres classés : littérature pour adolescentsVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (57) Voir plus



Quiz Voir plus

SURVIVRE - Jeanne Bocquenet-Carle.

Où l'histoire commence t-elle ?

En Provence.
En Normandie.
En Alsace.
En Bretagne.

15 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Survivre de Jeanne Bocquenet-CarleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..