Bien le bonjour !



Aujourd'hui, je te parle de « Mamie Cocotte s’en mêle », de Virginie Roger, en autoédition. Un roman feel-good, une histoire doudou, une aventure humaine et pleine de rebondissements qui m’a fait sourire et grandir dès la première page. C’est un gros coup de cœur !



On est plongés dans l’histoire de famille de Jeanine, alias « Mamie Cocotte », et de son mari Jean qui, à l’aune de leur retraite bien méritée, choisissent de devenir famille d’accueil pour enfants et adolescents que la vie malmène. On suivra alors ces jeunes et leur évolution : le petit Tom et ses terreurs nocturnes, Ambre la silencieuse, et Enzo le turbulent. Mais c’est avant tout leur histoire et ce qui les a amenés à rencontrer ces « grands-parents de cœur » qui sera le fil conducteur du récit. C’est aussi l’occasion pour l’autrice d’aborder des sujets forts et actuels, avec beaucoup d’humanité.



Les personnages sont attachants et bien construits, avec une réelle évolution au fil du récit. J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l’histoire de chacun. On s’identifie facilement à eux et ils pourraient très bien être des personnes de notre quotidien ! Et on a tous besoin d’une Jeanine ou d’un Jean pour nous guider à un moment de notre vie. Ils représentent ceux qui nous guident, nous servent de tuteur de résilience, nous font réfléchir sur nous-mêmes et sur le monde pour en sortir grandis.



Les émotions sont parfaitement mises en scène et c’est l’un des gros points forts de ce roman, selon moi. J’ai ri et j’ai pleuré avec Jeanine, qui nous immerge dans ses ressentis. Je me suis vraiment attachée à elle et ai retrouvé l’ambiance de cette série télévisée que j’adorais dans mon enfance : « Famille d’accueil »… mais en mieux !



La plume de l’auteure est fluide et agréable à lire, alternant dialogues dynamiques et passages narratifs percutants. Chacun a sa voix parfaitement reconnaissable et le récit est teinté d’humour et de bonnes ondes.



Pour conclure, j’ai adoré ma lecture et découvrir le quotidien de ces deux grands-parents hors du commun. « Mamie Cocotte s’en mêle » est un livre rempli d’humour et très humain, authentique, qui m’a fait passer un moment de lecture doudou et que je prendrai plaisir à relire et à partager avec mes proches. Des personnages attachants, des sujets bien traités et une intrigue rondement menée, que rêver de mieux ? Je te recommande vivement ce livre et espère que tu prendras autant de plaisir que moi à te plonger dans cette lecture ! C’est vraiment un coup de cœur !




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Clara et Laura sont des jumelles élevées par leur oncle suite à l’abandon de leur père et au décès de leur mère.

Très différentes l’une de l’autre, leur lien n’en est pas moins fusionnel. Alors quand Laura se voit diagnostiquer une leucémie, Clara n’hésite pas une seconde à partir à la recherche de ce père inconnu pour le convaincre d’accepter un don de moelle.



J’ai tout de suite été embarquée dans cette histoire vraiment émouvante! La plume de l’auteur est fine et hypnotisante. Il propose de très belles descriptions et a un vrai don pour transcrire et transmettre les émotions.



La quête de Clara est une véritable aventure dont la chute est étonnante. Toute l’histoire est aussi belle que pleine de générosité.



Il y a beaucoup de courage et de détermination dans ce récit et énormément d’amour dans son sens large.



Je le recommande donc vivement, c’est un de ces romans qui happe et fait vibrer les cœurs!

« Le sourire des fées » fait suite à « La mélancolie du kangourou ». Les événements se déroulent cinq ans après, si j'ai bien calculé. On y retrouve Antoine, Rose et la petite Lou. La petite famille a quitté Boulogne et la région parisienne pour s'installer en Haute-Savoie, dans le chalet d'Hermance, pour le plus grand bonheur de cette dernière. La vie est belle, emplie de petits bonheurs, de moments partagés, d'amour et d'amitié. Puis un jour, tout bascule et c'est une nouvelle épreuve à laquelle le trio va devoir faire face...



La première moitié du roman se consacre à nous donner des nouvelles de chacun des protagonistes que l'on a connus dans le tome précédent, mais aussi aux relations qui ont quelque peu évolué et qui continuent d'évoluer jusqu'à la fin. Vie de famille et de couple, temps qui passe, font peu à peu place à la maladie et la fin de vie (je ne spoile rien, le prologue s'en charge lui-même). On passe d'un bonheur pur et simple à un nouveau drame qui nous entraîne vers un sujet douloureux et encore tabou en France, à savoir le droit de choisir comment et quand mourir lorsqu'on est atteint d'une maladie incurable et dégénérative.



Autant dire que la lecture se veut de moins en moins gaie au fil des pages. Moi qui ai trouvé le temps un peu long et plat durant presque la première moitié, j'ai fini par être touchée en plein cœur durant toute la seconde. Pourtant, même si la mort rôde, l'histoire se veut tout de même remplie de vie, et ce jusqu'au bout. La fin, que l'on devine dès le départ, inévitable, n'en est pas moins tristement belle.



Je ne suis pas fan du style d'écriture de Laure Manel, trop simpliste et scolaire à mon goût, un peu saccadée également. Mais je dois dire qu'elle a quand même fini par me toucher, puisque c'est avec la larme à l'œil que j'ai tourné la dernière page. Elle manque un peu de "corps", mais pas de sensibilité, ce qui finalement ne la rend pas désagréable.



Au final, c'est un peu le même ressenti que pour le tome précédent : un début quelque peu difficile, mais une lecture qui se veut de plus en plus happante et émouvante, pleine de vie malgré les thèmes évoqués, avec des personnages attachants. C'était à nouveau un joli moment de lecture, triste et lumineux tout à la fois.

Je l’avoue je découvre l’autrice avec ce livre même si j’ai déjà vu passer ses romans et notamment la désormais célèbre petite boulangerie du bout du monde.



Le début de ce roman est incroyablement long… C’est bien simple il ne se passe absolument rien pendant toute la première partie du roman, soit la première moitié. L’envie d’abandonner n’était clairement pas loin, parce que même si l’autrice précise que ce n’est pas « un livre sur une pilote », l’aviation est très présente. Trop présente à mon goût. C’est répétitif, il ne se passe pas grand chose pour ne pas dire rien. Je l’avoue ce début a été très laborieux pour moi, mais je me suis accrochée persuadée que la suite saurait me charmer. Et ce fut le cas avec le tournant radical dans l’intrigue. Morag se retrouve bloquée sur une île lors d’une tempête et va devoir cohabiter avec Gregor, un ornithologue solitaire. J’adore les cohabitations et proximités forcées, du coup j’étais ravie de ce souffle nouveau. Parce que c’est vraiment comme ça que j’ai vécu l’arrivée de cette seconde partie : enfin il se passait quelque chose ! On ne va pas se mentir l’histoire reste très prévisible dans les grandes lignes, mais elle est sympathique et se laisse lire même si les personnages manquent un peu de profondeur et de saveur.



Je m’attendais clairement à une lecture doudou, à une comédie romantique mais c’est plutôt une quête identitaire et existentielle. Morag s’est perdue au fil du temps et ce retour aux sources et à l’essentiel pourrait rimer avec renouveau. Si l’idée est plutôt séduisante, elle n’est pas forcément originale et manque surtout de charme. Je ne dirai pas que je suis passée à côté de cette lecture mais presque. Parce qu’elle ne m’a pas fait voyager, qu’elle ne m’a pas fait vibrer, parce qu’elle ne m’a pas marquée.



Rendez-vous manqué avec Jenny Colgan…
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Bienvenue à Cologne. Pousse la porte du café "Fraulein Paula", laisse toi tenter par un délicieux roulé à la cannelle, profite des ronronnements des chats et découvre un des livres qui peuple ces étagères. Mais surtout, part à la découverte de plusieurs personnages. Il y a d'abord les 2 copines, Léonie et Maxie, Susann, une fringante sextuangénaire et Mimi, une "adorable" chatte.

Trois femmes, trois caractères différents et un dénominateur commun, Mimi. Sacré personnage cette petite boule de poils, à la fois douce et attachante, mais avec son petit caractère bien trempé (d'ailleurs elle m'a fait un œuf pensé à Muesli de la série des Thés meurtriers d'Oxford).

J'ai beaucoup aimé cet univers cosy, et cette plume douce, sensible, qui parle avec délicatesse des nombreuses péripéties que vont rencontrer ces trois personnages, la manière dont chacune d'elle va s'ouvrir et de nouveau laisser l'amour entrer dans sa vie.

On partage leurs solitudes, leurs joies, les coups bas auxquelles elles devront faire face et les différents liens qu'elles vont créer autour d'elles. On rit, on enrage, on s'entraide.

Ce fut pour moi un très agréable moment, tout doux, juste ce qu'il me fallait pour m'apaiser des tracas du quotidien. Une petite bulle hors du temps qui fait du bien au cœur et à la tête.

Où j'ai retrouvé Gemma Rose aux prises avec une désaffection de son salon de thé, qui reste quasiment vide plusieurs jours de suite ! 



Même les vieilles pies ne sont plus là ! 



La raison : l'ouverture d'un salon de thé d'un genre nouveau, à la sauce asiatique, offrant , formules tout compris et saveurs originales. 



Une brève rencontre avec la propriétaire du lieu fut épineuse ... quelques heures à peine avant l'assassinat de cette dernière. 



Une enquête des plus classiques, mais ce n'est pas le beau Devlin qui la ène côté police. Gemma et les vieilles pies, ne disposant plus des ressources et d'informations policières, réussiront néanmoins à les surpasser ! 



Une mésaventure qui permettra à Gemma de renouveler ses formules, de rajeunir son site web et son image !



A suivre pour le dernier tome paru à ce jour, qui m'attend dans ma liseuse ! 



 
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Quel plaisir de retrouver la plume de Julien Sandrel avec ce roman !



Ça nous fait toujours sourire quand un enfant de 6 ans déclare : « quand je serais grand, je serais astronaute ». Une voie un peu bouchée, et vraiment pas donnée à tout le monde. Anna a quasiment la cinquantaine, mais devenir astronaute a toujours été son rêve. Alors quand les recrutements sont à nouveau ouverts, ses proches n’hésitent pas à l’inciter à s’y inscrire.



Anna m’a particulièrement touchée, par ses failles, ses doutes, son vécu. J’avais à cœur de la voir réussir ce nouveau défi. Les autres personnages, d’autres candidats pour rejoindre l’ESA, derrière des apparences parfois trompeuses, sont tout autant sympathiques et attachants. Ce sont des personnes plutôt ordinaires, mais qui ensemble, forment les Extraordinaires.



J’aime toujours autant la plume de l’auteur, douce, pleine de tendresse et de sensibilité. Ses romans se dévorent et celui-ci ne dérogent pas à la règle.



J’ai aimé la petite parenthèse à Tenerife. Ayant été à Grand Canaria il y a quelques semaines, j’imaginais très bien le décor de l’île, avec son volcan. Une immersion très sympa, que j’ai beaucoup aimé grâce aux descriptions de l’auteur.



J’aime les romans avec un côté scientifique, et c’était plaisant de découvrir ici le monde de l’astronomie, entre processus de recrutement et entraînements.



Vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment avec ce feel-good, parfait pour la saison estivale.

Le commentaire de Carole :

Pénélope, 27 ans, occupe le poste de chef de produit dans une entreprise qui fabrique des parfums. Elle est célibataire et n'est pas adepte des sites de rencontre. Toutefois, écoutant les conseils de ses amies, elle décide de s'inscrire. Dès la première rencontre, le garçon ne se présente pas. C'est suffisant pour abandonner. Sachant ce qu'elle recherche chez un garçon, Pénélope a trois critères bien spécifiques pour espérer une bonne entente. Un d'entre eux, c'est qu'il ne soit pas allergique aux chats. Vous aurez deviné que Pénélope a un chat qu'elle vénère. Au travail, un certain Marco vient se joindre à l'équipe pour le lancement du parfum L'Impertinente. Pénélope est dans tous ses états face à ce beau spécimen. Elle recherche sa compagnie, mais elle n'est pas la seule qui admire Marco pour sa beauté. Entre le lancement du parfum et de l'organisation du mariage d'Hortense et Philippe, Pénélope est très occupée. Fabien vient un peu brouiller les cartes, quand lui aussi aide ses amis pour le mariage. Il s'intéresse à Pénélope, mais les sentiments ne semblent pas partagés. Dans ce roman, l'auteur s'adresse directement à nous. C'est une histoire teintée d'humour avec un personnage qui accumule les gaffes. Une chick-lit à découvrir pour une lecture relaxante et amusante.
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Ce guide est un ouvrage de développement personnel qui s’adresse principalement aux femmes. Ce livre propose des conseils pratiques et des étapes pour améliorer le bien-être, en se concentrant sur l’écoute du corps, la gestion des émotions, et l’adoption d’une attitude positive face à la vie.



Le guide commence par reconnaître les signaux que notre corps peut nous envoyer, comme la fatigue persistante ou des migraines récurrentes, et souligne l’importance de ne pas ignorer ces avertissements. Il nous encourage à adopter des principes qui nous aideront à nous libérer des modes de vie ou de pensée destructrices.



Nous avons aussi des conseils pour distinguer les personnes positives des négatives, accepter ce qu’on ne peut changer, apprendre à dire non, relativiser l’échec, et améliorer la gestion de l’alimentation et du sommeil. Le livre met également l’accent sur l’importance de bouger davantage et d’être conscient de l’instant présent.



Ce qui rend ce guide unique, c’est son ton convivial et accessible.

Les illustrations colorées, les citations inspirantes et les témoignages contribuent à une expérience de lecture agréable et engageante.



En somme, ce guide est un compagnon utile pour celles qui cherchent à reprendre leur vie en main et à instaurer un changement positif durable.
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Où la vie nous conduira

Cathy Bonidan



Un jour, Bruno, animateur télé très en vogue, a une idée, donner la parole à 7 inconnus qui devront présenter les rubriques à la place des professionnels. Désignés volontaires par leurs proches, chacun soutiendra une cause pour laquelle les spectateurs pourront voter.



On m'avait conseillé ses précédents romans, aussi me suis-je lancée dans cette lecture sympathique. Ici, on est en plein dans le feel good, et ça fonctionne si on a envie d'un petit roman sans prise de tête, sans surprise également. Les personnages sont assez typés, sans trop tomber dans la caricature, et le côté choral permet d'avoir plusieurs points de vue.

Blu est une jeune libraire italienne qui vit en colocation avec ses trois amies. Un jour, elle rencontre un jeune homme qui lui commande un livre à la librairie et dont elle tombe amoureuse qu'elle surnomme Gatbsy. Il lui donne l'idée de créer une "pharmacie littéraire" en donnant des conseils de lecteurs à ses clients. C'est un très grand succès mais Gatbsy ne revient pas, ce qui déçoit beaucoup la jeune femme. Elle se met à sa recherche mais arrivera t'elle à le retrouver ? Le propriétaire de l'appartement des filles leur annonce qu'il veut récupérer son logement et deux d'entre elles souhaitent quitter la colocation et emménager avec leur petit ami.



J'aime beaucoup les romans qui parlent de librairies et de livres, aussi quand j'ai vu le résumé de celui-ci, j'ai été très intéressée. Malheureusement, j'ai été déçue de cette lecture que je n'ai pas trouvé palpitante. Le début commence pourtant bien avec de l'humour et un ton joyeux mais cela retombe vite et il ne passe pas grand-chose ici.

Je pensais également trouver beaucoup de références littéraires mais la majorité des livres évoqués est en italien et non traduits. Il n'y a bien qu'à la fin du roman qu'il y a des références littéraires internationales.

Je n'ai pas trouvé grand intérêt à ce livre que je vais vite oublier spontanément.

Sophie Jomain fait partie des auteures que j’achète les yeux fermés et j’avoue ne même pas avoir lu la quatrième de couverture avant de commander ce roman qui nous plonge dans la vie de Marnie, une jeune femme à laquelle je m’attache instantanément.



Marnie est belle, drôle, intelligente et vit avec Eliott depuis sept ans. Elle est épanouie dans son travail et dans sa vie intime, a plein d’amis sympathiques mais n’arrive pas à accepter ses rondeurs et le vit de plus en plus mal. Elle voit régulièrement une psy qui lui conseille d’aller aux réunions d’une association qui s’appelle « Rondes et solidaires » et qui pourra certainement l’aider. Marnie a beaucoup de réticences à propos de ce genre de groupe, elle n’aime pas être l’attention de tout le monde ni se confier en public mais elle promet d’y réfléchir.



C’est en se rendant à une première réunion qu’elle fait la connaissance de Fran, une femme qui a plein de kilos superflus qu’elle a transformés en un atout. Fran est bien dans sa peau, revendique ses rondeurs et ose s’habiller dans des tenues vives et chatoyantes, du court, du moulant, elle semble si libre que ça en est renversant et Marnie se lie tout de suite d’amitié avec cette personnalité hors du commun.



Fran c’est tout le contraire de Marnie, tandis qu’elle s’affirme et se montre, Marnie fait profil bas, Fran n’a pas peur de manger une énorme glace à la terrasse d’un café alors que Marnie culpabilise et pense au regard des autres. Fran vit sa vie alors que Marnie se l’interdit, elle a même une liste sur laquelle elle a noté tout ce qu’elle n’ose pas faire à cause de ce surpoids qui lui empoisonne la vie et dont malheureusement elle n’arrive pas à se défaire !



Fran propose alors à Marnie de faire un road-trip sur la côte d’Opale, une virée toutes les deux avec, en point de mire, cette fameuse liste et un défi de taille puisque Marnie devra, au fur et à mesure, cocher les cases de sa liste et lâcher prise. Marnie accepte et Sophie Jomain nous embarque dans ce périple qui va changer la vie de Marnie à tout jamais.



C’est un magnifique moment de partage et d’amitié, de rires et de situations rocambolesques. Il y a aussi des instants plus graves où les émotions sont intenses. Rien n’est calculé, tout est spontané et il faut avouer que la joie de vivre de Fran est communicative et amène du positif à Marnie qui commence à voir la vie autrement et à sortir de sa zone de confort. Les paysages de la côte d’Opale jusqu’à la mer du Nord et la Belgique sont merveilleux et l’auteure s’arrête à Dunkerque, ville que j’aime et connais par coeur puisque j’en suis originaire et y ai vécu longtemps.



Mais les apparences sont parfois trompeuses, tandis que Marnie commence à cocher toutes les cases de sa liste d’interdits, Fran sombre et on découvre alors un secret bien gardé qui m’a turlupiné tout le long du roman. Je ne savais pas ou l’auteure voulait en venir mais j’étais loin de m’imaginer la chute. Sacrée Sophie Jomain, elle a bien brouillé les pistes sur ce coup là !



C’est un excellent roman, un feel-good comme je les aime, il traite des sujets graves en y mettant de l’humour et ça fonctionne à tous les coups. Les personnages sont attachants, on se prend une giclée d’émotions diverses et variées et on se laisse embarquer dans l’histoire, sans se poser de questions. La balade est douce et belle, beaucoup d’humour, d’amour, d’amitié avec des notes sucrées qui font du bien et tant pis pour les kilos !



Beau coup de coeur pour ce roman, merci Sophie Jomain !






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Des destins unis…. C’est le cas pour ces 5 personnes qui ne se connaissent pas et qui pourtant vont être sélectionnées pour participer à une chasse au trésor en Californie.

Lucia est enceinte. Elle est étudiante et a peu de revenus, cette sélection est une aubaine. Hortense a désespérément besoin d’argent pour se sortir d’une situation compliquée. Joséphine et Arsène sont un couple de retraités et Max est au bord du suicide après avoir perdu un être cher.

Très vite, cette aventure va se révéler être bien plus qu’un simple jeu.



Une jolie découverte. Un roman rempli d’émotions et de suspens! L’histoire est originale et bien campée, les personnages attachants. L’auteur abord des notions comme le pardon, l’amitié.

J’ai beaucoup aimé ce roman et cette lecture commune.

J’ai passé un excellent moment de lecture.

Week-end en solo pour Joséphine. Son mari est parti avec des amis pour quelques jours.

Lorsqu'elle découvre qu'elle est enceinte elle attend avec impatience le retour de Vincent pour lui annoncer la nouvelle.

Mais Vincent ne rentrera pas.

Vincent est mort.



Joséphine va devoir apprendre à conjuguer entre la mort de son mari et la vie qui grandit en elle.

Mais comment préparer l'arrivée d'un bébé quand on est en deuil ? A-t-elle seulement envie d'avoir un bébé alors qu'elle vient de perdre le papa ?



C'est en Bretagne que Joséphine espère trouver les réponses. Une maison l'y attend avec quelques travaux de restauration.

Que va devenir sa vie ?



Morgane Alvès nous offre une histoire où il est question de résilience. Comment accepter le pire et le meilleur en même temps ?



Le personnage de Joséphine est très touchant. Alors qu'elle se pense faible elle regorge d'une force inouïe. Pas après pas elle affronte chaque journée.



La plume de Morgane Alvès est pleine de douceur et de sensibilité. De quoi passer un joli moment de lecture avec ce livre.


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Lecture douce et dramatique.



On y fait la connaissance d'Antoine, qui devient le même jour père et veuf, puis de Rose, engagée comme fille au pair par ce dernier pour s'occuper du nouveau-né.



Dès le début, je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec « La vie en chantier » de Pete Fromm, roman magnifique sur la reconstruction d'un homme qui apprend à devenir père en même temps qu'il doit faire le deuil de sa femme. Et je dois dire que ça m'a perturbée un certain temps, n'arrivant pas à y faire abstraction, et surtout rien ne pouvant égaler la sublime plume de Pete Fromm. Pourtant, ici, l'intrigue prend un tout autre chemin. Là où l'on voyait le héros de Pete Fromm s'accrocher à son bébé comme à une bouée, négligeant tout le reste, on voit totalement l'inverse chez celui de Laure Manel : tenant sa fille en partie responsable de la disparition de l'amour de sa vie, c'est à peine s'il la regarde, la prendre dans ses bras n'en parlons même pas, au point de la confier presque H24 à une jeune étudiante.



On assiste ainsi, petit à petit, à la transformation d'une relation entre le père et la fille d'abord compliquée et douloureuse en une relation de moins en moins maladroite et de plus en plus touchante. Rose y sera pour beaucoup évidemment. Malgré son jeune âge, elle saura transmettre et partager des souffles de vie, des petits bonheurs, qui aideront le papa à sortir la tête de l'eau, à réapprendre à vivre, et ainsi à aimer son enfant.



La plume de Laure Manel n'étant absolument pas comparable avec celle de Pete Fromm, je ne m'y essaierai même pas. Elle écrit plutôt bien, simplement, sans envolées particulières. Je déplore un peu le temps au présent et les phrases d'un style peut-être un peu trop scolaire, mais ça se laisse lire agréablement.



L'histoire est plutôt émouvante, certains passages ont même parfois failli me mettre la larme à l'œil. Elle coule doucement, sans précipitation, nous laissant le temps d'apprivoiser les deux protagonistes principaux, qu'on finit par s'attacher. On en devine assez tôt le dénouement, on s'en doute tout du moins, mais là encore il faut attendre que les nœuds au cœur et à l'âme se défassent un à un pour qu'il ait lieu. J'ai aimé cette douceur et cette tendresse dans cette douleur de moins en moins insupportable.



Le temps fait son œuvre et c'est joliment retranscrit ici.



Je n'étais pas très à l'aise au début, et ça a mis un peu de temps à se dissiper. J'ai finalement été très touchée par cette histoire de résilience. J'entame d'ailleurs la suite sur le champ.