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La guerre des cœurs égarées, tome 1 de Carissa Broadbent.



Ce livre a une couverture magnifique, j'ai été très contente de participer au sondage pour choisir la couverture et j'adore que les éditions Bookmark demande l'avis de leur communauté pour leurs livres ! La couverture et le jaspage ont l'air magnifique.



Ce livre a eu mon intérêt depuis son annonce, car c'est l'autrice Carissa Broadbent qui a fait un gros buzz lors de la sortie du livre le Serpent et le Descendant de la Nuit et j'avais tres envie de la découvrir.



Tisaanah est une esclave, achetée par un maître dominateur et pervers, il lui demandera 1000 pièces d'or pour payer sa liberté.

Une fois libre, elle va vouloir rejoindre l'ordre du crépuscule, des magiciens puissants, afin de défendre les personnes sans défenses. Et elle va vouloir se venger.

Elle va faire la rencontre de Max, qui est un magicien de l'ordre, un peu marginal, il va être désigner pour être son instructeur de magie.



Tisaannah va rencontrer beaucoup de difficultés pour parler la langue d'Ara, et au début leur dialogue fait sourire, de part ses erreurs de langues. «  snip snip ». Elle essaie plus que tout de ne pas être une laissée pour compte, d'être une femme forte.



La première partie du livre est incroyable, le rythme est parfait ; entre découverte de la magie, entraînement, développement de l'univers, apprentissage, création de nouvelles amitiés.

On va découvrir une Tisaanah humaine et tellement courageuse malgré tout ce qu'elle a vécu, je me suis vraiment attachée à elle, c'est une héroïne qui m'a marqué. Elle m'a fait sourire et ne lâche rien.

L'amitié qu'elle va créer avec Max est mignonne, douce, sincère et saine.



Dans la seconde partie nous allons avoir deux points de vue. Il va y avoir plus d'actions, de nouvelles révélations, des combats, et beaucoup de moments qui m'ont fait glousser. Et puis des décisions prises un peu trop rapidement à mon goût.



L'anti héro du livre est détestable, il est vil, hypocrite, manipulateur, arrogant et puissant.



J'ai découvert la plume de l'autrice avec ce livre. Sa plume est douce, incisive, envoûtante.

C'est un premier tome accrocheur dès la première page, un univers complexe et intéressant, une belle magie, un slow burn de qualité, une vengeance à accomplir, de l'amitié et des mystères.

Les personnages créaient sont humains et plein de subtilités, des relations vraies et touchantes. Une intrigue qui gagne en intérêt au fil des pages. Une histoire intense qui m'a conquise et une fin avec un plot twist qui m'a fait hurler !



J'ai hâte de lire le tome 2 !

C'est un livre assez épais et pourtant il se dévore rapidement. Foncez le découvrir.



Merci à #NetGalley et aux éditions Bookmark pour le service de presse numérique.

Je m'attendais à pire en lisant les "avertissements" et en réalité il ne se passe rien de plus que dans un roman de fantasy classique. Alors oui Lazarus est un homme décrit comme dominant et dangereux et je veux bien croire que son pouvoir et sa force sont impressionnants mais il cède assez facilement devant Quinn. Les rapports de force me semble assez équilibrés au final. Qui est le pire des deux ? Difficile encore à dire parce que j'avoue que leurs pouvoirs et capacités sont encore un peu flous pour moi. L'écriture est aussi parfois un peu nébuleuse, j'ai du relire certains passages plusieurs fois. Par contre l'univers avec les Maji, ces personnes qui ont des pouvoirs assez incroyables, est sympa. Même si j'attends un peu plus de développement, mais ce n'est qu'un premier tome. J'aime bien Quinn, même si je ne comprends pas si ses envies de meurtres sont réels ou pas (elle les nomme ses amis à la fin donc...), mais ce qui est sûr, c'est qu'elle s'énerve pour pas grand chose quand même. Je lirai le tome suivant pour voir comment son pouvoir, qui fait peur à tous, évolue.

Challenge Mauvais genres 2024

Encore une romance paranormale que j’ai pris plaisir à (re)lire. Pas de loups-garous ni vampires ou démons dans ce roman de Lily Mercury, mais plutôt des dragons, créatures somme toute assez rares dans le monde de la romance. Rien de particulier à dire sur la qualité d’écriture correcte, mais sans plus, de l’autrice. Par contre, je n’aime pas lorsque les chapitres alternent entre les différents protagonistes et qu’en plus, l’auteur utilise la première personne du singulier. Dans « Colère brûlante », les personnages sont suffisamment caractérisés, voire atypiques, pour que l’on sache tout de suite à qui on a à faire, mais dans un roman plus terre-à-terre, ça porte parfois à confusion ; or non seulement je ne raffole pas de ce type de narration, mais si en plus l’autrice décrit le même événement en utilisant un point de vue différent, là, ça m’agace encore plus. Je pense sincèrement qu’un bon auteur est capable de nous embarquer dans son monde et dans la tête de ses personnages sans avoir à jouer de ces redites.

Mis à part ça, l’histoire est plutôt plaisante, bien rythmée et je ne me suis pas ennuyée en cours de lecture. Manifestement, Lily Mercury connaît un minimum son sujet concernant l’univers des pompiers et les différentes classes de feux auxquelles ils peuvent être confrontés. L’intrigue, si elle reste très superficielle, est relativement bien menée même si certains vont peut-être, tout comme moi, froncer les sourcils devant son dénouement pour le moins expéditif.

Concernant les personnages, on peut regretter que malgré leur âge, on ait parfois l’impression de se retrouver face à des ados. Du côté des dragons, rien à dire, leur caractère quelque peu volcanique, grincheux et possessif parle pour eux. Comme malheureusement chez beaucoup d’auteurs, les choses commencent à se gâter avec la personnalité beaucoup trop mature des enfants. Ici comme ailleurs, une petite fille de six ans possède plus de jugeote que deux nigauds réunis (comprendre Derek et Storm). Mais bon, mettons ça sur le compte de la véritable nature de la petite Lyn qui semble lui octroyer une grande empathie et quelques capacités surnaturelles. Ma réserve la plus sérieuse concerne Derek. Avec lui, on a vraiment l’impression que l’autrice a transposé les personnalités très clichées d’un couple hétéro à un couple gay. On se retrouve donc en présence d’un gaillard de presque 30 ans, pompier (donc censé posséder un minimum de sang-froid), hyper émotif, qui fuit littéralement en courant dès qu’il est troublé par un regard ou un sourire (j’essaie d’imaginer la scène IRL, mais mon cerveau fait comme un blocage) et qui pleure. Beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup.

Mais bon, malgré toutes ces exagérations de comportement ou de caractère, n’allez pas croire que ce livre m’a déplu. Parfois, ça fait du bien de lire des trucs pas forcément réalistes en écartant toute question métaphysique. Ça détend et en cela, « Colère brûlante » a bien rempli son office. Du coup, je ne peux pas dire que je suis impatiente, mais je reste curieuse de découvrir la suite de cette série d’autant plus que ce premier tome ne se termine pas de la plus heureuse des façons.