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3.6/5 (sur 106 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Carmagnola , 1971
Biographie :

Né en 1971, il a obtenu plusieurs prix littéraires pour ses précédents livres, parmi lesquels le Grin-zone, le Via Po mais aussi le Viadana. Il est professeur, réalisateur de documentaires ainsi qu’auteur de pièces radiophoniques et de théâtre, de livres pour enfants et de livres d’art. Il a dirigé, en 2007, la collection « Racconti di montagna », auprès de l’éditeur italien Einaudi.

Source : citybooks
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Peu avant de s’endormir, il eut l’impression de mesurer pour la première fois la gravité de ce qui se passait. Un âge nouveau s’annonçait, un âge nu qui promettait de durer et dont le mot-clé serait « sans », de la même façon que le précédent avait été « avec ».
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Depuis sept ans, si on exclut des lettres qui n'ont jamais obtenu de réponse, je n'ai pas écrit une ligne, mais cela ne m'a pas empêché d'habiter les terres de mes livres et celles des livres des autres.
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- Notre experte en ADN, dit Arcadipane. À Rome, quand ils s’arrachent les cheveux, c’est elle qu’ils réclament. Sabbatini, lui, c’est Bramard, un casse-couilles. (p. 69)
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Autrefois, outre un mari, un père, un bon cuisinier et un homme qui croyait à certaines choses, il avait été un fumeur. Il n'avait pas allumé une seule cigarette depuis dix-huit ans, mais à cet instant, il l'aurait fait volontiers, parce qu'il sentait que, d'une manière ou d'une autre, cette histoire touchait à sa fin. (p. 59)
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C'était la douloureuse vérité qu'il avait dû admettre depuis longtemps, au moins vis-à-vis de lui-même : la vie jaillissait du gaspillage, pas de la parcimonie, du hasard, pas du calcul, et toute création était le fruit d'un geste téméraire sans lequel il n'y aurait que répétition. L'histoire et les progrès de la civilisation avaient été une longue tentative couronnée de succès de rassurer les hommes doux et peureux, en camouflant cette terrible hypocrisie derrière l'impératif de la logique, de la morale et de la beauté. Avec son métier, ses livres, son long corps maigre dépourvu d'agressivité, il n'était que l'ultime produit de cette avancée : un napperon de dentelle insipide, habilement crocheté, fait pour attirer la poussière et les compliments sur la commode d'une vieille tante.
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Pendant un long moment, dans la pièce, régna le silence que peuvent produire trois hommes qui ont beaucoup à se dire mais aucune manière qui leur plaise pour le faire.
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Peu avant de s'endormir, il eut l'impression de mesurer pour la première fois la gravité de ce qui se passait. Un âge nouveau s'annonçait, un âge nu dui promettait de durer et dont le mot-clé serait "sans" , de la même façon que le précédent avait été "avec" .
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[...] Si toutes les femmes étaient capables de s'assoupir au côté d'un barman, d'un professeur ou même d'un voleur, rares étaient celles qui pouvaient dormir auprès d'un flic. Un inconvénient que ces derniers partageaient avec les tueurs à gages.
[...] Quand tu fais un boulot comme celui-là, tu n'as besoin de rien d'autre que d'une femme qui s'endort avant toi. Si tu as eu la chance d'en trouver une et la malchance de la perdre, autant te fracasser la tête contre un mur, car plus jamais tu ne dormiras comme avant.
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Leonardo comprit que l'esprit de l'enfant concevait une de ces pensées qui accompagnent un homme depuis l'instant ou il naît jusqu'à celui où il quitte cette terre. Elle concernait la fin d'un besoin qui nous a été transmis par ceux qui nous ont précédés. Il resta sans voix devant la violence et la grâce dont cet instant était nimbé.
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— Vincenzo ?
— Oui.
— Ah, tu es là ! Je ne t’entendais plus.
— Je suis là.Silence.
— Je tiens à toi, Vincenzo, alors essaie de ne pas te
faire tirer dessus, de ne pas signer de chèques et de ne pas
tomber amoureux d’une autre avant ce soir. On réglera ça
plus tard, d’accord?
— Oui.
Et il raccroche.
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