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3.96/5 (sur 750 notes)

Nationalité : Liban
Né(e) à : Beyrouth , le 18/01/1981
Biographie :

Zeina Abirached est une dessinatrice de bande dessinée et illustratrice.

Elle a passé son enfance dans une maison située sur "la ligne verte", zone de démarcation qui coupait en deux la ville de Beyrouth pendant la guerre civile. Sa mère lui invente chaque jour une histoire pour lui cacher la réalité de la guerre qui se déroule à quelques mètres de leur rue. Dans "Je me souviens : Beyrouth" elle raconte une partie de son passé.

Elle suit des études de graphisme à l'Académie libanaise des Beaux-arts (ALBA) d'où elle sort diplômée en 1999. En 2004, elle intègre à Paris, l'École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD), elle enchaîne aussi les petits boulots dans le graphisme.

En 2006, elle sort ses deux premiers albums, "(Beyrouth) Catharsis" et "38, rue Youssef Semaani", et participe au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Son petit film d'animation, "Mouton", produit dans le cadre de ses études aux Arts-Déco, a été sélectionné au cinquième festival international de l'animation de Téhéran.

En 2007, son livre "Mourir, partir, revenir - Le jeu des hirondelles" est sélectionné au festival d'Angoulême. Ce livre sera traduit en douze langues. Suivent "Je me souviens Beyrouth" (2008), "Mouton" (2012), et "Agatha de Beyrouth" (2012), une collaboration avec le poète OuLiPien Jacque Jouet.

En 2015, elle publie "Le piano oriental" qui obtient le Prix Phénix de littérature 2015 et qui fait partie de la Sélection officielle du Festival d'Angoulême 2016. "Prendre refuge", sur un scénario de Mathias Enard, parait en 2018.

Zeina Abirached a illustré également plusieurs romans. Elle dessine aussi des couvertures de livres, fait des pochettes de disques et réalise des affiches pour des festivals.

Elle vit actuellement entre Beyrouth et Paris.

son site : http://zeinaabirached.ultra-book.com/
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Bibliographie de Zeina Abirached   (15)Voir plus

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FESTIVAL OH LES BEAUX JOURS ! 8e édition Mathias Enard et Myriam Anderson Lecture par Emmanuel Noblet Oh les beaux jours ! est heureux d'accueillir l'un des écrivains français les plus passionnants. Depuis vingt ans, Mathias Enard élabore une oeuvre exigeante qui embrasse brillamment l'histoire, les grands récits, explorant dans une langue foisonnante les liens entre Orient et Occident, la mémoire douloureuse des conflits et la complexité des identités en mouvement. Né en 1972, Mathias Enard a grandi dans le Poitou. Après des études à l'École du Louvre, il apprend l'arabe et le persan à l'Inalco. Il effectue son service militaire en Syrie, enseigne le français à Soueïda. Installé à Barcelone en 2000, il contribue à plusieurs revues culturelles et devient traducteur. Son premier roman, « La Perfection du tir » (2003), remporte le Prix des cinq continents de la francophonie. C'est « Zone » (2008) qui le révèle au public, avec ses 500 pages caractérisées par une unique et impressionnante phrase à la première personne. En 2010, il publie « Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants », lauréat du prix Goncourt des lycéens. Suit « Rue des voleurs », récit de voyage d'un jeune Marocain errant en Espagne lors des Printemps arabes et du mouvement des indignés et en 2015, « Boussole », qui interroge avec finesse la manière dont l'Occident a construit une vision de l'Orient à travers le parcours singulier d'un personnage hanté par la quête de l'altérité, livre pour lequel il reçoit le prix Goncourt. « Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs » (2020) le ramène dans son Poitou natal.Dans son dernier roman, « Déserter », paru à l'automne dernier, il alterne l'histoire d'un soldat en rupture d'une guerre contemporaine et celle d'un mathématicien allemand, de la montée du nazisme jusqu'à l'effondrement des États communistes. Mathias Enard aime aussi les projets collectifs, comme celui qui l'a uni à la dessinatrice Zeina Abirached dans un roman graphique, « Prendre refuge », dont on verra des planches lors de cet entretien. Depuis la rentrée 2020, il anime l'émission L'entretien littéraire chaque dimanche sur France Culture. L'écrivain revient sur son parcours, sa passion pour l'art, son rapport aux langues et à la littérature. Comme toujours pour l'exercice du grand entretien façon Oh les beaux jours !, il est entouré d'une invitée : son éditrice chez Actes Sud, Myriam Anderson, qui l'accompagne depuis plusieurs années. Enfin, il se laisse surprendre avec le public par le visionnage de quelques archives soigneusement choisies, tandis que le comédien Emmanuel Noblet fait entendre des extraits de ses romans. À lire - Mathias Enard, « Zone », Actes Sud,2008. - Mathias Enard, « Boussole », Actes Sud, 2015 (prix Goncourt 2015). - Mathias Enard, avec Zeina Abirached, « Prendre refuge », Casterman, 2018. - Mathias Enard, « Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs », Actes Sud, 2020. - Mathias Enard, « Déserter », Actes Sud, 2023. Un grand entretien Entretien animé par Élodie Karaki et enregistré en p

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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Avoir l'accent, enfin, c'est, chaque fois qu'on cause, parler de son pays en parlant d'autre chose...
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Il aurait voulu plonger dans ses livres. Être traversé par leurs lettres et nager dans un océan sans ponctuation.
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Khaled racontait qu'il était né au Texas. Pour les beaux yeux de Linda, disait-il, il avait consenti à vivre ici.
Il racontait que là bas, il y avait un très beau phare,
une grande roue, une corniche de bord de mer, des restaurants, des magasins illuminés
des marchands ambulants, des cafés trottoirs
et surtout, les meilleurs "merry creams" du monde.
" ...et la Méditerranée à perte de vue! "
Le Texas ...C'était ce que Khaled avait trouvé de plus éloigné pour désigner le quartier de Beyrouth-ouest où il avait vécu et dont la guerre l'avait privé.
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Un jour elle en a eu assez
Elle a décidé de m’ emmener chez le coiffeur (…)
Je croyais que le coiffeur avait le pouvoir d’ allonger les cheveux (…)
Il m’a laissé avec un gros chagrin
et une tête de mouton !
Héberger un mouton sur ma tête n’est pas toujours commode.
J’ai tout fait pour me débarrasser de lui !
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Je me souviens de juillet 2006.
Je suis à Paris, ils sont tous là-bas.
Il y a vingt ans déjà, ma plus grande angoisse était de les perdre.
Je me souviens que ma mère m'envoyait plusieurs textos par jour...
...pour me rassurer.
Mais je sais que ce qu'ils ont vécu est dans tous les textos qu'elle ne m'a pas envoyés.
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S'il existait un métronome pour le cœur des hommes, il aurait indiqué qu'Abdallah était tout allegro, avec de soudaines pointes presto...
Et cela ne facilitait pas la vie à Victor qui affichait, lui, l'imperturbable adagio
des personnes habituées aux voyages.
Victor Challita était le premier grand copain d'Abdallah.
Autant dire que ça faisait un bail qu'ils s'accordaient.
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Je me suis rendu compte que le français
et l'arabe sont intimement liés en moi
inextricables, le français
et l'arabe sont ma langue.
Je tricote depuis l'enfance une langue faite de deux fils fragiles et précieux.
Il y a deux jeux de mikados renversés en vrac dans ma tête.
C'est l'ADN de ma langue maternelle.
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Ernest, qui était bien trop timide pour regarder les clientes,
soulignait des passages entiers de texte... Et son crayon bien taillé faisait un joli bruit sur le papier un peu grêlé de ses livres en français dont il découpait une à une les pages avec le coupe-papier [...].
Il aurait voulu plonger dans ses livres
être traversé par leurs lettres.
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Pour éviter le franc-tireur, les habitants du quartier avaient mis au point un système de circulation entre les immeubles. Pour traverser les quelques rues qui nous séparaient, il fallait respecter une chorégraphie complexe et périlleuse
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Abdallah n'aimait pas beaucoup les grands magasins
il aimait
repérer un article,
lui tourner autour,
l'essayer,
réfléchir,
réfléchir,
réfléchir encore...
Et revenir plus tard pour l'acheter enfin.
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