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3.86/5 (sur 51 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Rome , le 14/12/1978
Biographie :

Simona Sparaco est une auteure italienne née à Rome. Passionnée de voyages, elle a très tôt sillonné l'Europe, et connaît particulièrement Londres et Paris. Elle a fait des études de communication. Elle a approfondi ses connaissances en littérature, cinéma et théâtre à l'université Sapienza de Rome. En 2004 elle a suivi à Turin les cours de création littéraire à la Holden School fondée par Alessandro Baricco. Elle a ensuite touché à la réalisation de télévision en étant scénariste.
Ses premières oeuvres littéraires ont connu le succès et ont été traduites. Elle se consacre maintenant à l'écriture, est mariée, a un fils et vit entre Rome et Singapour où travaille son mari.

Ses oeuvres : Nessuno sa di noi
Bastardi senza amore
Lovebook
The Sleepers

Site : http://www.simonasparaco.it/
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Source : http://www.simonasparaco.it/
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Je vous retrouve pour mon Bookhaul du mois de Décembre ! Découvrez toutes les nouvelles histoires qui ont rejoints ma bibliothèque ! Plus de vidéos : https://goo.gl/03Vjvg _______________________________________ LIVRES : ? La vérité sur l'affaire Harry Quebert - Joël Dicker : http://goo.gl/i76qFA ? Raison et sentiments- Jane Austen : http://goo.gl/NBwrnZ ? Les épées de glace - Olivier Gay : http://goo.gl/TGHr3x ? Fièvre Rouge - Karen Marie Moning : http://goo.gl/qAhnwx ? le dernier battement de coeur - Simona Sparaco : http://goo.gl/36hsDC ? le silence de mélodie - Sharon M Draper : http://goo.gl/BGOgzo ? Iconne - Natoo : http://goo.gl/aLqa5k ? Passé imparfait - Julian Fellowes : http://goo.gl/bkEmzF ? le manoir de Tynefor - Natasha Solomons : http://goo.gl/cPCA8u ? du domaine des murmurs - Carole Martinez : http://goo.gl/VoNcg3 ? Les promeneurs sous la lune - Zidrou / Mai Egurza : http://goo.gl/p2KmJp ? le monde de Milo - Richard Marazano : http://goo.gl/SQ7OYW _________________________________________ Si je ne réponds jamais à vos commentaires c'est que google+ m'en empêche. N'hésitez pas à vérifier dans vos paramètres ;) ______________________________________ Merci à Guillaume des éditions Michel Laffont pour Iconne et le silence de Melodie! Et encore merci à Olivier Gay pour les épées de Glace :D _____________________________________ ? POUR ME SUIVRE : ? BLOG : http://bulledop-bouquine.blogspot.fr ? FACEBOOK: http://facebook.com/Bulledop ? TWITTER: http://twitter.com/Bulledop ? INSTAGRAM : http://instagra.com/Emiliebuu ? SNAPCHAT : Ibulledop ? Ask : http://ask.fm/Bulledop ______________________________________ ?Questions fréquentes : Mes musiques sont libres de droits et trouvées sur internet Je monte avec Imovie. Mes cheveux sont naturellement frisés ( et oui ... ^^ ) _______________________________________ Musiques : -New Generation Whistle / GAL134 : Whistle Rock - Julien Vonarb [SACEM] -Busy Little Feet / BR556 : The Acoustic Tent - Darren B Loveday [PRS], Stephen Loveday [PRS] _______________________________________ Cette vidéo ne contient aucun placement de produit. _______________________________________ N'hésites donc pas ! Abonne toi c'est gratuit et ça fait toujours plaisir ? _______________________________________ Si tu as des suggestions de vidéos ou de livres que tu aimerais voir par ici, n'hésites pas à m'en faire part en commentaires ! ;) Merci pour tout ! Emilie ?

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
J'étais désormais incapable de me guérir de ces adieux expéditifs et répétés, de la culpabilité et de la perplexité qu'ils ne cessaient de creuser en moi. Toute ma vie, j'ai continué à avoir l'impression d'être oubliée. C'est devenu ma façon d'être au monde. Depuis lors, je suis celle qui reste en retrait, qui se perd, qui n'arrive pas à finir ses études, à garder un amoureux, à trouver un travail décent, à se marier. A faire un enfant.
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Je suis redevenue Alice. J'avalerai cette pilule et je rétrécirai, je deviendrai minuscule jusqu'à disparaître. Ou bien je deviendrai tout à coup géante. Je percerai le plafond, passerai par-dessus les toits et, d'une foulée, j'écraserai cet hôpital.
Je prends le medicament du bout des doigts. Je le pose sur ma langue. Pietro me donne un verre d'eau. Je bois, et je l'avale.
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La vie n’est pas toujours un don, me dit-il, et elle n’est pas non plus un devoir. Si nous sommes là aujourd’hui, c’est que d’une certaine manière nous a été donnée la possibilité de choisir. Un autre genre de don, oui. Aussi absurde que cela puisse paraître, la possibilité d’une mort sans agonie. Faire en sorte que notre enfant s’endorme sans avoir vu autre chose que le monde à l’intérieur de moi.
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Ma joue est écrasée contre la vitre de la portière. Le flou de la buée qui se forme devant moi est comme le monde que nous sommes en train de traverser.
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Mais il restait pour moi un point d'interrogation. Comme tous les parents, il avait été une réponse pour moi quand j'étais enfant, et il était devenu une interrogation à peine étais-je devenue adulte
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Nous sommes toutes là.
Chacune aborde son trophée, plus ou moins en évidence, et tient son dossier médical sous le bras. Nous sommes toutes gentiment assises, comme à l'école lorsque le maître fait l'appel. Certaines feuillettent distraitement une revue, avec l'air satisfait et ne doutant nullement que tout se passera bien, d'autres, tendues en revanche, gardent la tête baissée et les mains jointes. Comme si derrière cette porte couleur pastel se profilait réellement la menace de se faire renvoyer.
Nous sommes toutes des mères en attente d'une échographie.
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Au milieu des pommiers de mela rosa, sous le ciel blanc, les flocons tombaient lents et silencieux, comme de petits baisers humides et froids.
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Je n'ai pas vu son visage. Je l'ai laissé partir de cette chambre d'hôpital sans bouger un muscle. Pietro, lui, l'a caressé, a serré sa petite main entre ses doigts. Il ne m'a rien dit de son aspect, des sensations qu'il a éprouvées, je ne lui ai pas permis. Mais il est tellement en paix avec lui-même et avec Lorenzo qu'il veut revenir à Londres pour l'enterrement, rapporter ses cendres et les placer dans l'urne du caveau de famille. "Nous devons réessayer, Luce. Le plus tôt possible". Je me demande où il trouve la force pour le dire. Moi je voudrais lui dire que j'ai mal dans les os, et je sais que ce n'est rien par rapport à la souffrance qu'aurait pu éprouver notre enfant. C'est bien pour cela que nous l'avons fait, c'est ça ? Parce que nous voulions lui épargner une vie atroce. Mais n'est pas parti, tu sais, Pietro. Il est encore là. Non, il n'est pas un météore qui a traversé le ciel sans provoquer de dégâts, il a tout détruit sur son passage. Il a fait table rase du monde entier. Si toi, tu es encore debout, c'est bien, tant mieux pour toi. Mais moi j'en suis incapable. Je ne peux imaginer le remplacer comme on le ferait d'une paire de chaussures ou d'une voiture qui a parcouru trop de kilomètres. Je n'arrive pas à faire quoi que ce soit.
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Je sens les regards des autres m’envelopper comme les tentacules d’une méduse, venant de toute part, urticants, vénéneux. Mais c’est dans cette brûlure que je trouve le sens de ce que je viens de dire. Tout à coup, c’est comme si Lorenzo n’était plus un enfant « perdu », un fait honteux et tragique qu’il faut taire. Non Lorenzo a été un choix, un choix bien clair. Douloureux et lucide, qui doit seulement être revendiqué haut et fort pour être compris. Un choix que j’ai fait en pleine conscience, en tant que mère et compagne de l’homme que j’aime. Nous nous sommes saisis d’un droit dont mon enfant avait été privé, par la science ou par la nature, peut-être aussi par Dieu. Un droit simplissime, basique : celui de se défendre. Et ce choix, tellement intangible, mais qui ne pouvait être que murmuré, à demi-mot, les mois passant, est devenu un marécage nauséabond. Maintenant que je m’en suis extirpée, j’ai la sensation d’avoir restitué sa dignité à mon fils. Que ce n’est qu’aujourd’hui, d’une certaine façon, que je l’ai mis au monde.
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_ Papa, quand je serai grande, je voudrais écrire.
_ Vraiment ?
_ Oui, je voudrais inventer un monde nouveau et le remplir d'Ulysse, de Polyphème et de Méduse.
_ Et après ?
_ Et après, on pourra y aller ensemble, quand on aura envie.
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