Comté du Dorset, 1818.
La jeune et téméraire Kitty Talbot, l'aînée d'une fratrie de cinq soeurs, est dans le pétrin. Depuis le décès soudain de ses parents, elle se retrouve à la tête de sa famille avec des dettes qui ne cessent de croître. Si une solution miraculeuse ne se présente pas bientôt, le charmant cottage des filles Talbot sera perdu et elles se retrouveront dans la misère la plus totale
Kitty n'a donc pas d'autre choix que de partir pour Londres afin d'intégrer la haute société et de se fiancer avec un homme fortuné avant que la saison s'achève. Son plan se déroule sans accroc jusqu'à ce qu'elle soit démasquée par le beau et hautain Lord Radcliffe. Dès lors, Kitty devra redoubler d'efforts pour tenir cet agaçant ennemi à distance, apprivoiser les codes de ce monde impitoyable et qui sait ? trouver l'amour.
Une histoire d'amour délicieusement décalée avec une héroïne effrontée, digne d'un roman de Jane Austen ou de Julian Fellowes.
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Certes le « Code sanglant » avait été abrogé vingt ans plus tôt ; les crimes commis par les domestiques à l’encontre de leurs maîtres n’étaient donc plus assimilés à de la petite trahison ni punis de mort. Mais il régnait toujours chez les classes possédantes une sorte de paranoïa : les domestiques étaient des étrangers qu’on laissait aller et venir à leur guise dans la maison de leurs employeurs, mais tout manquement à la confiance que ces derniers leur accordaient constituait une grave offense, lourde de conséquences.
Dans le passé, on est comme en pays étranger, dit-on. Les choses s’y font différemment. Sans doute est-ce vrai en ce qui concerne la morale, les mœurs, le rôle des femmes, le type de gouvernement, et bien d’autres aspects de notre vie quotidienne. Mais il existe aussi des similitudes. L’ambition, l’envie, la rage, la cupidité, la gentillesse, l’altruisme, et plus encore l’amour, ont toujours eu une influence déterminante sur nos choix, hier comme aujourd’hui. Voici l’histoire de personnages qui vécurent il y a deux siècles ; pourtant les désirs, rejets et passions qui les animèrent ressemblent pour beaucoup aux nôtres, tels que nous sommes, dans l’époque où nous vivons
- Merci, ma chérie.
Une des habitudes les plus exaspérantes de Charles était de la remercier après l'amour, comme si elle lui avait simplement apporté une tasse de thé. Evidement, à ce stade de leur histoire, elle ne se doutait pas qu'il s'agissait d'une habitude.
Elle hésita à répondre : "Je t'en prie, c'est moi..."
Je ne suis pas convaincu que nous puissions nous défaire du regard critique de nos parents, qu'ils soient morts ou pas.
Charles est un homme simple. Quand il éprouve des sentiments, ce sont des sentiments simples, directs et profonds. Il a du mal à communiquer et est incapable de flirter.
Edith pensait avec étonnement à son autre amour qui, lui, ne savait faire que cela : communiquer et flirter. Le problème de Simon était le contraire de celui de Charles : il était incapable de ressentir.
On connait peu, finalement , ses employés, même les femmes de chambre et les valets qui sont si proches de nous. Ils parlent et rient volontiers , et parfois des liens d'amitié se nouent. Du moins en apparence. Car en réalité, que sait-on d'eux exactement?
- Si j'avais la chance d'aller en Inde, je ne manquerais pas de visiter le Taj Mahal. À Agra, ajouta-t-elle en soupirant à cette pensée. Il paraît que c'est le plus beau monument érigé au nom de l'amour...
...Le marbre est censé changer de couleur - rose pâle le matin, blanc laiteux le soir, or au clair de lune. D'après la légende, la teinte reflète l'humeur de la femme qui le contemple.
Je n'avais pas l'impression que l'amour ait été pour eux quelque chose de spontané, en tout cas certainement pas le fait d'"être amoureux" avec ce que cela implique de perturbations, d'affreuses et gluantes menaces de troubles gastriques et d'insomnies
Quand on demande à des Anglais s'ils connaissent les Untel, ils répondent souvent " Oui, mais ils ne doivent pas se souvenir de moi " ou " " Je les ai croisés mais je ne les connais pas vraiment " alors qu'ils ne les ont jamais vus de leur vie.
...l'un des plaisirs quand on prend de l'âge, c'est de découvrir que ce qu'on craignait le plus, "vivre tout seul", se révèle en fait beaucoup plus plaisant qu'on ne le croyait.