AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sarah Winman (23)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Où l'amour demeure

MAGNIFIQUE

1944, à 40 kilomètres de Florence. Alors que les troupes alliées gagnent du terrain et que les bombes tombent sur la campagne toscane, un soldat anglais, Ulysses Temper, se retrouve dans la cave à vin en ruine d’une somptueuse villa.



Le temps d’une soirée, il fait la connaissance d’Evelyn Skinner, historienne de l’art de 64 ans qui parcourt le pays pour sauver les œuvres des décombres. Au milieu des débris et des bouteilles de vin, naît une amitié inattendue qui va profondément marquer le jeune homme.



La guerre terminée, Ulysses rentre à Londres et retourne à sa vie d’avant. S’il est heureux de retrouver ses proches, sa femme, son meilleur ami et l’inoubliable pub « L’Hermine et le Perroquet », il n’a jamais oublié ni le temps passé en Italie, ni son amie Evelyn.



Aussi, lorsqu’il reçoit un héritage inattendu, Ulysses sait qu’il doit suivre son destin et retourner en Toscane, là où tout a commencé…





Une magnifique histoire qui s'étend sur des décennies en commençant en 1944 et saute à travers le temps pour se terminer en 1979.



Ce roman retrace les vies de personnages excentriques et captivants, et amène à s'émerveiller sur les amitiés profondes et durables, la joie, l'amour, les liens qui unissent.



Une richesse se dégage de la prose de l'autrice qui parvient à capturer les instants et les transmettre avec justesse.



Un merveilleux roman qui nous emmène dans un voyage émotionnel entre l'East End de Londres et Florence, avec son art, la richesse de son patrimoine, ses spécialités culinaires.



Un roman immanquable !
Commenter  J’apprécie          70
Quand Dieu était un lapin

Ce roman est très surprenant car il vous relate l'histoire d'une jeune fille qui grandit (banal me direz-vous ) de ces 8 ans à l'âge adulte. au départ, je me suis "il est sympa mais rien de transcendant non plus .." puis petit à petit, il vous accroche, vous fait aimer les personnages et va même vous faire pleurer 2 ou 3 fois .... il va traiter de divers sujet,comme ça mine de rien.. l’homosexualité,un procès qui détruira une vie,un gain du loto, un secret qui saccage toute une vie, du drame de 2001, vivre avec un amnésique, l'alcool ...et tant d'autres ....et tout cela avec des personnages haut en couleur :) En clair j'ai AIME !!!!!
Commenter  J’apprécie          70
Où l'amour demeure

Ce roman est un petit ovni (non grand parce qu’il faut l’avouer les chapitres - parties - sont très longs). Il mêle avec poésie l’amour et l’amitié.



Le premier chapitre m’a fait sourire, rire et m’a énormément plu. J’ai fait la connaissance d’une femme, Evelyn, qui tentait de se livrer sur son grand amour. J’avais tellement envie d’en savoir plus. Mais j’ai été coupée dans mon élan. J’ai attendu de chapitre en chapitre.



Où l’amour demeure est une rencontre d’âmes. De passionnés. De personnes au grand cœur. Au cœur de l’Italie, l’amitié demeure au centre de la table.



Ce roman m’a surprise malgré les longueurs. Il saura conquérir chaque personne sensible à la beauté de l’art.



Si vous voulez savoir si j’ai eu la réponse sur le grand amour d’Evelyn, je vous conseille d'ouvrir ce roman.
Commenter  J’apprécie          60
Quand Dieu était un lapin

Il était difficile de parler d’un livre qui vous a à ce point séduite. Je ne saurais pas vraiment par où commencer, mais je vais essayer. A travers Elly, une petite fille née dans l’Essex, l’on découvre la Grande-Bretagne des années 70 et une famille plus ou moins normale, avec ces hauts et ces bas. Elly est une jeune fille assez réservée qui a du mal à se faire des amies. Elle a un frère aîné, une tante homosexuelle star de cinéma et une meilleure amie excentrique. Au fil des ans, nous allons la suivre, sa famille à elle, et nous allons la voir grandir, s’adapter aux changements, devenir adulte. L’histoire émeut, les personnages sont très attachants et l’écriture nous emporte. Les thèmes abordés sont ceux de tous les jours : le passage à l’âge adulte, la sexualité, la famille, l’amitié, les secrets, la découverte et l’acceptation de soi et des autres, les tragédies. On peut dire qu’il se passe plein de choses et rien à la fois. Ce n’est pas un livre où l’on peut clairement établir le point de départ, l’élément perturbateur et le dénouement. C’est l’histoire d’une vie avec tous ses rebondissements. Ce fut, pour moi, un très gros coup de cœur. De ceux qui vous laisse sans voix, dont vous avez du mal à parler car le roman vous a tellement touché que cela en devient personnel et que c’est dur de mettre des mots sur les émotions que cela a suscité en vous. Pour toutes ses raisons, je ne peux que vous conseiller de le lire.
Commenter  J’apprécie          61
Où l'amour demeure

Quel étrange roman que voici. Je dois avouer ne pas savoir que penser de cette lecture dont j'ai beaucoup aimé certains passages et moins compris d'autres.



J'ai eu beaucoup de difficultés à entrer dans le roman et étais perplexe durant les cent premières pages, me demandant sans cesse si j'étais assez attentive et ayant l'impression d'avoir raté des passages importants.



Néanmoins je me suis attachée à cette folle équipée, à Temps bien sûr, mais aussi à Cresson, à la môme et au fameux Claude, perroquet savant qui est un emblême à lui-même. J'ai été profondément touchée par leur attachement et leur solidarité sans faille. Cette famille de coeur atypique prouve que nous sommes toujours plus forts quand nous sommes bien entourés.



La lecture a été un peu plus fluide dans les parties suivantes et j'ai apprécié découvrir leur quotidien dans la belle Florence. L'auteure nous a également décrit certaines scènes qui ne manquaient pas de piquant et a fait preuve d'une bonne dose d'humour.



Je trouve que le roman est un bel hommage à la ville de Florence, lieu envoûtant dédié à l'amour et à l'art qui sait guérir toutes les blessures, apporte du baume au cœur et donne une saveur particulière à la vie.
Commenter  J’apprécie          50
Tous les soleils d'hier

Tous les soleils d’hier brûlent en nous, telle une flamme en notre cœur, et dont notre corps serait à la fois le garde-fou et le soufflet. Qu’ils soient attisés, qu’ils s’amenuisent, qu’ils s’embrasent, ravagent tout en nous, ou qu’ils nous réchauffent, nous réconfortent, ces soleils perdurent.



Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé, mais à moi, oui. J’ai été bouleversée. Non pas simplement bouleversée, j’ai été transportée, submergée, électrisée, hypnotisée et happée par ce roman.



Tous les soleils d’hier, c’est simplement l’histoire de la vie, de l’amour, de l’enfance, de la recherche et la conquête de soi. Les regrets aussi, et le temps qui passe.



« Courir dans les tournesols… marcher dans les champs de blé »

Dora Judd est enceinte, mariée, pas vraiment heureuse dans sa vie ; son mari et elle vivent modestement dans leur petite maison, et, un soir, elle se rend avec une amie à la tombola du quartier. De nombreux lots sont en vente, du whisky, une reproduction et d’autres babioles inutiles. Absente, soucieuse, elle se laisse porter par l’ambiance allègre de l’évènement. La soirée se déroule tranquillement, quand tout à coup, on l’appelle. Oui, c’est elle ! « Mrs Judd ! Vous remportez un prix ! – Prends le whisky ! » lui hurle son mari. Et les hommes de hurler « le whisky ! le whisky ! le whisky ! ». Premier acte de rébellion, elle choisit la peinture. Une reproduction des Tournesols de Van Gogh qu’elle accrochera dans son salon, première fenêtre sur l’infini de possibilités qui s’offrent désormais à elle. Première fenêtre sur une liberté promise…



« Retrouver les parasols… et le goût des nuits d’été »

Une décennie plus tard, Ellis rencontre Michael. Les deux comparses se lient d’amitié au premier regard. Ellis est le fils de Dora et Len ; Michael, lui, se retrouve chez Mabel, la commerçante du quartier, qu’il ne connaît pas, sa mère est partie de la maison et il se retrouve à présent à vivre avec cette femme, « qu’il va devoir apprivoiser comme s’apprivoisent des chiens qui se reniflent avant de pouvoir s’accepter ». Très vite, Michael voit en Dora la mère qu’il n’a jamais eue, une femme admirable, une mère, douce, protectrice, poétique, élégante, et Ellis l’accepte. Tacitement, un lien indéfinissable croît entre ces trois êtres, bercés par la chaleur des tournesols dans leur morne quotidien. Dora devient la muse de Michael, avant de disparaitre, emportée par la maladie. Délaissé par son père, intimement chassé de chez lui par cette odeur de parfum qui n’est pas celle de de sa mère, Ellis trouve refuge chez Mabel. Avec Michael.

Sera-ce ce même élan artistique, cette même soif d’absolu, d’amour et de liberté qui tissera la toile d’une attirance innommée ? Peut-être… Les adolescents se retrouvent dans la chambre, les nuits, à s’adonner au plaisir de la chair, entièrement, irrévocablement, aveuglément. Passionnément.

Si l’un sait que ses sentiments sont purs et ne les réfute pas, l’autre n’en parle pas. Pas ici. Ils grandissent, pourtant, l’un dans l’ombre de l’autre, se trouvent des filles, sortent avec elles, mais irrémédiablement au coucher du soleil, leurs deux corps s’unissent encore. Toujours.

Mais pas ici. Alors, les adolescents, à l’aube de leur fougue, transportés par l’espoir des rêves se rendent pour une semaine en France. Ils s’y aiment. Librement. Sauvagement.

Pour Michael, l’ivresse est totale. Enfin ! Enfin il peut aimer, sans soucis, sans réfléchir, sans peur ! Mais Ellis ? Au lendemain de l’amour, après le désir, son assouvissement, c’est la gêne et la honte qui émergent.

Dans le train du retour, Michael contemple par la fenêtre les paysages dont ils rêvaient, promesses de jours meilleurs et d’avenir non contrarié, d’amour à profusion. Car que devrait être la vie sinon la pure et simple liberté d’être soi ?



« Les chevaux qui caracolent… les souvenirs, les démêlés »

Elle s’appelle Annie. Ellis l’a rencontrée alors qu’il livrait chez elle un sapin la veille de Noël. Elle l’a eu. C’est aussi simple que cela. Il n’y a rien à expliquer, il n’y a pas à dire, elle est belle, elle inspire l’amour. Il n’y a plus qu’une place à céder. L’un chasse l’autre… et l’autre part, il fond comme neige au soleil, il devient poussière, il disparaît. Annie et Ellis se marient, Michael les accompagne, et puis s’échappe.

Il s’en va retrouver les tournesols. Le Sud de la France. Pour vivre, pour oublier, pour s’échapper de son quotidien, de ses douleurs, de ses amours déchues, ces hommes qu’il a rencontrés, et qui l’ont éprouvé. Il se ressource, au soleil, au doux son des cigales, entouré du jaune des tournesols, c’est son soleil à lui, il fait revivre ce qu’il a de plus profond, son amour pour Dora, son amour pour Ellis, son seul et grand amour…



« Et les pastilles de menthol… Le goût de la liberté… »

Sur la photo, Michael est entouré d’Ellis et de Dora, comme si la force, la subsistance, n’existait que par sa présence à lui, et lui seul. La photo est vieille, cela fait bien longtemps qu’Ellis ne l’a pas regardée… Que reste-t-il de tout cet amour, de cette folie, de cette insouciance ? Où tout cela est-il passé à présent ? Dites-le-moi ! Faites-moi comprendre… Quand a-t-il été trop tard ? Quand la machine s’est-elle emballée et à quel moment tout s’est envolé ?



Tous les soleils d’hier un jour s’éteignent, s’éloignent, jusqu’à devenir un lointain souvenir que l’on peine à contempler, telle une étoile filante qui se meurt dans l’immensité du ciel… Un mirage, une chimère… Une absence qui fait mal, mais une douleur que l’on apprivoise… L’espoir d’un Et si ? … qui se meurt en Pourquoi ? …



(Paroles de Marc Lavoine – Les Tournesols)

Commenter  J’apprécie          56
Quand Dieu était un lapin

un premier livre avec une écriture fluide et une histoire attachante, un de mes livres préférés cette année!

Commenter  J’apprécie          40
Où l'amour demeure

Quelle belle histoire, qui prend par la main, et vous amène découvrir le destin d'Ulysses Temper, un jeune soldat anglais. Juste avant la fin de la guerre, il croise par hasard le chemin d'Evelyn, près de Florence, et cette rencontre changera sa vie pour toujours. Nous suivons l'un et l'autre pendant longtemps après ça, et ce souvenir laisse une marque chez eux alors que leurs chemins sont séparés.



Ce roman est une histoire de vie, portée par des personnages sympathiques et hauts en couleurs. J'ai adoré Cresson, mais surtout Ulysses m'a beaucoup touché, et j'ai adoré le voir apporter bonheur et sourire autour de lui tout au long de sa vie. Il est la bonté incarnée et je finis cette lecture un peu plus comme lui 🤝



La structure du roman est singulière : pas de chapitre, de graaaaaandes parties, et des paragraphes qui séparent un peu les périodes. Au début, j'ai été surprise mais ensuite, j'étais tellement intriguée par l'histoire que la forme est passée au dernier plan.



J'ai beaucoup ri avec cette famille construite par la vie, qui ne les a pas toujours épargnées, et pour autant, les voilà, avançant et souriant ! J'ai eu un vrai coup de cœur pour les personnages féminins forts que nous avons eu l'occasion de croiser à travers ces pages.



J'ai adoré suivre ces personnages, qui resteront gravés dans ma mémoire.
Commenter  J’apprécie          30
Tous les soleils d'hier

L’histoire est celle d’un tableau, ou presque. Oui, un tableau de peinture bien célèbre, puisqu’il s’agit de Les Tournesols de Van Gogh. De ce cadre jailliront les souvenirs jadis de deux hommes: Ellis et Michael. Leur rencontre se fait dans les années 60, quand l’adolescence rimait avec insouciance. À travers leur passion pour l’art. Ellis souhaite en vivre, mais son père ne veut pas en entendre parler. Sa rencontre avec Michael, chante tout en lui et sans son quotidien. Une amitié inégalable se forge entre les deux jusqu’à fleurir en histoire d’amour. Hélas, Ellis n’a pas le courage de s’accepter et préfère se laisser porter par sa complicité avec Annie, la jeune femme que les deux garçons rencontrent. Seize ans plus tard, après le décès de son épouse, Ellis n’a plus rien pour lui à part ses morceaux de bonheur passé, ses regrets et son premier amour.



Dans ce récit, deux thèmes cohabitent ensemble pour nous livrer une lecture mélancolique mais forte : L’art et l’humain. Ils donnent alors naissance à des conversations profondes entre Ellis et sa mère, où le passé prend le rôle de narrateur. Les personnages sont écrits avec délicatesse. La narration se permet des voyages dans le temps entre les années 60 et 90, où Michael et Ellis prennent chacun la parole. À travers leurs souvenirs, on sent que l’auteure a voulu les traiter à part égale, ne donnant jamais la sensation que l’un est mis plus en avant que l’autre. À la lecture, on finit par assimiler l’amitié à l’amour qui finissent par ne former qu’une seule identité. Car ici, on découvre que la frontière entre les deux est floue, presque insondable tant l’intensité des sentiments font que les deux se mélangent. Annie, joue un rôle important puisque c’est son arrivée qui bouleverse les deux hommes et leur lien. Pourtant, entre les trois l’amitié brille de manière incroyable.



La plume de Winman est fluide et simple sans être schématisée. Au contraire puisqu’il n’y a pas de distinction entre les phrases narrées et les dialogues. Si on départ on est surpris, on finit par adhérer. Cela ne dérange pas du tout à la compréhension du récit. L’apport de sa vision des liens entre les gens et la passion qui fait voler les principes en éclats donne une lecture unique et profonde. Amour, amitié, identité sexuelle, regrets, tragédie, premier amour, souvenirs… tant de mots que l’auteure prend le temps de sublimer en écrivant un récit intime. Winman se permet des descriptions nous faisant entrer dans le récit sans que l’on ne veuille en ressortir. Certains passages semblent comme murmurer à notre coeur. C’est déroutant et impressionnant à la fois.



Concernant le choix de traduction de titre (Thin Man en VO), on comprend dès la fin du bouquin pourquoi ce titre et pas un autre. Personnellement, j’y vois même trois significations : la première fait écho aux bonheurs passés présent dans ce bouquin. La seconde peut veut venir du fait que « tournesol » trouve son origine dans l’italien “girasol” voulant simplement dire “qui tourne avec le soleil« . La fleur en elle-même rappelle un soleil avec son centre foncé comme pour représenter le noyau ardent de notre soleil, et les pétales pour les rayons. Et puis, il y a aussi le parallèle entre le tableau de Van Gogh. Enfin, bref tout ça pour dire que c’est vraiment très bien trouvé.



En conclusion, en moins de 200 pages, Tous les soleils d’hier réussi à nous toucher de manière profonde et sincère. Sarah Winman décrit avec brio la dimension des liens entre les personnes sans jamais sonner faux. Une lecture courte mais vibrante où les protagonistes prennent forme sous nos yeux peu à peu telle la fresque éblouissante d’un artiste.




Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          30
Still Life

C’est avec un grand plaisir que j’ai découvert cette auteure anglaise, dont le premier livre, déjà traduit en français est Quand Dieu était un lapin, qui m’avait bien plu. La quatrième de couverture de celui-ci invoque Florence, le sauvetage de tableaux de maîtres des affres de la guerre et des nazis, et aussi un clin d’oeil à un autre livre: Avec vue sur l’Arno de E. M. Forster. Tout cela fait partie de ce qui ressemble un peu à un prélude pour ce qui suit: Ulysses, jeune Anglais retourne dans sa patrie après la guerre, mais finit par s’installer à Florence et à y tenir une pension. Autour de lui gravitent toujours ses amis présents ou restés à Londres, et aussi quelques Florentins. Il y a pas mal de bons sentiments, mais, heureusement pour moi, pas d’eau de rose. C’est le genre de livre que j’apprécie après avoir lu soit un polar un peu dur, soit un livre qui, parce qu’il évoque certains problèmes me tenant à coeur, m’a tellement bouleversée que je n’arrive pas à le lâcher.

Commenter  J’apprécie          20
Still Life

Les amoureux d'Italie, et particulièrement de Florence, seront enchantés par Still Life. Tout comme les amateurs d'art et les fans de E.M. Forster.

Mais Still Life est avant tout un hommage vivifiant aux familles de coeur.



En Toscane, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Evelyn Skinner, historienne de l'art de 64 ans, rencontre Ulysses Temper, un jeune soldat britannique. Leur rencontre, bien que brève, est profonde et mutuellement impactante. Après la guerre, Ulysses a l'opportunité de retourner à Florence.



Still Life traverse quatre décennies et pénètre dans la vie de personnages qui vous voleront le coeur. Si Ulysses et Evelyn sont l’âme de l’histoire, alors Cressy en est le cœur. "Old Cress" est la figure paternelle aimante, généreuse et emplie de sagesse. Il y a bien d'autres personnages clés, tous incarnés avec amour, qui peuplent l'histoire et qui réapparaissent continuellement au fil des décennies, mais une mention spéciale doit être accordée à Claude, le perroquet bleu d'Amazonie !



Cette histoire est le genre de fiction historique que j’aime. C’est plein d’art, d’amour, d’amitiés et de descriptions alléchantes de la cuisine italienne.



Je termine ce conte remarquable avec l'envie d'aller à Florence !
Commenter  J’apprécie          20
Tous les soleils d'hier

Petite incursion dans la littérature dite « blanche » avec ce roman paru dans le tout nouveau label Stéphane Marsan Editeur.

Ce n’est donc pas un polar, ni un thriller, ni même un roman noir. Et pourtant ! Ce roman a tout d’une tragédie.

Ellie est un homme dépressif, retraité de la carrosserie automobile, qui peine à se remettre du décès d’Annie, son épouse. Alors, il se rappelle sa rencontre avec elle, leur mariage, mais aussi son « autre » vie, avant et pendant son mariage avec Annie.

A quinze ans, Ellie fait la connaissance de Michael. Entre les deux adolescents va naitre une amitié qui ira plus loin encore. Mais Ellie est dans le déni et épousera Annie, Michael, lui, ne reniera jamais son gout pour les garçons et son amour pour Ellie.

Dans ce roman, vous ferez donc connaissance avec ces deux garçons et partagerez leurs questions, leurs peurs, leurs souffrances aussi.

Ce roman est une histoire d’amours (oui, avec un « s »), d’amitié. Il nous raconte les regrets, la mélancolie mais surtout il nous explique les frontières si minces entre amour et amitié, et que l’amour est le même, quel qu’il soit.

Le style est un peu déconcertant au début car on saute d’une époque à une autre sans repère, plusieurs parties mais aucun chapitre, et les dialogues sont dans le corps du texte, sans signes distinctifs. Mais l’écriture est tellement lisse qu’au bout de quelques pages, on ne s’en aperçoit même plus.

C’est une belle histoire avec une construction originale, incursion réussie !


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
Commenter  J’apprécie          20
Quand Dieu était un lapin

Premier roman qui raconte l'histoire d'une petite fille, Elly, très vive d'esprit qui porte un regard très original sur le monde. Elle habite avec ses parents très excentriques, son frère dont elle découvrira l'homosexualité et son lapin qu'elle baptise Dieu. Livre drôle et fantasque qui aborde des thèmes de société qu'on a envie de lire et relire...
Commenter  J’apprécie          20
Quand Dieu était un lapin

J'ai du passé à coté du livre car j'ai lu beaucoup de critiques positives sur ce livre.

Je n'ai pas trouvé le contenu touchant ou autre, pour moi il est fade.

On retrouve les souvenirs d'Eléanor et de ses proches et puis rien d'autre.

Le titre est accrocheur mais pas son contenu.

Je n'aime pas mettre une mauvaise critique car je sais qu'un livre demande beaucoup de travail à son auteur mais là je ne vais pas suivre la majorité des avis. désolé pour Sarah Winman mais ça ne m’empêchera pas de lire un autre livre d'elle un jour

Commenter  J’apprécie          20
Où l'amour demeure





Si les 50 premières pages me plaisent de prime abord, je ne peux malheureusement pas dire que j'ai été transportée par le reste du récit. Je me suis accrochée mais je dois être honnête que j'ai eu du mal à trouver le fil rouge de ce roman.



Dans ce livre, il n'y a pas de réels chapitres mais plutôt des parties en fonction des années, cela ne facilite pas toujours la lecture qui me semble un peu dense. Heureusement, les nombreux dialogues viennent fluidifier tout ça.



Je n'arrive pas à être transportée par cette lecture, je flotte complètement.

Si je suis totalement passée à côté de cette lecture, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis.



Commenter  J’apprécie          10
Tous les soleils d'hier

Le roman Tous les soleils d'hier si poétique, fait du bruit. Entre le chant des cigales, le bruit d'un cœur qui se brise comme une hirondelle qui tombe ... Les inséparables Ellis et Michael amis d'enfance arrive Annie...Tout cela fait du bruit en nous. Le premier amour trop grand, si grand qu'il ne laisse plus de place à un autre grand amour. Et puis la solitude. Une belle histoire mélancolique dans une prose poétique et bouleversante dès la page 108...L'enfance et toute la tendresse de Dora la maman d'Ellis fleur bleue, mais plus amoureuse des tournesols de Vincent. Comme un leitmotiv, une madeleine de Proust les tournesols de Van Gogh font jaillir tous les souvenirs tous les jaunes, tous les soleils au fil des pages pour plus nous toucher dans cette magnifique et délicate histoire d'amour qui m'a un peu fait penser à Elio et Oliver de #callmebyyourname que j'ai adoré. #sarahwinman réussît un magistral roman qu'on a envie de lire, et de relire pour la beauté et l'élégance de certaines phrases. #alire #ocapitainemoncapitaine #whitman #booklovers #book #stephanemarsanedition
Lien : https://www.instagram.com/sa..
Commenter  J’apprécie          10
Quand Dieu était un lapin

L'auteure a voulu écrire un roman décalé. Mais sorti de quelques rares passages qui font sourire ou pleurer et parfois réfléchir, nous sommes vite recalés dans une succession d'archétypes ennuyeux. De plus le scénario est plutôt décousu, ce qui contribue à nous endormir encore plus. Mais l'écriture est belle.
Commenter  J’apprécie          11
Quand Dieu était un lapin

Un livre sympa à livre.

C'est vrai que dans la première partie, on se retrouve dans l'ambiance de Little Miss Sunshine.

L'histoire d'une famille avec des péripéties plus ou moins loufoques :)
Commenter  J’apprécie          10
Où l'amour demeure

Une très bonne lecture !

C’était fascinant de suivre les aventures de ces personnages si humains.

Découvrir l’Italie et l’Angleterre était dépaysant !

J’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice que j’ai trouvé poétique.

La fin m’a émue. En refermant ce livre, j’ai l’impression d’avoir laissé une famille.

C’était intense, beau, poétique, et entraînant.
Commenter  J’apprécie          00
Où l'amour demeure

Atypique ? Oui ! C’est un roman au style différent que vous avez là. Une narration très rythmée, des phrases courtes, des idées qui fusent et un genre de proximité, presque de connivence, avec le lecteur qui est peu commun.

Au début ça déroute. Je me suis clairement sentie larguée les 100 premières pages. Et puis, un truc s’est débloqué, mon cerveau s’est aligné et j’ai dévoré les pages, aimant de plus en plus le style, l’humour, mais aussi et surtout les liens forts qui unissent ces personnages atypiques, aimants, aimés et délaissés à la fois.

C’est un étrange cocktail que le vol maladroit de Claude, le perroquet, illustre parfaitement. Intelligent, fragile et surprenant.



Et puis… Et puis le tout s'essouffle à nouveau. Malgré le rythme et l’affection aux abords de la 500 ème page, l'intérêt s'émousse. Car il est long, ce roman. C’est le roman de plusieurs vies, qui coule généreusement sur plusieurs décennies.



J’aurai adoré l’originalité et l’intelligence du cœur de ce roman, mais son début et sa fin longuets gâchent un peu la fête. C'est vraiment dommage car il y a quelque chose d'unique et de merveilleux qui fait qu’il mérite d’être lu.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sarah Winman (102)Voir plus

Quiz Voir plus

Démasqué ! 🎭

"Le Masque de la mort rouge" est le titre d'une nouvelle écrite par ...

Oscar Wilde
William Irish
Edgar Poe

12 questions
90 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , critique littéraire , théâtre , littérature étrangère , carnaval , culture littéraireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}