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Critiques de Kalindi Ramphul (33)
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Les Jours mauves

« Where have all the good men gone

And where are all the gods ?

Where's the streetwise Hercules

To fight the rising odds ?

Isn't there a white knight upon a fiery steed

Late at night, I toss and I turn

And I dream of what I need

I need a hero

I'm holding out for a hero 'til the end of the night

He's gotta be strong, and he's gotta be fast

And he's gotta be fresh from the fight »



Cette chanson « Holding Out for a Hero » de Bonnie Tyler m'a accompagnée presque tout au long de cette lecture. Elle était la chanson préférée de Suraj, mort d'un cancer et que sa fille Indira vient d'enterrer. Voulant exaucer sa dernière volonté, à savoir répandre ses cendres sur Mars, cette dernière organise une expédition plutôt farfelue, embarquant la famille et les proches du défunt. Mais ne vous méprenez pas, Mars ici n'est pas la planète voisine de la nôtre, c'est juste le nom du bar où Suraj aimait à boire avec ses copains de la grimpe.



Direction Superbagnères donc, dans les Pyrénées, depuis Paris où toute la clique s'y rend en autocar (jaune), conduit par une certaine Simone que personne n'a l'air de connaître...



Le voyage sera mouvementé et rien ne se déroulera comme prévu et dans les temps, ce qui laissera l'opportunité aux uns de faire connaissance avec les autres. Pour Indira, qui ne comprend pas pourquoi elle n'a pas encore versé une larme depuis la mort de son père, ce sera l'occasion de récolter des confidences et des anecdotes le concernant. Et à travers ces témoignages, elle fera connaissance avec un homme qui n'était finalement pas qu'un père et qui cachait des secrets qu'elle n'aurait jamais soupçonnés...



L'idée de base était plutôt réjouissante et promettait de bonnes tranches de rire entre deux passages plus émouvants, d'autant que le cheptel éclectique des personnages avait l'air intéressant au premier abord. Malheureusement, je n'ai pas vraiment été conquise car l'ensemble, à mon goût, manque terriblement de profondeur.



Les thématiques abordées sont parlantes mais à peine développées (deuil, relations mère/fille, père/fille, amitié, orientation sexuelle, passé familial, secrets). Les descriptions des paysages et décors sont presque inexistantes – et pour un road trip, c'est quand même un peu ballot. Quant aux personnages, s'ils ne sont pas détestables et qu'on apprécie leur excentricité (au début du moins), il faut bien dire qu'ils manquent cruellement d'épaisseur.



Je suis restée en surface tout du long. J'aurais aimé quelque chose d'un peu mieux approfondi à tous les niveaux, ce qui m'aurait permis de ressentir quelque chose pour les protagonistes, de la compassion au moins dans leur perte et leur douleur partagées. Le manque de maturité d'Indira (elle est censée avoir 30 ans, je ne lui en donnais même pas 18) et l'extravagance bien trop poussée de l'ensemble des protagonistes ne m'ont clairement pas aidée à croire à cette histoire. C'est même parfois lourd, voire grotesque. J'aurais aimé sourire également, et j'ai pourtant bien perçu les moments où j'aurais dû, mais rien ne m'a touchée. Les événements et les personnages défilent bien trop vite, on ne s'y attarde que trop peu. L'autrice n'a pas une plume désagréable, elle est d'ailleurs très dynamique, mais est plutôt banale, peut-être même un peu trop scolaire, et ne m'a pas plus transportée que ça.



Rares sont les fois où les masses critiques privilégiées font un flop. J'en suis la première navrée. On me promettait sur la quatrième de couverture « Humour ravageur, poésie folle, sensibilité à fleur de peau, un premier roman solaire ». Je n'ai malheureusement rien perçu de tout ça et j'en suis déçue et désolée. Mais je n'oublie pas pour autant de remercier Alexandrine de Babelio et les éditions JC Lattès pour l'envoi de cet ouvrage.

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Les Jours mauves

Le 6 décembre 2018 à 7h30, Indira reçoit un texto de sa mère : « Ton père est mort. »

Aussitôt incinéré, lui reviennent les paroles qu'il a prononcées à son oreille sur son lit de mort : "Envoie- moi en orbite sur Mars". Désireuse d’accomplir la dernière volonté paternelle, Indira se lance dans l’aventure avec une soixantaine de personnes volontaires. Ouf ! Mars est un PMU au sommet d’un col dans les Pyrénées, à Montauban-de-Luchon.



Indira, sa mère Huguette,un grand nombre d’amis et des inconnus partent de Paris pour un périple de deux jours en autocar, qui aboutira à la dispersion des cendres de Suraj.



Suraj, haut comme trois pommes, sec comme un roseau, mauricien, s’est expatrié il y a plus de trente ans pour épouser la belle Huguette, hôtesse de l’air. Il a passé sa vie à devenir plus français qu’un Français.



Sa fille, la narratrice, va réaliser au cours de ce voyage et au gré des confidences des amis de son père, qu’elle le connaissait peu et mal. Elle va donc pouvoir explorer sa relation avec cet homme pudique et rigide empêchant toute connivence avec sa fille qu’il aimait pourtant.



Kalindi Ramphul tire avec aisance les ficelles d'une bonne comédie, elle entremêle humour et tragédie dans un fondu fluide.

La troupe de personnages bigarrés m’a plu, l’histoire est disparate, mais comme peuvent l’être des souvenirs qui remontent à la surface.



Ce premier roman de Kalindi Ramphul se lit avec plaisir. Je suis charmée par sa plume et son humour.



Je remercie Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d’une masse critique privilégiée, ainsi que les Éditions JC Lattès.







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Les Jours mauves

Un roman qui mélange humour et émotion. Je me suis retrouvée embarquée dans ce road trip improbable, aux côtés d'Indira et de ses compagnons de voyage hauts en couleur. Les péripéties s'enchaînent, les situations cocasses se succèdent, mais au-delà du côté "comique" de l'histoire, on découvre aussi des personnages avec leurs failles et leurs blessures.



Indira, en se lançant dans cette aventure pour honorer la dernière volonté de son père, va apprendre à mieux le connaître, à comprendre ses choix et ses secrets. Et au fil des pages, c'est aussi sa propre histoire familiale qu'elle va devoir affronter, avec ses non-dits et ses regrets.



L'écriture de l'auteure est fluide. Elle est parvenue après un début difficile à m'embarquer dans ce voyage mouvementé et à certains moments, j'ai partagé leurs joies et leurs peines. "Les jours mauves" est un roman qui nous rappelle qu'il faut parfois prendre des risques pour se retrouver et se réconcilier avec son passé.



Un roman dont certains passages m'ont fait du bien, qui m'a donné envie à certains moments de croire en l'amitié, en l'amour et en la famille.



Je remercie Alexandrine de Babelio et les éditions JC Lattès pour l'envoi de cet ouvrage.
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Les Jours mauves

L'idée de départ du roman est intéressante, c'est d'ailleurs ça qui m'a intrigué, mais c'est le seul point que je retiendrais, cette épopée pour rendre hommage au père d'Indira. Indira est un personnage que je n'ai pas apprécié, tous comme les autres que j'ai trouvé un peu caricaturaux en plus. L'écriture ne m'a pas convaincu et j'ai finalement refermé ce roman avec un certain soulagement.
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Les Jours mauves

Les jours mauves c'est une folle aventure ! Certainement celle du cycle de la vie :

- l'enfance

- ses origines

- la relation avec ses parents

- les peines de cœur et la sexualité

- les rires, les amis

- la vie professionnelle

- la perte d'un être cher, le deuil

- les questionnements

- les révélations ...



Toutes ces facettes, sont ici représentées avec Indira, qui pour accepter le deuil de son père, entreprend un périple avec ses acolytes.

Mais alors qu'elle pense jeter ses cendres sur Mars, le PMU préfère de son père, et reprendre le cours de sa vie comme si de rien n'était ... Il lui réserve bien des surprises par-delà notre monde et ses frontières.



C'est frais, c'est drôle, c'est juste, les pages défilent rapidement ! On découvre au fur et à mesure l'importance de tous les personnages qui se révèlent sous nos yeux ainsi que dans la vie d'Indira.



Merci aux éditions JC Lattès et à Babelio pour cette jolie découverte !

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Les Jours mauves

Lecture décevante.



Avant de perdre la bataille face au cancer, Suraj a confié ses dernières volontés à sa fille Indira : "Ma fille, quand je serai mort, envoie-moi en orbite sur Mars". Après avoir appris, par les amis cyclistes de son père, que Mars était le nom du PMU en haut de Superbagnères dans lequel ils avaient l'habitude de trinquer après leur périple à vélo, sa décision est prise. Elle va louer un bus et se rendre sur place, accompagnée des proches de son père, pour y répandre ses cendres. Dans la chaleur de juillet, leur road trip arrosé au champagne et à la bière, sur fond de Bonnie Tyler sera riche en surprises, bonnes et mauvaises, et surtout en révélations. À travers les anecdotes des personnes ayant partagé sa vie, Indira va se rendre compte qu'elle ne connaissait pas son père si bien qu'elle le pensait. Et si finalement, ce road trip lui apportait bien plus que seulement honorer la mémoire de son père ?



C'est la première fois que je ne suis pas convaincue par un roman découvert grâce aux Masses critiques de Babelio. Le pitch de départ était prometteur mais je n'ai pas réussi à plonger dans l'histoire. Même si des thèmes importants de société sont abordés, comme le racisme ou l'acceptation de sa sexualité, ils le sont de manière superficielle.

Certaines situations m'ont paru absurdes, tout comme les réactions d'Indira, qui a un comportement et des propos dignes d'une fille en pleine crise d'adolescence alors qu'elle est âgée de trente ans.

La galerie de personnages est intéressante et certains, de par leur originalité et leur expérience partagée avec Suraj, avaient du potentiel pour susciter mon intérêt mais une fois de plus, subsiste cette impression de survol et de manque de profondeur.

J'aurais apprécié que, puisqu'il s'agit d'un road trip, une place plus importante soit accordée aux descriptions de l'environnement, notamment en ce qui concerne la destination finale du périple.

Néanmoins, l'autrice possède une plume originale et sait manier l'humour, certes parfois décalé, voir noir, mais qui m'a fait sourire à de multiples reprises durant ma lecture.

Vous l'aurez compris, malgré une idée de départ intéressante, je n'ai pas accroché avec ce roman et je suis restée au bord de la route. À vous de voir si vous souhaitez monter dans le bus.

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Les Jours mauves

Avec ce roman, embarquez dans un road-trip complètement décalé ! Indira, une jeune femme de 30 ans, réunit les proches de feu son père, Suraj, pour réaliser la dernière volonté de ce dernier : l’envoyer sur Mars ! Direction donc les Pyrénées car Mars n’est autre que le nom d’un bar PMU que Suraj affectionnait. La drôle de troupe prend alors la route à bord d’un car pour rejoindre les montagnes et y disperser les cendres de Suraj. Lors de ce voyage, en échangeant avec les uns et les autres, Indira découvrira des pans cachés de la vie de son père…



Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne s’ennuie pas dans ce drôle de road-trip ! Les personnages sont hauts en couleurs, voire complètement loufoques pour certains. Toutefois, même s’ils m’ont amusée, je ne me suis pas attachée aux personnages. Ils sont nombreux et finalement, peu développés. Et malheureusement, je n’ai pas apprécié Indira, l’héroïne. J’ai trouvé son comportement enfantin, voire immature. Elle évolue un peu au fil du roman au gré des découvertes qu’elle fait sur son père, mais ça n’a pas suffit pour que mon avis change.



J’ai commencé le roman en étant optimiste car le résumé était prometteur et aussi car j’adore les histoires de road-trip. Mais le voyage mené par la troupe est loin d’être un road-trip comme je l’imaginais. Il n’y a pas de descriptions de paysages, l’autrice se concentre entièrement sur Indira, ses sentiments et ses découvertes. Ces dernières sont nombreuses puisqu’à chaque personne à laquelle Indira s’adresse, elle apprend des choses sur Suraj. J’ai bien aimé les passages où les proches de Suraj racontent comment ils se sont rencontrés et qui ils ont été l’un pour l’autre.



La plume de Kalindi Ramphul est dynamique, piquante et amusante. Le roman se lit vite, je me suis laissée emporter dans ce voyage peu commun. Des sujets forts sont abordés par l’autrice et nous poussent à nous questionner sur nos relations avec nos proches. Connaît-on si bien que ça nos parents ? Notre mari ou notre femme ? Rien n’est moins sûr…



Une lecture sympathique et prenante, malgré des personnages un peu trop superficiels à mon goût et des rebondissements parfois trop loufoques pour y croire. Merci à Babelio et aux éditions JC Lattès pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’une masse critique privilégiée.
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Les Jours mauves

Ce premier roman démarre fort avec 2 citations plutôt culottées, et effectivement on constate vite que la plume ne manque pas de caractère!



Dans ce road trip funèbre mais plein d'humour (les participants se rendent dans les Pyrénées disperser les cendres du père d'Indira) la parole est directe, parfois un peu crue, jamais vulgaire.

Au fil des récits de ses proches, on découvre le vrai visage et la vie du père, parfois un peu éloigné de l'image qu'en avait sa fille. Le trajet est aussi l'occasion de découvrir une galerie de portraits parfois hauts en couleur!



Relation au père, métissage, sexualité, amitié ou amours, voilà quelques thèmes abordés pendant ce voyage, presque initiatique tout en restant relativement léger.



Malgré des ficelles parfois un peu épaisses on passe un joyeux et joli moment à bord du car direction Mars!



Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman!
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Les Jours mauves

Indira doit aller répandre les cendres de son père au sommet des Pyrénées.

Elle va s’y rendre en bus, accompagnée d’une équipe de choc composée de sa mère et de plusieurs ami(e)s de son père.



Cette équipée est loin d’être classique et ne manquera pas d’originalité !



Il y a un petit côté farfelu dans ce road trip.

Les passagers sont tous plus ou moins loufoques pour ne pas dire excentriques .



Certaines scènes cocasses insufflent un vent de folie, quand d’autres font un retour dans le passé émouvant.



Plus qu’un voyage en bus, c’est un voyage au coeur d’un père qu’Indira va effectuer. Des révélations, au cours de discussions avec les amis de son père, lui permettront de mieux le cerner, de mieux comprendre leur relation.



Elle qui n’arrivait pas à pleurer réussira à libérer ses émotions et à se réconcilier avec ses souvenirs.



Si dans l’ensemble j’ai apprécié ma lecture, je n’ai pas eu de coup de coeur.

Il m’a manqué quelque chose… j’aurais aimé plus de profondeur dans les personnages, qu’ils soient un peu plus attachants…peut-être aussi plus d’émotions.



Il n’en reste pas moins que la plume de l’auteure est fluide, originale, accrocheuse et même très souvent drôle.

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Les Jours mauves

Merci à Babelio pour la réception de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Le road trip permet de donner du rythme à l'histoire. Quand survient un décès, est-ce qu’on connaît tout de la personne qui est décédée, est-ce qu'elle a encore des secrets à nous dévoiler ?

J'ai bien aimé le style mais les personnages n'étaient pas assez profonds. Cette autrice a beaucoup d'avenir.
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Les Jours mauves

En premier lieu je tiens à remercier Babelio et les éditions JC Lattès pour l’envoi de ce roman dans le cadre de l’opération Masse critique. C’est toujours un plaisir de découvrir d’autres auteurs.



Dans ce récit, Indira apprends le décès de son père via un simple msg. Puis nous voilà au jour J de la crémation ou après quelques verres, Indira se rappelle que la dernière volonté du défunt est d’être envoyé en orbite sur Mars.



Il n’en faut pas plus pour qu’une petite troupe se retrouve en autocar direction … ahah pas Mars la planète, mais un PMU situé dans les Pyrénées.



Les pages défilent et nous faisons connaissance des voyageurs qui ont tous une histoire, une anecdote à partager. Mais aussi d’Indira nous faisant par des bribes de son passé, de ses conquêtes et relations amoureuses, ainsi que d’instants partagés avec son père.



Une épopée aux confidences et aux révélations qui va rapprocher Indira de son paternel, lui permettant de le connaître davantage.



Un roman qui traite de plusieurs sujets avec des notes d’humour à certains moments, et d’autres un peu lourd. C’est un récit que j’ai lu plutôt facilement et rapidement. Néanmoins il m’a manqué un petit je ne sais quoi.

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Les Jours mauves

Alors qu’elle doit faire face au décès de son père, Indira s’apprête à réaliser sa dernière volonté : disperser ses cendres sur Mars. Inutile pour notre héroïne d’enfiler sa combinaison spatiale et d’entamer une longue et éprouvante formation d’astronaute : Mars est le nom du PMU favori de son défunt père, niché dans les hauteurs des Pyrénées. Voici donc le départ d’un road-trip loufoque destiné à rendre un dernier hommage à Suraj. L’occasion de se replonger dans le passé de cet homme bien mystérieux !



Il faut admettre que le pitch était plaisant et prometteur ! Et pourtant, je dois dire que je suis complètement passée à côté de ce roman. J’y ai trouvé les personnages manquant cruellement de charisme et de profondeur et je n’ai pu m’attacher à aucun d’entre eux, pas même au personnage principal d’Indira, trentenaire qui semble n’être toujours pas sortie de sa crise d’adolescente.



L’idée du road-trip m’a beaucoup plu, et les événements parfois farfelus auxquels doivent faire face nos personnages m’ont parfois fait sourire. J’ai trouvé agréable de découvrir la personnalité du défunt au fil des confidences de ses proches. Je regrette toutefois qu’une place plus importante n’ait pas été accordée aux paysages, au panorama découvert au fil de l’avancée du voyage ... Mais surtout, une chose m’a particulièrement dérangée : l’omniprésence de l’alcool et de la drogue, dont la consommation est totalement normalisée autant au cours du road-trip que dans les souvenirs de nos protagonistes : bière et champagne à outrance, cannabis ou autre, tout y passe. Ayant clairement tendance à penser que ces addictions sont un réel danger et fléau, je suis passée à deux doigts de la cirrhose au fil des pages.



Vous l’aurez compris, malgré une plume fluide et pleine d’humour, c’est pour moi une grosse déception.
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Les Jours mauves

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une masse critique Babelio, je remercie Babelio et les éditions J.C Lattes.

Sur le papier c'est un roman que j'ai envie de dévorer, un road trip avec de l'humour, et des émotions.

Malheureusement, c'était la théorie, entre ce livre et moi la rencontre ne s'est pas faite.

Je ne suis pas parvenue à rentrer dedans, et je l'ai su dès le prologue. En quelques pages l'auteure nous avait déjà parlé de masturbation dans l'océan indien et d'orgasme à Paris !

Et tout le roman est à l'image de ce prologue.

Le road trip nécessite normalement des paysages, ici rien à part des bottes de foin et c'est bien dommage ça aurait pu relever l'ensemble.

Pour ce qui est des personnages avec tous, leurs fêlures, ça aurait dû aussi être un point d'accroche, mais ils sont trop survolés pour qu'on puisse avoir le temps de s'y attacher et une fois de plus tout est ramené beaucoup plus au sexe qu'aux sentiments. Exception faite de Blanche qui est mignonne comme tout.

Là où j'ai commencé à ressentir des émotions c'est à la toute fin au bout de 250 pages lors de la grimpette du col, où l'héroïne cesse de jouer les ados attardées pour enfin ressentir de vrais sentiments, dommage que tout le livre n'ait pas été à l'image de cette fin.

Il peut sans doute trouver son public chez des lecteurs un peu plus jeunes moins dérangés que moi par cet étalage de crudité et sensible à ce genre d'humour décalé.


Lien : https://sandetcesttout.com
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Les Jours mauves

La 4eme de couverture m'avait beaucoup plu et c'est pour cela que j'avais validé mon inscription à la masse critique spéciale.

Mais à la moitié du roman, j'ai arrêté ma lecture car je n'ai pas accroché avec la plume de son auteur.

Le côté trop direct, un peu cru m'a dérangé même si j'aurais aimé savoir si Indira et les siens y arriveront.

Un livre qui plaira sûrement à d'autres...
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Les Jours mauves

Passés les premiers chapitres, j'ai eu peur...Peur parce que je n'accrochais pas avec la personnalité d'Indira, que je trouvais "too much" dans son caractère et sa façon de parler.

Mais bon, j'avais vraiment envie de savoir où ce voyage nous mènerait...Sur mars apparemment.

Alors j'ai continué le voyage, ou plutôt le road-trip et je me suis laissée porter par chacun des personnages, par les liens qui les unissaient à Suraj, le papa d'Indira, décédé d'un cancer. Tous ces gens ont accepté sans hésitation de traverser la France en bus au côté de sa fille, afin de répandre ses cendres dans les Pyrénées. Et quel voyage!



L'auteure a tout compte fait réussi sa mission avec brio, car oui c'est drôle et touchant, les personnages sont aussi barrés qu'attendrissants.

Indira va à leur contact découvrir des facettes de son père qu'elle ne connaissait pas et par conséquent qu'elle ne comprenait pas.



A l'aide d'une plume drôle et poétique, l'auteure nous livre de façon touchante la tristesse de la perte d'un parent.



"Existe-t-il plus drôle qu'un homme qui meurt avant d'avoir atteint l'âge de la retraite alors qu'il a passé toute sa vie à craindre que l'Etat la lui sucre?"



Arrivée à la 265e page, ma vue était brouillée et je refermais ce livre avec le plaisir d'avoir découvert une nouvelle plume très touchante.



"Je suis fille unique. Et il faut que je l'admette. Mon père est mort. Je ne suis plus qu'à un parent de la solitude absolue."



Note : 17/20



Je remercie Babelio de m'avoir envoyé ce roman via l'opération Masse Critique.



https://labibliojoe.blogspot.com/2024/05/les-jours-mauves.html



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Les Jours mauves

Merci @babelio pour cette #massecritique !

Quel plaisir de découvrir de nouveaux romans !!!!

J'ai du coup moi aussi fait partie de ce sacré road trip!

Un dernier voyage... Rocambolesque !!!

Partir sur Mars... Tout un programme !

Des confidences et des sacrées anecdotes sans oublier de belles péripéties !

En tous les cas c'est beau de voir à quel point Indira aimait son papa au final...

Je suis bien d'accord drôlissime et dépaysant !



📖Avant de mourir, le père d’Indira lui a confié sa dernière volonté : que ses cendres soient répandues sur Mars… Une vocation secrète d’astronaute ? Pas du tout, juste le nom de son PMU favori au sommet des Pyrénées ! Indira prend alors une décision qu’elle regrette aussitôt : organiser un road trip en autocar avec les amis de son père. Direction Superbagnères, Haute-Garonne.

De pannes en esclandres, avec force champagne en thermos, le voyage prend des allures d’odyssée tandis qu’Indira apprend à connaître ses compagnons de galère. Et à travers eux, ce père qu’elle avait renoncé à aimer…

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Les Jours mauves

Ce roman est un voyage, un voyage de Paris vers les Pyrénées, un voyage vers le deuil, un voyage initiatique.

C'est très bien écrit, comme tout ce qu'écrit Kalindi.

C'est drôle et triste à la fois. C'est une aventure pleine de rebondissements et une quête sur le passé d'un père.

J'ai beaucoup aimé.

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Les Jours mauves

Lecture n°55 de 2024



📖 Les jours mauves

✒️ @kalramphul

🏠 @editionsjclattes

📆 2 Mai 2024

📱Papier



Tout d'abord, je tiens à remercier Alexandrine de @babelio_ et @editionsjclattes pour l'envoi de ce roman via une Masse Critique privilégiée.



Indira reçoit un SMS de sa mère : "Ton père est mort". S'en suivent la cérémonie de funérailles et son incinération. Et Indira va alors se rappeler la promesse qu'elle a faite à son père pendant ses derniers jours de vie : "Envoie-moi sur Mars". Ouf pour Indira : Mars est un PMU au beau milieu des Pyrénées.



Là voilà embarquée dans un road-trip avec un petit groupe de personnes, les "proches" de Suraj, son père décédé.



Tout au long du trajet rempli de péripéties aussi improbables les unes que les autres, Indira va, à travers les confidences des uns et des autres, découvrir qu'elle ne connaissait pas si bien que ça ce père, Mauritien d'origine qui voulait être plus Français qu'un Français.



Si l'idée est intéressante, j'ai trouvé que la narration était parfois un peu brouillon et j'ai un parfois un peu de mal à suivre le fil.



Les personnages sont complètement décalés, hauts en couleur, et les thèmes abordés sont plus profonds que l'on pourrait y penser : on parle ici d'homosexualité, d'amitié également, de relation mère-fille et père-fille, mais également du deuil d'un parent.



Et puis, il s'agit d'un road-trip : il m'a cruellement manqué la description des paysages traversés, pour pouvoir m'y projetter complètement.



En bref, j'ai passé un bon moment de lecture, mais il m'a manqué un petit quelque chose.



Et toi, tu aimes les road-trip ? Quel est ton roman préféré qui parle d'un road-trip ? Dis-moi tout en commentaire.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Les Jours mauves

Roman gagné dans le cadre d'une masse critique Babélio. Et quelle chouette découverte !



J'ai passé un super moment avec cette lecture particulière et terriblement hilarante, malgré le thème du point de départ.



Nous suivons Indira dont le Papa vient de décéder et qui lance dans un moment un peu éméché l'idée du siècle ! Bref, elle se retrouve avec un panel de personnages plus excentriques les uns que les autres, dont sa mère, pour un road trip improbable qui va révéler bien des surprises et des émotions.



Au fil des pages, les péripéties s'enchainent, les situations cocasses se succèdent, les paysages défilent.

Au fil des confidences, nous découvrons le défunt, ce Papa qu'Indira elle, redécouvrira. Nous découvrons les failles, les blessures de chacun, qui parfois se cachent derrière l'humour ou le grognon. Des regrets et des non-dits qui viendront parcheminer ce trajet et toucher le cœur d'Indira. Indira, jeune femme au langage fleuri et aux mots acérés. Sans vraiment de filtre.



Par contre peu de descriptions du voyage, des lieux, alentours, mais finalement, n'est-ce pas un voyage du cœur et de l'âme dont il est question ? Je pense que si. Un road trip improvisé qui va s'avérer être une thérapie pour certains, une libération pour d'autre, une révélation pour certain.



La plume de l'autrice est fluide, piquante, pleine d'humour et de poésie. Une plume agréable à lire, rafraichissante, rythmée.



En bref, une sympathique lecture que j'ai apprécié, un bon moment d'évasion avec des personnages éclectiques et colorés, un voyage mouvementé fait de joie et de peine, de prise de risques. Un bel entremêlement de comédie, parfois à l'humour noir, et de deuil. Un voyage pour se retrouver, oser et se réconcilier avec son passé. Un roman d'amitié, d'amour, de famille, le tout porté par une plume aussi drôle que poétique. Ce qui lui confère tout son charme, comme pour son personnage principal, Indira.

Et cette fin ! Succulente !



A découvrir !

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Les Jours mauves

Avant de mourir, le père d’Indira lui confie sa dernière volonté : que ses cendres soient répandues sur Mars, le nom de son bar PMU favori au sommet des Pyrénées.



Indira organise donc un road-trip en autocar avec les amis et proches de son père. Et bien sûr, tout ne se passera pas comme prévu.



J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, le style est assez particulier. Je n’ai pas compris la pertinence de certaines scènes.



Néanmoins, j’ai fini par accrocher. On comprend vite qu’Indira est en déni face au décès de son père. En discutant avec des amis de son père, elle découvre une nouvelle facette de son père. La plupart des personnages sont attendrissants (et un brin loufoque).



Je vous laisse faire votre propre avis, je pense que ça passe ou ça casse. L’autrice a en tout cas beaucoup d’humour.
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