Pourquoi ne puis-je trouver la paix que dans la violence ? Pourquoi ne puis-je trouver le bonheur que dans la souffrance des autres ?
C'est intéressant de voir comment la douleur peut changer une personne, non ? Comment elle peut forcer un homme à abandonner sa fierté et son identité.
"Mais je t'aime vraiment beaucoup. Je ne me serais jamais autant occupé d'une personne dont je ne me soucis pas."
"Ta notion d'amour... n'est ni normale... ni désirée."
"C'est quand même de l'amour. Même s'il n'est pas réciproque."
Ton subconscient a fait un remarquable travail, pour te protéger en bloquant toutes ces affreuses vérités pour que tu ne sombres pas dans la folie.
"Je me demande sincèrement quel genre de personne vous avez l'habitude de séduire oui qui vous séduisent. Vous voulez paraître intimidant, mais vous n'êtes pas si effrayant."
Shinohara à Asano
Bien sur, l'ambiance de la chambre me fait penser à des répliques comme : "Si vous révélez quoi que ce soit, je reviendrai vous punir moi même". Mais je ne dirais jamais rien d'aussi vulgaire à voix haute.
Tousse. Tousse.
Une ombre se dessina sur ses papiers, l'interrompant. Il ne leva pas les yeux, mais l'agacement le gagna peu à peu. Il jeta finalement un coup d'oeil quand il comprit que le contour flou ne bougerait pas. Un homme séduisant dans un manteau de cachemire noir lui fit un sourire radieux dès que leurs yeux se croisèrent. Le froncement des sourcils de Katsuya s'accentua.
- Je vais rester avec toi encore un peu...N'aies pas peur.
- Peur ? Je n'ai jamais eu peur de mourir.
Au contraire, je le souhaitais.
Cependant...J'ai peur d'être seul.
Je crains le moment juste avant que la mort ne survienne.
Respirer, sachant que chaque inspiration peut être la dernière.
Ma plus grande peur ....à toujours été d'être seul.
Six jours..C'est ce qu'il m'a répondu sèchement lorsque je lui ai demandé combien de temps s'était écoulé. La douleur...Une nouvelle s'ajoutant sans cesse à la précédente. C'était la seule chose qui me rappelait que j'étais en vie.
Même si plus que tout, je voulais disparaître...
Être mort.
Même si je dois y laisser ma raison...
Tu ne me briseras pas!
Je ne crierais pas.
Tu auras beau boire mon sang...
Tu auras beau manger ma chair...
Je ne crierais pas.
Je ne crierais pas!