Le journaliste Jean-Christophe Buisson recevait sur la scène de la Griffe Noire la biographe Claude-Catherine Kiejman lors de la dixième éditions du salon international du livre de poche Saint-Maur En Poche.
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Golda Meir : Une vie pour Israël de Claude-Catherine Kiejman aux éditions Tallandier
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Svetlana la fille de Staline de Kiejman Claude-Catherine aux éditions Tallandier
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Gerard collard? Jean-Edgar Casel
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Un jour que Gurney, le premier secrétaire du gouvernement mandataire, lui fait grossièrement remarquer : "Vous savez, Madame Meyerson, pour qu'Hitler ait persécuté les Juifs, il doit bien avoir une raison." Golda déclare, en quittant la pièce : "C'est en effet ce que prétendent tous les antisémites."
"L'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves."
Eleanor Roosevelt.
"Je ne veux pas d'un peuple juif, généreux, libéral, anticolonialiste, anti-impérialiste... et mort"
Newsweek, 14 avril 1969.
Soucieuse de ne pas être un enjeu entre les zélateurs su stalinisme et ses détracteurs, Svetlana se fait la plus discrète possible. Ah ! Ne plus être la fille du tyran, mais une Soviétique, une Russe comme les autres ! Au mois de septembre 1957 , elle choisit d'abandonner le nom de Staline pour celui de sa mère, Allilouïeva : « Je ne pouvais plus supporter ce mot, son bruit métallique, coupant, me blessait l'oreille, les yeux, le cœur. »
"Le jour où on écrira l'Histoire, on dira que c'est une femme qui a permis à l'Etat juif de voir le jour."
David Ben Gourion
Golda sait à l'occasion se montrer féministe, et d'une implacable logique. Un jour où, lors d'une réunion de cabinet, la discussion tourne autour d'un phénomène tout récent en Israël, l'attaque des femmes seules, l'un des participants suggère l'institution d'un couvre-feu pour les jeunes filles. Golda bondit, furieuse : "Ce sont les hommes qui attaquent les femmes et non l'inverse; si l'on doit instituer un couvre-feu, je propose que ce soit plutôt pour les hommes."
“Le jour de son mariage, le 17 mars 1905, Eleanor reçoit un télégramme qui contient un seul mot chargé de tous les souhaits : “Bonheur” “.
Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves.
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Il faudra encore des années à Svetlana pour qu’elle prenne conscience que son père est le responsable d’un drame qui touche la société tout entière, y compris sa famille. Qu’il est capable de condamner à mort des gens qu’il sait innocents : « Je l’ai aimé et respecté jusqu’à mon adolescence », écrit-elle. Même plus tard, lorsqu’elle reviendra sur cette époque dans ses Mémoires, Svetlana cherchera à trouver plus coupable que lui – et en premier lieu Beria, ce « professionnel » du meurtre, détesté, dit-elle, depuis sa plus tendre enfance : « Je considère Beria, plus rusé, plus perfide, plus astucieux, plus effronté, plus acharné, plus ferme et par conséquent plus fort que mon père, qui avait les nerfs fragiles, était capable de doutes, était plus confiant, plus grossier, plus violent et surtout plus simple. […] Beria le flattait avec une impudence proprement orientale, connaissant sa faiblesse, son amour-propre, sa susceptibilité, son déséquilibre après la mort de maman, sa profonde solitude spirituelle. »
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Et c’est d’abord l’amour qu’elle manifeste à son égard : « J’aimais mon père plus fort et plus tendrement que jamais et je sentais mon cœur déchiré de chagrin et d’amour. » En même temps, elle comprend qu’elle assiste à un événement d’une portée universelle, celle d’une délivrance qui ne la concerne pas seulement, elle, sa fille, mais toute l’humanité, « libérée d’un joug qui avait pesé sur tous les cœurs, sur toutes les âmes, sur tous les esprits sans exception ». Plus inattendu, mais révélateur de sa nature fragile et excessive, ce sentiment de culpabilité qu’elle éprouve à la vue de cet homme désormais impuissant : « Tout entière, déchirée de chagrin, je sentais que j’avais été une fille indigne, sans le moindre dévouement, que j’avais vécu à la maison comme une étrangère, sans avoir en rien aidé cette âme solitaire, ce vieil homme malade, seul sur son Olympe, qui pourtant était mon père, qui m’aimait comme il savait et pouvait le faire. »