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Il y a toujours deux versions d'une même histoire
Anna Andrews s'était juré de ne plus jamais remettre les pieds à Blackdown, ce village où elle a grandi et vécu un cauchemar qu'elle n'est pas près d'oublier. Pourtant, c'est précisément à Blackdown qu'on retrouve une femme sauvagement assassinée. Anna, correspondante pour la BBC, n'a d'autre choix que se rendre sur place pour couvrir l'affaire.
Elle est sous le choc en découvrant l'identité de la victime : il s'agit d'une de ses amies d'adolescence. L'inspecteur en charge de l'affaire, Jack Harper, connaît bien la victime, lui aussi, il est même le dernier à l'avoir vue en vie. Jack et Anna vont passer quelques nuits blanches à Blackdown. D'autant plus que le tueur ne s'arrête pas en si bon chemin : les meurtres se multiplient et Anna pourrait bien être la prochaine sur la liste
Un suspense phénoménal, bientôt adapté en série.
« Stupéfiant, addictif, incontournable. » Samantha Downing
« Vous allez dévorer ces pages délicieusement sombres. » Mary Kubica
« Ce roman n'a rien à envier à Gone Girl, je l'ai lu d'une traite. » Christina Dalcher
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Peut être que les choses se sont passées de la sorte en Allemagne pour les nazis, en Bosnie avec les Serbes, au Rwanda avec les Hutus. Je me suis souvent posé la question, comment des enfants pouvaient-ils devenir des monstres, où est-ce qu'ils avaient appris que le meurtre était légitime et l'oppression justifiée, comment en une seule génération le monde pouvait changer d'axe jusqu'à devenir méconnaissable.
J'ai lu quelque part que l'utopie de quelqu'un est toujours la dystopie de quelqu'un d'autre.
Vous pouvez retirer beaucoup de choses à quelqu’un – son argent, son travail, sa curiosité intellectuelle, qu’importe. Vous pouvez même lui retirer les mots, mais vous ne parviendrez pas à changer l’essence de ce qu’il est.
La seule chose qui permet au mal de triompher et l'inaction des hommes de bien.
Ce soir, laissons le silence tout recouvrir.
On ne naît pas monstre. On le devient, morceau par morceau, membre par membre, création artificielle d'hommes fous qui, à l'image du malavisé Frankenstein, pensent toujours tout savoir mieux que les autres.
Réfléchis à ce que tu dois faire pour rester libre.
C'est ce qui est curieux quand on vit en enfer : tout le reste a le goût du salut.
Les premiers mots que je lis sont écrits en bleu et en gras en haut de la page ;
Je CROIS que l’homme a été créé à l’image de Dieu et que la femme est la gloire de l’homme, que l’homme n’a pas été fait à partir de la femme, mais que la femme a été faite à partir de l’homme.
« Je ne peux pas lire ça. »
[...] Le chapitre vingt-sept commençait par cette pépite tirée de l’Épître à Tite : « Donnez-leur de bonnes instructions afin d'apprendre aux jeunes femmes à ne pas être asservies aux excès de vin, à aimer leurs maris et leurs enfants, à être sensées, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises chacune à son propre mari. » L'idée générale du texte ressemblait à une espèce de cri de raliement, une main tendue vers les femmes plus âgées.
Il y avait des chapitres consacrés au féminisme et à sa déconstruction insidieuse des valeurs judéo-chrétiennes (ainsi que de la virilité), des recommandations destinées aux hommes à propos de leur rôle de mari et de père, des conseils pour les jeunes concernant le respect de leurs aînés. Chaque page exsudait le fondamentalisme d’extrême droite.