A l'occasion du festival "Imaginales" à Epinal, rencontre avec Christian Léourier autour de son ouvrage "La lyre et le glaive. Volume 1, le diseur de mots" aux éditions Critic.
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Il n'est pire prison que celle dont nous forgeons nous-mêmes les barreaux.
(introduction au roman "Les Racines de l'Oubli")
On a beau être une déesse, on a ses fragilités. Celle-ci, à l'évidence, ne supportait pas d'être violemment projetée au sol la face la première.
Même les Mjök supportent mal de voir leurs organes internes s'éparpiller dans des dimensions spatiales pour lesquelles ils ne sont pas prévus.
Korso avait fait fortune en vendant la mort sous toutes ses espèces. Les armes. La drogue. La nostalgie. L'illusion. Tout ce qui détruisait les corps et les esprits.
Sais-tu pourquoi le capitaine t'a confié le commandement en second du navire, bien que tu lui aies avoué avoir trop peu navigué pour y prétendre ? Parce que ton compagnon a préféré pénétrer dans une cale en feu, plutôt que t'abandonner. Aux yeux du Danois, il est plus méritoire d'inspirer une telle amitié que de savoir prendre un ris ou changer d'armure. Car manoeuvrer s'apprend; inspirer le dévouement, non. C'est un don de Dieu.
Le commandant indique le but, le pilote mène au but, l'équipage adhère au but.
Si tu ne peux pas tuer un Heer, fuis-le. Si tu peux tuer un Heer, fuis-le quand même, avant qu'il ne s'en avise.
J'ai à plusieurs reprises eu l'occasion de constater que, malgré son appellation, la science-fiction est davantage philosophique que scientifique. Pour résumer, sans doute un peu brutalement, je dirais que la question que la science-fiction ne cesse d'explorer est : quelle place l'homme occupe-t-il dans l'univers ? Ce qui, subséquemment, amène à s'interroger sur la manière dont nous connaissons cet univers. Et, depuis les travaux de Gödel, selon lequel un système logique ne peut démontrer lui-même sa cohérence, sur la possibilité de le connaître un jour entièrement, dans la mesure où nous en sommes partie intégrante.
(préface du cycle de Lanmeur, Intégrale 3)
- Qu'arrive-t-il après la mort ? insista Twern.
Talhael posa sur lui des yeux candides.
- Comment le saurais-je? Je suis vivant.
- Tu es un Conteur. Ne connais-tu aucun récit sur ce qui se passe après?
- Qui mordrait à une telle fable?
- Les hommes ont peur de la mort, argumenta Twern. Ils sont prêts à croire n'importe quoi.
- Mais comment pourraient-ils croire ce qui n'est pas vrai? s'insurgea Talhael.
- Tes histoires sont donc toutes vraies?
- Bien sûr! s'écria le Conteur. Puisque je les raconte!
[Ti-Harnog]
Le commandant indique le but, le pilote mène au but, l’équipage adhère au but.