Un roman dans lequel j'ai mis beaucoup de temps à rentrer, le concept clé de ce monde de fantasy n'étant pas des plus faciles à saisir (je ne suis toujours pas sûre de l'avoir réellement compris mais bon...).

Le reste du scénario est bien plus classique. Une jeune femme plutôt isolée, qui se retrouve à jouer les héroïnes grâce à des talents exceptionnels, et par la même occasion se crée une équipe d'irréductibles amis (et ennemis) .

C'est bien écrit, plein d'actions, sans trop de temps mort. On évite une histoire d'amour à la noix entre l'héroïne et son éventuel sauveur. Il y a cependant une petite romance entre l'héroïne, et.... je n'en dirais pas davantage pour ne pas spolier. En tout cas, ça ne vient absolument pas entraver le reste de l'histoire.

Donc un roman solide, mais pas des plus faciles.

J'ai adoré l'originalité des enluminures, avec de nombreux points scientifiques, et en même temps "mystiques" 🤩

L'histoire est prenante, surprenante et bien écrite. On s'attache aux personnages car iels ont des faiblesses, des forces et iels évoluent au fil de l'intrigue !

Durant les deux mois d’été, je suis revenue à la SFFF et je dois dire que, jusqu’à présent, je n’ai fait que des bonnes pioches (merci à mes petits moineaux qui me renseignent si bien).



Le bandeau-titre disait "De la magie comme vous n’en avez jamais lu" et, pour une fois, il ne racontait pas de carabistouilles et ne survendait pas le roman !



Oh put***, les enluminures, c’étaient vraiment de la magie comme je n’en avais jamais lu ! Génial, même, bien trouvé. Y’a pas de mots pour le dire (ne finissez pas ma phrase, merci).



Le concept d’enluminures m’a fait penser aux lignes de codes dans un programme informatique. C’est un peu dans le même style, mais en bien plus complexe. Mais grâce aux enluminures, on arrive à obliger des objets à agir d’une manière très spécifique ou à se prendre pour ce qu’ils ne sont pas.



Souvent, je me suis attachée à des personnages, ou à des animaux, mais jamais au grand jamais, dans un roman, je n’avais réussi à m’attacher à un objet ! C’est pourtant ce qui est arrivé avec Clef, un objet que j’ai kiffé grave sa race.



En plus d’apprécier Sancia, l’héroïne, qui était bien réussie (pas chiante, pas énervante, pas surdouée ou trop badass), ainsi que d’autres personnages, qui, toutefois, n’avaient pas mes sympathies au départ. Et puis, au fil des pages, j’ai appris à les connaître, à leur faire confiance (à tort ou à raison), et je me suis prise d’amitié pour certains.



Dans la plupart des romans de fantasy ou de fantastique, on n’explique jamais comment la magie se déroule. Bien souvent, on vous dit que c’est comme ça et tout le monde est d’accord, puisque l’on se trouve dans un récit où la magie existe. On accepte ce postulat de départ, comme nous ne sommes pas dans la réalité.



Ici, l’auteur a expliqué la magie, les enluminures, leur côté difficile, nous a fait entrer dans les pensées des objets et nous a montré l’envers du décor, comment une partie de ces objets enluminés fonctionnaient et comment Clef arrivait à les pirater. Certains passages du roman sont plus techniques, mais cela n’a pas ralenti ma vitesse de lecture, ni été compliqué pour mon petit cerveau. J’ai tout avalé (oups).



Hormis la magie, tout le reste est assez semblable à nos sociétés : des familles pétées de thunes se trouvent au-dessus, font tourner leur cité, ont des employés sous leurs ordres, des hommes armés aussi et lorsque l’on vit dans leur cité, tout est propre, on ne manque de rien.



A contrario, si on ne bosse pas pour une des quatre familles, on se retrouve dans ce qui ressemble à des bas-fonds, des favelas, des bidonvilles et on crève la dalle, on crève de misère et on survit plus qu’on ne vit. Sancia vient de ces quartiers miséreux, mais elle a un petit truc en plus qui fait d’elle une voleuse talentueuse.



Anybref, c’est un excellent roman de fantasy, où la magie est prégnante à tous les étages, où l’action se mêle habillement à des moments plus calmes, des moments de dialogues et malgré l’épaisseur du pavé (761 pages en version poche), le temps passe trop vite et on arrive à la fin (quel final, mes aïeux !) sans même s’en rendre compte (en 2 jours de lecture).



Un roman captivant, tout simplement ! L’auteur a réussi le pari de ne pas lasser ses lecteurs durant son long récit. Quant aux combats, ils sont toujours bien décrits et le roman n’est pas composé que de bagarres ou d’action pure et dure. Bref, c’est un scénario intelligent et un bel univers de créé (et très prometteur).



Pourquoi ne l’ai-je pas lu plus vite ? Sans doute pour faire durer le plaisir…



L’avantage de l’avoir lu si tard, c'est que maintenant, comme la trilogie est publiée, je pourrai lire la suite sans trop tarder ! Parfois, attendre, ça a du bon aussi.


Lien : https://thecanniballecteur.w..

Ce roman de fantasy aux accents steampunk a été une belle découverte pour moi ! L’histoire se déroule dans la cité de Tevanne divisée entre les campos des quatre maisons marchandes et le quartier des communes (zone de non droit où se rassemblent les populations défavorisées de la ville) et où règne un système de magie complexe : l’enluminure. Elle consiste à apposer des sceaux sur des objets pour leur conférer d’autres propriétés, et c’est génial! Il ne semble y avoir d’autre limite à cette magie que la créativité de celui qui l’utilise et ce système, très bien détaillé, redistribue les cartes de la physique et la frontière entre la matière et l’esprit, l’inanimé et le mouvant. On suit Sancia, jeune voleuse aux pouvoirs inhabituels, engagée pour dérober une petite boîte mystérieuse et que la curiosité va embarquer dans une aventure passionnante aux nombreuses péripéties. Je vous recommande et j’ai hâte de lire le second tome !

Le principal atout de ce roman est l'univers. L'auteur a transformé la technologie, l'informatique et même la physique quantique en une sorte de magie appelée "enluminure", et ça c'est très fort !

Les personnages, Sancia, Gregor, Clef, Orso, Bérénice, et bien d'autres, sont intéressants et attachants. Leurs histoires sont complexes et leur donnent de l'épaisseur.

L'histoire est très rythmée et aussi visuelle qu'un film d'action. On ne s'ennuie pas un instant !

J'ai vraiment eu beaucoup de plaisir à lire ce roman.

Gratifiant les maîtres enlumineurs d’une grande puissance, il permet de donner une vie différente aux objets en les marquant de sceaux. Ce biais magique permet à Robert Jackson Bennett d’aborder subrepticement et sans les nommer des thèmes aussi forts que le transhumanisme, la modification de la conscience ou la numérisation du monde.
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Je ressort de cette lecture avec un avis mitigé....En effet, ce roman de fantasy propose un univers d'une rare originalité : les objets peuvent être enluminés et rendus magiques par l'écriture. L'introduction à ce monde magique est parfaitement accessible et il se déploie tout au long du roman. Les personnages sont bien caractérisés, complexes, nuancés et ils vont se dévoiler tout au long du roman. Mais, le gros bémol est, qu'est ce que c'est long !!!!! Après un début bien rythmé, lorsque les ressorts principaux de l'intrigue se mettent en place, on a, vers le milieu du roman, un bavardage verbeux inutile et qui ralentit fortement la dynamique du livre et son intérêt. Puis cela reprend un peu vers la fin, mais toujours avec des longueurs qui n'en finissent pas...Dommage.

Un livre épatant parce que mariant les contrastes avec brio. On a d'un côté les affres d'une vie politique inspirée de Florence ou d'une autre ville italienne, d'un autre un système de magie qui pourrait faire créer par ce livre une nouvelle catégorie d'imaginaire : la science fiction sémiotique, et puis enfin un récit d'action flamboyant, spectaculaire, et déroutant.

On ne s'ennuie donc pas et les différents personnages ne cachent pas trop de secrets autres que leurs lâchetés.

C'est vraiment très bien.